A la mémoire de:
Antoine CHAMBON
Etat Civil et Généalogie :
Né le 17 février 1896 aux Brousses, commune de Puy-Saint-Gulmier, célibataire. Fils de Jean-Baptiste, né le 17 mai 1874, à Puy-Saint-Gulmier, et de Joséphine VAURY, née le 29 juillet 1876, à Courtille, commune de Puy-Saint-Gulmier, cultivateurs aux Brousses, puis au Vernadel de Saint-Priest.
Service Militaire :
Soldat. Classe 1916.
Matricules : 1415 au recrutement de Riom ; 17417 au corps.
Contre l’Allemagne, du 9 avril 1915 au 1er juillet 1916.
Incorporé, le 10 avril 1915, au 38e Régiment d’Infanterie de Montbrison, passé au 26e R. I. de Nancy et Toul, le 26 avril 1916.
Disparu au combat de Maricourt (Somme), le 1er juillet 1916. Certainement à proximité du Bois de l'Endurance (Maintenant Bois de Curlu), commune de Culu.
Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 3 septembre 1921
L’acte de jugement a été transcrit à Saint-Priest, le 26 septembre 1921, par Pierre Félix Nénot, maire.
Sépulture :
Fiche Mémoires des Hommes :
Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.
Journal des marches et opérations du 26e Régiment d'Infanterie, période du 26 juin au 31/08/1916 - Dossier 26 N 600/8, pages 4 et 5.
Journée du 1er juillet 1916
L’heure H à laquelle l’attaque doit se déclencher est pour la IVe armée britannique et la IIe armée, 7h.30.
A l’heure H – 2 minutes, la 1ère vague sort de la parallèle de départ ; les autres vagues suivent immédiatement et progressent aisément, sans aucune résistance ; la cadence de tir de l’artillerie s’’étant maintenue semblable au moment du débouché de l’infanterie, les Allemands accablés sous un bombardement intense, et, surpris de l’attaque elle-même se laissent faire prisonniers (225 hommes et 4 officiers) sans avoir le temps de se ressaisir. L’ennemi n’oppose même aucun tir de barrage immédiat.
Les unités franchissent rapidement toutes les lignes allemandes successives et à 8h.15 l’objectif assigné au Régiment (Tranchées des Marteaux, du Rabot, de la varlope, des Ponçons et le Bois de l'Endurance) est atteint avec des pertes insignifiantes.
Les Bataillons sont arrêtés en terrain découvert et le 3e Bataillon en espalier par rapport au terrain occupé par l’ennemi. Les hommes doivent creuser des éléments de tranchée avec des outils portatifs sous un bombardement qui devient plus violent au cours de la journée.
La liaison entre le 2e et le 3e Bataillon est au boyau du Défilement. Ce boyau est pris d’enfilade par des pièces de 88 situées dans des abris casematés à peu de distance de notre première ligne. Elles tirent dès qu’un homme se montre et de ce fait nous causent des pertes sérieuses.
Pertes de la journée : 35 tués et 197 blessés.
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