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  • : Le blog de jacot63
  • : Ce blog est le résultat de mes recherches sur les morts du canton de Saint-Gervais-d'Auvergne. J'ai travaillé à partir des monuments aux morts, de mémoires des hommes, de mémorialgenweb, des archives départementales et de l'état-civil des communes. Ce blog à pour but, grâce à votre participation, de servir à collecter tous documents pour une exposition.
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11/12/2014 : Mise à jour de la fiche de GUILHEN Albert Ferdinand

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SP Conscrits 1914

PAR RÉGIMENT

92ri-copie-1

     

 

4 novembre 2021 4 04 /11 /novembre /2021 08:24

Cliquez sur le lien pour un accès rapide à la Division, Brigade ou Régiment.

   

La 13e Région Militaire en août 1914

 

 

 

 

25e D.I.

Saint-Etienne

 

 

 

49e B.I.

38e R.I. - Saint-Etienne

86e R.I. - Le Puy en Velay

50e B.I.

16e R.I. - Montbrison et Clermont-Fd

98e R.I. - Roanne et Lyon

Eléments Organiques divers

16e RAC – Issoire (9 batteries de 75)

1 Escadron du 3e R.C.C. – Clermont-Fd

Compagnie 13/1 du 4e R.G.

 

 

26e D.I.

Clermont-Ferrand

 

 

51e B.I.

105e R.I. - Riom

121e R.I. - Montluçon

52e B.I.

92e R.I. - Clermont-Ferrand

139e R.I. - Aurillac

Eléments Organiques divers

36e R.A.C. - Clermont-Ferrand (9 batteries de 75)

1 Escadron du 3e R.C.C. – Clermont-Fd

Compagnie 13/2 du 4e R.G.

Eléments non endivisionnés

53e R.A.C. – Clermont-Ferrand (12 batteries de 75)

3e R.C.C. (4 escadrons)

Cies 13/3, 13/4, 13/16 et 13/20 du 4e R.G.

Détachement transmissions du 8e R.G.

41e Bataillon de Chasseurs - Troyes

43e Bataillon de Chasseurs - Langres

50e Bataillon de Chasseurs - Langres

71e Bataillon de Chasseurs – Corlée (sud de Langres)

Eléments organiques du C.A.

État-major du 13e C.A.

13e Section du Train et des Equipages

13e Section des Secrétaires

13e Section des Commis et Ouvriers

13e Section des Infirmiers Militaires

13e Légion de Gendarmerie

Eléments incorporés sur le territoire du 13e C.A.

6e Division de Cavalerie

216e Régiment d'Infanterie - Montbrison

238e Régiment d'Infanterie - Saint-Etienne

292e Régiment d'Infanterie - Clermont-Ferrand

298e Régiment d'Infanterie - Roanne

305e Régiment d'Infanterie - Riom

321e Régiment d'Infanterie - Montluçon

97e Régiment d’Infanterie Territoriale – Riom

98e Régiment d’Infanterie Territoriale – Montluçon

99e Régiment d’Infanterie Territoriale – Clermont

100e Régiment d’Infanterie Territoriale – Aurillac

101e Régiment d’Infanterie Territoriale – Le Puy

102e Régiment d’Infanterie Territoriale – Saint-Etienne

103e Régiment d’Infanterie Territoriale – Montbrison

104e Régiment d’Infanterie Territoriale – Roanne

 

Escadron Territorial des Dragons de la 13e C.A. – Saint-Etienne

Escadron Territorial de Cavalerie Légère de la 13e C.A. – Moulins

La 13e Brigade d’Artillerie est formée des 3 Régiments d’Artillerie de Campagne (R.A.C.).

16e R.A.C. à la 25e D.I., 36e R.A.C. à la 26e D.I. et 53e R.A.C. au 13e C.A.

 

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 14:46

13ème Région Militaire

Départements — Allier, Loire, Puy-de-Dôme, Haute- Loire, Cantal.

 13ème Corps d’Armée. Clermont-Ferrand.

25ème Division d’Infanterie — Saint Etienne

49ème Brigade d’Infanterie — Saint Etienne.

38e Régiment d’Infanterie — Saint Etienne, Lyon.

86e Régiment d’Infanterie — Le Puy.

50ème Brigade d’Infanterie —Roanne, Montbrison.

16e Régiment d’Infanterie — Clermont-Ferrand, Montbrison.

98e Régiment d’Infanterie — Lyon, Roanne.

1 escadron du 3e Chasseurs à Cheval — Clermont-Ferrand

Compagnie 13/1 du 4e régiment de Génie

26ème Division d’Infanterie — Clermont Ferrand

51ème Brigade d’Infanterie — Riom.

105e Régiment d’Infanterie — Riom.

121e Régiment d’Infanterie — Clermont Ferrand, Montluçon.

52ème Brigade d’Infanterie — Clermont Ferrand.

92e Régiment d’Infanterie — Clermont-Ferrand

139e Régiment d’Infanterie — Aurillac.

1 escadron du 3e Chasseurs à Cheval — Clermont-Ferrand

Compagnie 13/2 du 4e régiment de Génie

13ème Brigade d’Artillerie — Clermont-Ferrand

53e Régiment d’Artillerie de Campagne ; Artillerie du 13ème Corps d’Armée — 1re-12e batteries, Clermont-Ferrand

36e Régiment d’Artillerie de Campagne ; Artillerie divisionnaire de la 25ème Division d’Infanterie : 1re-9e batteries, Issoire

16e Régiment d’Artillerie de Campagne ; Artillerie divisionnaire de la 26ème Division d’Infanterie : 1re-9e batteries, Clermont-Ferrand

Régiments non endivisionnés

41e Bataillon de Chasseurs — Troyes

43e Bataillon de Chasseurs — Langres

50e Bataillon de Chasseurs — Langres

71e Bataillon de Chasseurs — Corlée (Langres)

4 escadrons du 3e Chasseurs à Cheval — Clermont-Ferrand

Compagnies 13/3, 13/4, 13/16, 13/21 du 4e régiment de Génie

13ème Escadron du Train des Equipages Militaires — Moulins

13ème Section de Secrétaires d’Etat-major et du Recrutement — Clermont-Ferrand

13ème Section de Commis et Ouvriers Militaires d’Administration — Clermont-Ferrand

13ème Section d’Infirmiers Militaires — Vichy

13ème Légion de gendarmerie — Clermont-Ferrand

 

 Dans la 13e région, mais ne faisant pas partie du 13e Corps

6e Division de cavalerie (une partie)

Divers régiments territoriaux

97e régiment d’infanterie territoriale — Riom

98e régiment d’infanterie territoriale — Montluçon

99e régiment d’infanterie territoriale — Clermont-Ferrand

100e régiment d’infanterie territoriale — Aurillac

101e régiment d’infanterie territoriale — Le Puy

102e régiment d’infanterie territoriale — Saint-Étienne

103e régiment d’infanterie territoriale — Montbrison

104e régiment d’infanterie territoriale — Roanne

Escadron territorial de dragons de la 13e région — Saint-Étienne

Escadron territorial de cavalerie légère de la 13e région — Moulins

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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 18:55

121e Régiment d'Infanterie de Montluçon et Clermont

121ri

 

En 1914 : casernement : Montluçon; 51e Brigade d’Infanterie; 26e Division d’Infanterie; 13e Corps d'Armée du Général Alix.

2 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte.

 

Ordre de mobilisation : Le 1er jour de la mobilisation est le dimanche 2 août. Son effectif est de 56 officiers, 216 sous-officiers et 3108 caporaux et soldats et 183 chevaux.

 

Le Régiment est enlevé par trois trains, au départ de la gare de Montluçon :

         - Le 7 août, à 19 h. 32, État-Major du Régiment, 1er Bataillon et E.M. et C.H.R..

         - Le 7 août, à 21 h. 32, 2e Bataillon.

         - Le 7 août, à 23 h. 32, 3e Bataillon.

Les 3 Bataillons arrivent et débarquent à Girancourt (88).

 

1914 : Vosges : Badonviller, Petitmont (14 et 15 août) Nouvelle page : Pertes : Officiers : 3 tués et 11 blessés ; Troupe : 53 tués, 327 blessés et 51 disparus ; Neufmaisons, Saint-Sauveur, Voyer (20 au 22 août) ; Bataille de la trouée de Charmes (août-septembre) : Combats de St Maurice-sur-Mortagne, Roville-aux-Chênes 25 au 31 août) : Pertes : Officiers : 2 tués et 9 blessés ; Troupe : 44 tués, 155 blessés et 38 disparus ; Rambervillers, Anglemont, Bois d’Anglemont (3 au 9 septembre).

Oise (septembre) : Carlepont (17 et 18 septembre) ; Pertes : 38 tués, 195 blessés et 4 disparus ; Plessis-de-Roye, Lassigny, Gruny, Parvillers, Fresnoy, Tilloloy, Le Cessier (20 septembre au 6 octobre) ; Pertes du 6/10 : 15 tués, 90 blessés et 317 disparus (La 12e Compagnie, dont l’effectif était de 9 sergents, 17 caporaux et 136 soldats, a disparu au cours de cette opération, à l’exception de 1 sergent et 17 hommes) ; Bois des Loges (8 au 14 octobre) ; Beuvraignes (18 octobre).

Bataille des Flandres  (13 novembre au 1er décembre.) : Noordschote, Poelkapelle, Saint-Julien, Bois du Grand Polygone, Mestock, Bois du Polygone, Zonnebeke.

Somme : Saint-Aurin (28/12), Marquivillers (31/12).

 

1915 : Somme : Armancourt, Marquivillers, Andechy, l’Echelle-Saint-Aurin, Guerbigny, Tilloloy, bois des Loges, Dancourt, Popincourt.

 

1916 : Oise (janvier-février) : Ribécourt, ferme de l’Ecouvillon et d’Attiche ; Bataille de Verdun (mars) : Esnes, Béthincourt, le Mort-Homme, ruisseau des Forges, ouvrages Alsace, Lorraine, Serbes et Place d’armes, boyau Béthincourt-Mort Homme (Pertes : 57 tués et 253 blessés) ; Oise (avril-juin) : Bois Saint-Mard, Tracy-le-Val-Quennevières ; Somme : Rouvroy-en-Santerre (juillet-août) ; Lihons, bois Triangulaire, Chaulnes (septembre-novembre) ; Pertes des 3 mois : Officiers : 6 tués et 15 blessés, Troupe : 234 tués, 762 blessés et 38 disparus.

 

1917 : Oise (janvier-mars) : Thiescourt, Bois de Thiescourt, La Chapelle-Saint-Aubin, Evricourt, Suzoy, Larbroye, Noyon ; Aisne (avril-juin) : Grugies, Côte 62, Savy ; Verdun (août) : le Bec de Canard, bois Camard, cote 304, tranchées Dorothée et Goetzen, ruisseau des Forges ; Pertes : Officiers : 8 tués et 10 blessés, Troupe : 102 tués, 442 blessés et 18 disparus ; Argonne (25 septembre-24 décembre) : Vauquois (Mamelon Blanc, Bois Noir et l’Aire), les Allieux, Bassenne, la Buante (16/10).

 

1918 : Verdun (février-mai) : Bezonvaux, ravin d’Hassoule, les Rousses, Damloup ; Oise (mai-juin) : Troësnes, Mosloy ; Secteur de Saint-Mihiel (juin-juillet) : Koeur-la-Petite ; Dompcevrin, Woimbey, les Mélèzes (jusqu’à septembre).

 

121ter

 

La fourragère lui est attribuée avec l'énoncé des citations à l'ordre de l'armée ci-dessous.

 

"Au cours des attaques des 4 et 6 septembre 1916 a, grâce à une parfaite coordination des efforts de tous, enlevé tous les objectifs qui lui étaient assignés, faisant preuve autant d'ardeur que de bravoure que d'ordre et de cohésion. Pendant une période consécutive de dix jours, sous un bombardement continu, a témoigné des plus solides qualités d'endurance et de fermeté, rejetant les contre-attaques de l'ennemi et maintenant intégralement ses conquêtes."

 

Citation à l'ordre de la 11e Armée, N° 900, en date du 20 septembre 1917 :

"Le 20 août 1917, sous le commandement du lieutenant-colonel BOURG, a enlevé le plateau de Pommerieux, à l'Ouest de la cote 304 et jusqu'au bois Camard, subissant des pertes élevées sur un espace balayé par l'artillerie ennemie et pris de flan par les mitrailleuses. S'est cramponné au terrain conquis, s'y est organisé malgré les plus violentes contre-attaques et a continué à progresser en enserrant de plus en plus les défenseurs de la position ennemie. A participé le 24 août, a l'enlèvement de la cote 304 et a atteint ses objectifs définitifs. Est resté sur le champ de bataille du 17 au 30 août, faisant preuve d'une endurance remarquable."

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21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 23:38

413ème Régiment d'Infanterie

Constitution, le 21 mars 1915 à Saint-Germain-Lembron (Puy-de-Dôme), sous les ordres du lieutenant-colonel NITARD, en majeure partie avec des éléments de la classe 1915.

 

À la 155e DI en avril 1915, puis à la 154e DI  jusqu’en nov. 1918

 

Compagnie Hors Rang, formée par le dépôt du 92e R.I. de Clermont-Ferrand ;

1ère Compagnie, formée par le dépôt du 38e R.I. de Saint-Etienne ;

2e Compagnie, formée par le dépôt du 86e R.I. du Puy ;

3e Compagnie, formée par le dépôt du 16e R.I. de Montbrison ;

4e Compagnie, formée par le dépôt du 92e R.I. de Clermont-Ferrand ;

5e Compagnie, formée par le dépôt du 105e R.I. de Riom ;

6e Compagnie, formée par le dépôt du 121e R.I. de Montluçon ;

7e Compagnie, formée par le dépôt du 98e R.I. de Roanne ;

8e Compagnie, formée par le dépôt du 139e R.I. d’Aurillac ;

9e Compagnies formée par les sections des 92e, 105e, 139e et 105e R.I. ;

10e Compagnie, formée par le dépôt du 37e R.I. de Troyes ;

11e Compagnie, formée par le dépôt du 156e R.I. de Troyes ;

12e Compagnie, formée par le dépôt du 162e R.I. d’Aubusson.

 

Son effectif est de 51 officiers, 214 sous-officiers, 3031 hommes de troupe et 51 chevaux.

 

Le 1er Bataillon cantonne à Lempdes (43), les autres unités à Saint-Germain-Lembron, sauf les 11e et 12e Cies logées au Breuil.

 

Le 1er avril 1915, le Régiment quitte Saint-Germain-Lembron. Le 1er Bataillon s’embarque à Arvant (43), les autres vont, par voie de terre, à Issoire. Le 413e se trouve réuni à Montluel (01), le 2 avril au matin.

Le lendemain il s’embarque de Montluel à destination de la gare régulatrice de Creil. Le 14, tout le régiment cantonne à Corbie (Somme).

 

D’avril à fin septembre 1915, le Régiment prend les tranchées, en compagnie d’autres régiments, dans le but de familiariser progressivement les jeunes troupes avec le service de tranchée et la vie militaire au front. Il sera successivement à Fontaine-lès-Cappy, Lihons, Foucaucourt-Herleville.

 

 

1915 Somme (avril à septembre) : Fontaine-lès-Cappy, Lihons, Foucaucourt-Herleville.   Opérations en Artois (septembre-novembre) : bois en Hache, Souchez (fin novembre, les pertes du régiment sont de 248 tués, 618 blessés et 7 disparus).

Du 30 novembre 1915 au 30 mars 1916, le Régiment, reformé après les pertes qu’il a subies, est successivement mis au repos et à l’instruction.

 

1916 Alsace (novembre 1915-mars 1916) : Largitzen, Hirsbach.   Verdun (avril-juillet) : Watronville (11/03), 2e Bataillon au Bois Fumin (29/07), 3e Bataillon à Vaux-Régnier (30/07)   ( le 1er août les pertes pour ces 2 bataillons s’élèvent à 10 tués, 37 blessés et 1059 disparus, dont 25 officiers). Argonne (août-septembre) : bois d’Hauzy, Vienne-le-Château puis Verdun (décembre-janvier 1917) : Caurières, Bezonvaux (En 3 semaines, du 25 décembre 1916 au 18 janvier 1917, le froid, la boue et les bombardements incessants occasionnent des pertes a régiment : 43 tués, 400 blessés, 1 disparu et 327 évacués pour pieds gelés).

 

1917   Somme (février) Rosières-en-Santerre, La Plaine. Aisne (avril-août) : Bois des Loges, Craonne, plateau de Californie (mai)(du 8 au 24 mai 99 tués, 359 blessés et 120 disparus) ; puis plateau de Vauclerc (juin-juillet) puis Tranchées du Moulin de Laffaux, forêt de Pinon (août-18 novembre) puis Vaux-Fluquières (décembre) certains soldats, en limite d’âge, partent pour le 8e régiment territorial (hist. Du 8e RIT)

 

1918 Benay secteur de Saint-Quentin, Urvillers (janvier)   Vosges (février-mars) : Saint-Dié, Rougemont, Corcieux      Belgique : Secteur Locre-Dranoutre (Du 23 au 30 avril les pertes du régiment s’élèvent à 123 tués, 556 blessés et 812 disparus. 1491 hommes, dont 36 officiers, sur les 2100 environ engagés. Le 1er Bataillon se bat jusqu’au dernier homme).  Marne – Région de la Vesle (27 mai) : Jonchery, Hourges, Vandeuil (Le 2e et 3e Bataillon, pour se dégager, chargent à la baïonnette, sont anéantis presque en entier), Serzy côte 201 (Pertes totales de 1178 hommes et 38 officiers). (Juin-septembre) : Raulecourt (Meuse), Serre (Meurthe-et-Moselle). Champagne (fin septembre-octobre) :Saint-Souplet-sur-Py, Croix, Saint-Sulpice, Petit-Belloy, cote170, cote 145, Ardennes : Hauviné (08/10), Ménil-Annelles (12/10).

 

En résume, le 413e R.I., né au printemps 1915, a pris part depuis cette date à toutes les grandes actions engagées sur le front de la Belgique aux Vosges. Il a brillamment tenu sa place dans la division de choc dont il fait partie et dont la réputation est établie chez nos ennemis eux-mêmes. Remplissant parfois des missions glorieuses mais obscures, il a mérité les éloges de tous les chefs sous les ordres desquels il a servi, et a été cité deux fois à l'ordre de l'armée. Décimé en maintes reprises, reformé avec des éléments d'âge et de provenance les plus divers, il a toujours su retrouver, à l'exemple de ses devanciers tombés au champ d'honneur, une cohésion, un esprit de corps qui en font un régiment de premier ordre.

Son jeune drapeau ne porte pas de nom de bataille ; mais, au cours de ces quatre rudes années de guerre, les soldats du 413e R.I. ont eu constamment les yeux fixés sur la seule devise qui flotte dans ses plis tricolores :

 

« HONNEUR ET PATRIE »

 

Le drapeau est confié au 92e R.I. Il a pris part aux fêtes de Paris (14 juillet 1919), où il a eu l'honneur de passer sous l'Arc de triomphe. A Clermont-Ferrand, lors du retour du 92e revenu de la rive droite du Rhin, le drapeau du 413e a eu sa part de gloire, car il portait à sa hampe la croix de guerre avec palmes et la fourragère.

Vous tous qui avez appartenu au 413e, saluez bien bas le drapeau du régiment, car c'est à l'ombre de ses plis que sont morts en héros 36 officiers et 1.286 sous-officiers, caporaux et soldats. Leur sacrifice n'a pas été inutile, car il a procuré à la France « LA VICTOIRE ».

 

Historique du 413e Régiment d'Infanterie - Maison Alfred MAME et Fils –  Imprimeurs – Tours. Numérisation P. Chagnoux – 2009.

Mémoire des Hommes – Journal des Marches et Opérations du 413e Régiment d’Infanterie.

http://www.chtimiste.com/

http://jeanluc.dron.free.fr/th/historiques.htm

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 22:04

92e Régiment d’Infanterie

 

Il y a cent ans naissaient les « Gaulois »

Il faut remonter plus de deux cent vingt années en arrière pour trouver l’origine du 92e régiment d’infanterie. Mais, ce n’est qu’en 1791 que le chiffre 92 fait pour la première fois son apparition. Quant à l’affiliation aux guerriers arvernes, elle est intervenue bien après que le régiment se soit définitivement installé, en 1881, à Clermont-Ferrand…

            Entre-temps, l’Histoire a fait son œuvre, des campagnes du Roi-Soleil jusqu’aux opérations en Afrique du Nord, en passant par la bourrasque révolutionnaire, l’épopée napoléonienne et les deux conflits mondiaux. Le sang et les larmes ont ponctué ce cheminement au travers des querelles des nations, mais aussi l’héroïsme et la gloire, auxquelles le drapeau du régiment doit ses broderies d’or et ses deux croix de guerre.

            Depuis plus de deux siècles et sous ses différentes appellations, le 92e R.I. a été mêlé à tous les soubresauts de l’Europe. Il a combattu pour la France, bien sûr, mais il a surtout combattu pour la paix et la liberté. Et, au prix de la vie de bien de ses soldats, le succès des armes du régiment d’Auvergne fut grand.

 

Des racines anglo-saxonnes et transalpines

            Le premier ancêtre du 92e R.I. est d’origine anglo-saxonne puisqu’il s’agit du régiment Royal-Irlandais, créé en 1661 par Charles II d’Angleterre et passé au service de la maison de France, en 1698, sous le nom de régiment de Walsh. C’est ce régiment qui, en 1745, à Fontenoy, participera à la première charge à la baïonnette de l’histoire de l’infanterie.

            Les années passent et, en application d’un décret adopté par la Constituante, le 18 août 1790, les corps de l’infanterie française abandonnent leurs noms, le 1er janvier 1791, et ne conservent que le numéro d’ordre correspondant à leur ancienneté. C’est ainsi que le Walsh devient le 92e R.I., numéro sous lequel il effectuera la quasi-totalité des campagnes de la Révolution, du Consulat et de l’Empire. Le 92e « napoléonien » est dissous en 1815, après Waterloo.

            Descendant du Walsh, certes, le 92e a cependant une deuxième filiation, latine celle-là, avec le Royal-Italien. Celui-ci, créé en 1671, devient en 1788 le 1er bataillon de chasseurs royaux de Provence puis, en 1794, la 17e demi-brigade légère et, enfin, le 17e régiment d’infanterie légère. Dissous en 1814, le 17e léger est reformé en 1820 et, en 1845, les 25 régiments d’infanterie légère existant alors sont transformés en régiments d’infanterie (lesquels étaient déjà au nombre de 75). Le 1er léger devint ainsi le 76e R.I., le 2e léger le 77e R.I. et le 17e léger reçut l’appellation du 92e R.I., reprenant ainsi les traditions du régiment dissous en 1815 et descendant du Royal-Irlandais et du Walsh.

            La boucle est ainsi bouclée et c’est ce même 92e R.I. qui est aujourd’hui à Clermont depuis un siècle. A noter que le 92e régiment d’infanterie a pris définitivement son nom alors qu’il bataillait en Crimée avec les armées du Second Empire (1854-1856).

 

L’installation en Auvergne

            Confirmant les bruits qui couraient dans la ville de Clermont quant à une éventuelle installation d’un autre régiment à la place du 139e de ligne, le ministère de la Guerre ordonne, en septembre 1881, un mouvement de troupes dans le but d’un changement de garnison.

            C’est ainsi que le 139e de ligne quitte Clermont le lundi 24 octobre 1881 et part occuper la caserne vacante par le départ du 92e R.I. de Lyon. Chassé-croisé, donc, qui voit les principaux éléments du 92e s’installer à Clermont tandis que le dépôt du régiment, cantonné à Aurillac, rejoindra la capitale auvergnate par la suite.

            En cette année 1881, le 92e R.I. est un régiment important, comprenant douze compagnies. Il prend ses quartiers à la caserne d’Assas, là où se trouve actuellement la cité administrative, le quartier Desaix étant, lui, occupé par un régiment d’artillerie. A cette époque, déjà, les compagnies effectuaient exercices et manœuvres entre Clermont et la Fontaine-du-Berger.

            Pour la petite histoire, soulignons que c’est le dimanche 30 octobre 1881 qu’un détachement du 92e R.I. arrive rue de la Treille, à Clermont, et dépose le drapeau chez le colonel Prouvost, alors chef de corps. L’article de la chronique locale est tout à l’honneur du régiment puisqu’on peut y lire : « On admirait beaucoup l’excellente tenue de ces braves soldats qui, sans les faire oublier, sauront certainement remplacer leurs frères d’armes du 139e R.I. ». Cent ans plus tard, on ajoutera que le 139e a été bien remplacé mais aussi qu’il a été oublié. Ainsi va la vie…

            D’ailleurs, le 92e de l’époque ne délaissa rien qui puisse favoriser son intégration dans la ville. Par exemple, dès le 4 décembre 1881, le régiment participa à des festivités clermontoises et sa musique donna son premier concert en interprétant Les dragons de Villars (Aujourd’hui marche du 92e R.I.).

 

Les deux guerres

            Le 92e R.I. quitte Clermont le 9 août 1914 pour la guerre la plus meurtrière qui n’ait jamais eu lieu. Le régiment est d’abord engagé dans les Vosges, puis en Allemagne, devant Sarrebourg. Mais la ruée allemande est la plus forte et le 92e se retrouve sur la Marne, en septembre. En novembre il est en Belgique (Ypres et Zonnebecke), et puis vient 1916 et Verdun où le régiment fera trois « séjours », jusqu’en 1918, se battant entre-temps sur la Somme et sur l’Ourcq.

            En trois occasions (Bois des Corbeaux, position de Chaulnes et la redoutable cote 304) la conduite au feu du 92e lui vaut une citation à l’ordre de l’armée, et le drapeau du 92e R.I. est l’un des premiers drapeaux français à être décoré de la fourragère. A ce titre il est d’ailleurs présent à Paris lors de la revue du 14 juillet 1917.

            Sur les 36 officiers, 49 sous-officiers et 2.056 hommes du rang partis plus de quatre ans auparavant de Clermont, beaucoup avaient trouvé la mort au jour de l’armistice (dont deux chefs de corps, les lieutenants-colonels Knoll et Macker).

            Ceux qui avaient revêtu successivement le pantalon garance puis la tenue bleu horizon pensaient bien avoir fait là « la der des der »… Et pourtant, vingt ans plus tard, l’Europe sombrait à nouveau dans la tourmente et le 92e R.I. devait encore une fois quitter la caserne d’Assas.

            Après quelques accrochages dans l’Est de la France, le régiment est envoyé dans le Pas-de-Calais où commença la longue attente de l’hiver 1939-1940, et ce jusqu’au 10 mai 1940 où les forces allemandes s’abattent brutalement sur les Pays-Bas, la Belgique et, bien sûr, la France.

            Le 92e se bat avec une belle énergie autour d’Anvers, mais doit se replier sur l’Escaut et le canal de la Sensée où il fait preuve d’une ardeur peu commune au combat. Puis c’est la défense (sans espoir) de Lille où le régiment gagne une nouvelle citation à l’ordre de l’armée et se voit rendre les honneurs par la Wehrmacht. Parallèlement, un détachement du 92e est parvenu à s’échapper et à s’embarquer à Dunkerque avec le drapeau. Mais le bâtiment sur lequel se trouvait l’emblème du régiment (le torpilleur Sirocco) est coulé, tragédie faisant 680 disparus.

            La démobilisation ou la captivité attendent les survivants du 92e pour le restant du conflit, alors que le régiment, à l’initiative d’une poignée d’hommes, se reconstitue dans la clandestinité, en 1943, pour participer aux combats de la libération de l’Auvergne.

            Là prennent fin cent cinquante ans de péripéties que les noms suivant viennent rappeler sur les plis du drapeau du régiment : Rivoli 1797, Austerlitz 1805, Iéna 1806, Constantine 1837, Ypres 1914, Verdun 1916-1917, la Somme 1916, l’Ourcq 1918, Résistance Auvergne 1944.

 

Journal La Montagne du 11 septembre 1981

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 10:07

97ème Régiment d’Infanterie Territoriale

Casernement ou ville de regroupement : Riom, 13ème Corps d’Armée.
Constitution : 4 bataillons, puis 3 en octobre 1914, puis 2 en juillet 1916.
A la 96e Division d’Infanterie Territoriale, de septembre 1914 à juin 1915. Rattaché au 6e Corps d’Armée jusqu’en août 1918. Création d’un bataillon de marche, puis les bataillons sont affectés aux 21e et 154e D.I. jusqu’en novembre 1918.
Le 4e Bataillon est affecté à la place de Besançon, jusqu’au 11 novembre 1914. A partir de cette date il appartient au 98e Régiment Territorial de Marche.
Le 16 août 1914, le Régiment mobilisé quitte Riom pour Lyon, pour les 3 premiers Bataillons, et Besançon pour le 4e. Ces 3 Bataillons sont affectés à la défense de la place de Lyon.
Ses soldats ont entre 34 et 39 ans et sont originaires pour la plupart du Puy-de-Dôme ou de Charente-Maritime.
1914 : Marne (15 octobre – fin décembre): Wez, Thuisy, Beaumont-sur-Vesle, Les Petites-Loges.
1915 : Secteur de Reims (Janvier-10 juin) : Les Marquises, Prunay, Sept-Saulx, Villers-Marmery. Meuse (juin-août): Rupt-devant-Saint-Mihiel, Bois Chevalier, Dompcevrin, Marcaulieu, Louvent, La Gauffière, Barmont, Grande et Petite Selouze. Champagne (septembre-décembre): Souain, Butte de Souain, Bois Sabot, Bois de l’Obus, Suippe, après l’offensive de septembre, nettoyage des champs de bataille.

 

1916 : Même secteur que depuis septembre 1915. Verdun (juin-août) : Ravin des Vignes, Fleury-devant-Douaumont, Fort de Souville. Somme (septembre-décembre) : Monacu, Curlu, Frise.

 

1917 : Au service des routes de la 6e Armée, dans l’Aisne, en prévision de l’attaque du Chemin des Dames en avril. Puis à la 7e Armée à partir de juillet.

 

1918 : Mis à la disposition du Génie : Assainvillers, Marquivillers, Lunéville, Villacourt.

En juillet, le Régiment est supprimé.

 

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 09:13

Le 4 septembre, on cesse de reculer ; le 5, cantonnement à Longperrier,  le régiment se porte en avant ; et le 6 au matin, par une belle journée ensoleillée, le 216e avance avec un élan irrésistible, attaque le boche surpris, dont il culbute les avant-gardes à Oissery, on continue le soir à marcher dans la direction de Brégy en combattant. Les pertes sont légères, et dues surtout aux obus à balles. Le régiment progresse, atteint et dépasse Fosse-Martin et la ferme de Nogeon.

216e-RI-septembre-1914.JPG

Les journées des 7 et 8 septembre sont très dures. Les chaînes de tirailleurs qui manœuvrent avec une correction admirable, sont couchées sur le sol par des rafales de mitrailleuses. Les pertes sont sévères. Presque tous les chefs sont hors de combat. Le 216 à essayer de progresser quand même. Un ennemi invisible, retranché dans les talus d’une route nationale, l’oblige chaque fois à se coucher, avec ses terribles mitrailleuses. C’est alors que les « gros noirs » font leur apparition qui, avec leur bruit effrayant et leur entonnoir énorme, ébranlent les nerfs les mieux trempés. Maudits champs de betteraves ! Que de braves chefs y dorment leur dernier sommeil. Cinq officiers sont tués, seize sont blessés.

En outre le 75 ignorant jusqu’où a pu progresser la chaîne tire sur nos propres éléments avancés, et leur enlève toute velléité de continuer l’attaque.

Heureusement la nuit vient. Ce qui reste du régiment peut se reformer à quelques centaines de mètres à l’arrière, alors que tout l’horizon est embrasé par les villages et les meules de blé qui brûlent.

La moitié de l’effectif du régiment est hors de combat. Le Lieutenant d’approvisionnement Monneyron apporte des quartiers de viande que personne ne peut et ne songe à faire cuire. Seul le tabac est le bienvenu.

Brisé par les émotions de ces trois journées de combat, le régiment s’endort d’un sommeil de plomb.

 

Le 9 septembre, le Régiment a perdu la moitié de son effectif de départ. Il reste 14 officiers sur 37 et 1.146 hommes sur 2.202.

 

Extrait de l’historique du 216e Régiment d’Infanterie, numérisé par Lucius WRAGHT.

Extrait du Journal des Marches et Opérations du 216e Régiment d’Infanterie. 

 

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 09:58

16ème Régiment d’Artillerie de Campagne.

16e-RA-Issoire--1-.jpg

Casernement en 1914 : Issoire. Le Régiment appartient au 13ème Corps d’Armée, 13ème Brigade d’Artillerie de la 26ème Division d’Infanterie.

Citations à l’Ordre de l’Armée, de la Division.

 

Composé de 3 groupes de 3 batteries de 75 (36 canons).

Le 1er groupe du Commandant Magnié a l’effectif de 482 hommes et 527 chevaux, le 2e du Commandant Mestre est composé de 513 hommes et 519 chevaux et le 3e du Commandant Claudot a 46 sous-officiers, 481 hommes et 514 chevaux.

 

Ordre de mobilisation : En juillet 1914, le 16e Régiment d’Artillerie exécutait au camp de la Courtine des manœuvres d’ensemble, lorsque l’ordre  vint de les interrompre et de rejoindre en hâte la garnison d’Issoire.

Le 1er jour de la mobilisation est le dimanche 2 août. Les opérations de mobilisation s’exécutèrent dans le plus grand ordre et furent terminées le 7 août, dans la matinée.

L’embarquement eut lieu les 7 et 8 août à Issoire.

Le débarquement se fit dans les Vosges. Mis à la disposition de la 26e Division, le Régiment fut concentré le 13 dans la région de Raon-l’Etape.

 

1914 : Opérations des 1ère et 2e Armées : Bois de Voyer (15 août), Cirey-sur-Vezouze, Hartzwiller (20 et 21 août), Doncières (25 août). Région de Senlis : Liancourt et Montataire (14 septembre), Mis à la disposition du ive Corps d’Armée : Le Quesnoy (29 septembre au 14 octobre). Lassigny (23-24 octobre). Région Sud de Dunkerque (14 novembre). Puis Zonnebecke et Broonseinde (Novembre). A partir du 26 décembre : Tilloloy (1er groupe), Dancourt-Popincourt (2e groupe), Andechy et l’Echelle-Saint-Aurin (3e groupe).

 

1915 : Sans changement. Le 3e groupe quitte Andechy pour Tilloloy (15 septembre).

 

1916 : Bois des Loges (1er groupe), Roye-sur-Matz, Givry (2e groupe), (15 au 23 janvier) ; Bataille de Verdun : Montzéville, Esnes (1er et 2e), Bois des Corbeaux (3e) et de Cumières (du 6 au 30 mars) ; Bois d’Avocourt (2e groupe à partir du 20 au 30 mars) ; Pimprez, Bailly, Tracy-le-Mont (10 avril au 25 juin) ; Le 15 juillet le Régiment est mis à la disposition du 10e C.A. : 1er et 2e groupes à Rouvroy, 1er groupe à Méricourt (20 juillet). Retour à la 26e Division : Santerre : La tour Carrée au Sud de Lihons (26 août au 29 novembre) ; le 1er groupe reste jusqu’au 7 décembre.

 

1917 : Oise : Plateau de la Ceuse (1er et 2e), Plateau Saint-Claude (3e) (18 janvier) ; Le 17 mars : 1er groupe au Sud-Ouest de Rue Mélique, 2e au Nord de la Maison de l’Espion et le 3e au Sud du Bois du Pélican (Est de Plémont) ; 23 mars : 1er à l’Ouest d’Ognes, 3e à Viry-Moureuil ;  Attaque de la ligne Hindenburg (6 avril) ; Holnon (17 mai) ;  Verdun : Bois de la Hesse (7 août au 26 septembre), Vauquois (2 octobre 1917 au 3 janvier 1918).

 

1918 : Bois de la Caillette, ravin Chambitoux, batterie de l’Hôpital (2 février au 3 mai) ; Trilport, la Ferté-sous-Jouarre, Lizy-sur-Ourcq, la Ferté-Milon (31 mai

Au 21 juin) ; Saint-Mihiel (25 au 27 juin) ; Forts de Troyon, de Liouville (28 juin-22 septembre) ; Verdun : Ravins de la Caillette, du Chien (23 septembre-Octobre)

 

Le 3 août 1919, le Régiment est de retour à Issoire.

 

Citations :

 

Citation de la 1re Batterie à l’ordre de la Division, N° 43 en date du 8 février 1915 :

« La 1re batterie du 16e Régiment d’Artillerie commandée par le capitaine Gonnard : Sous un bombardement violent d’obus de gros calibre, tout le personnel de la batterie a donné un bel exemple de sang-froid et de courage, en exécutant les réglages et tirs que la capitaine-commandant dirigeait et en éteignant ainsi le feu de la batterie ennemie. »

 

Citation à l’ordre de la 6e armée, en date du 24 juin 1918 :

« Régiment remarquable par sa ténacité au combat, son endurance et son dévouement à l’infanterie. Après s’être maintes fois distingué sous le commandement du lieutenant-colonel Bouquillon, vient pendant cinq jours de bataille, de se faire remarquer sous les ordres du lieutenant-colonel Rebois, par la rapidité de son déploiement, ses tirs contenus sous les bombardements toxiques ou autres, même à proximité immédiate de l’ennemi, contre lequel il dut se défendre au mousqueton. »

 

Citation à l’ordre de la Division :

« Sous les ordres du lieutenant-colonel Rebois, au cours de la période de combats du 12 septembre au 20 octobre, à St-Mihiel, puis au bois des Caures, a fait preuve à nouveau en liaison intime avec l’infanterie, de ses belles qualités d’endurance et de joyeux entrain. Vigoureusement entraîné par ses officiers, a exécuté, malgré tous les obstacles, des changements de position hardis et des tirs judicieux qui lui ont permis de donner à l’infanterie un appui toujours efficace au cours de sa progression. »

 

16e-RA-Issoire--2-.jpg 16e-RA-Issoire--3-.jpg 


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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 10:35

Son premier contact avec l'ennemi : Voir le lien Sarrebourg 20 août 1914

16ème Régiment d’Infanterie.


16ri Estaing

 


Casernement en 1914 : 1er et 2e Bataillons à Clermont-Ferrand, 2e Bataillon à Montbrison. Le Régiment appartient au 13ème Corps d’Armée, 25ème Division d’Infanterie, 50ème Brigade d’Infanterie.

3 Citations à l’Ordre de l’Armée. Fourragère verte.

 

Ordre de mobilisation : Le 1er jour de la mobilisation est le dimanche 2 août. A 23 h. 15, départ des 2 Bataillons pour la gare de Clermont. A 0 h. 35, départ du train enlevant ces deux Bataillons. Arrivés à Montbrison à 8 h. 35, ils s’installent dans leurs cantonnements (Le 1er à Moingt, les deux autres à Montbrison).

Le 5 août 1914, à 18 heures, la mobilisation du 16e Régiment d’Infanterie est achevée. Aux trois classes de l’active 1911, 1912 et 1913, et aux militaires de carrière, viennent se joindre les classes les plus jeunes de la réserve, et des officiers de complément. Son effectif est alors de 69 officiers, 193 sous-officiers, 3118 hommes de troupe et 178 chevaux.

 

Le 6 août, de la gare de Montbrison, le Régiment est enlevé par trois trains :

         - A 14 h. 03, État-Major du Régiment, Compagnie Hors Rang, 1ère Section de Mitrailleuses et 1er Bataillon.

         - A 18 h. 29, 2e Bataillon et 2e Compagnie de Mitrailleuses.

         - A 21 h. 30, 3e Bataillon et 3e Compagnie de Mitrailleuses.

Les 3 Bataillons arrivent et débarquent à Harol (88).

 

 

1914 : Bataille de Morhange : Sarrebourg, Lorquin (18-20 août). Trouée de Charme : (fin août- septembre) Bois de la Pucelle, Saint-Maurice-sur-Mortagne, Xaffévillers, Hardancourt,

Doncières. Picardie : (Septembre-octobre) Dreslincourt, Bailly, Plessier-de-Roye, Lassigny, ferme de Haussu, ferme de Sébastopol (15-17 septembre). Somme : (octobre-novembre) Beuvraignes, Tilloloy.


1915 : Vallée du Matz : (Janvier-septembre) Cuvilly, Mortemer, Cagny de mars à septembre. Oise : (octobre à janvier 16) Ribécourt, Attichy.

 

1916 : Bataille de Verdun : Béthincourt, Mort-Homme, Avocourt (mars-avril). Somme : (octobre-novembre) Chaulnes, Chilly, Méhoncourt (décembre). Bataille de la Somme : Bois de Chaulnes, le Pressoir, Ablaincourt (juillet-août).

 

1917 : Oise : (Janvier-mars) Lassigny. Verdun : Cote 304, bois d’Avocourt (août). Verdun : (décembre 1917 à février 1918) Bezonvaux, bois d’Hardaumont.

 

1918 : Argonne : (Février-avril) Vraincourt, Fille Morte. Verdun : (avril-juillet) bois des Corbeaux, Cote 344. Nord de Soissons : (Juillet-octobre) Saint-Rémy-Blanzy, Cuiry-Housse, Lesges, Limé, Augy.

 

Nombreuses citations obtenues au cours de la guerre 1914 – 1918 par le 16e R.I. et par des fractions constituées de ce Régiment.

 

Après l’occupation des Pays Rhénans, il s’embarque en 3 trains, les 3, 4 et 5 septembre 1919, en direction de Montbrison.


Citations du Régiment:


Ordre n° 900 de la 11e Armée, du 20 septembre 1917 :

« Les 20 et 21 août 1917, sous les ordres du Lieutenant-Colonel COLOMBAT, a enlevé brillamment et d’un seul élan, les objectifs qui lui étaient assignés, sans souci des pertes, des bombardements et des nappes de gaz, a réduit tous les nids de mitrailleuses, capturé 260 prisonniers, dont 9 Officiers, ramené 10 mitrailleuses et 1 canon de tranchée. A rejeté 5 contre-attaques en faisant encore des prisonniers et a maintenu toutes ses positions. »

 

Ordre n° 342 de la 10e Armée, du 27 septembre 1918 :

« Régiment qui s’est maintes fois signalé au cours de la campagne. Le 29 juillet 1918, sous les ordres du Lieutenant-Colonel COLOMBAT, avec un magnifique esprit d’abnégation et une ardente foi patriotique, s’est porté sous un bombardement d’une violence extrême, à l’attaque du village de Grand-Rozoy, dont il s’est emparé de haute lutte, après avoir bousculé l’ennemi sur une profondeur de plus de deux kilomètres, capturant ou détruisant tous les nids de mitrailleuses et refoulant l’adversaire au-delà d’une ligne de tranchées et de réseaux fortement défendus. S’est maintenu sur ses positions malgré de nombreuses et très violentes contre-attaques menées jusqu’à la nuit par des troupes de la Garde, dont il n’a pu briser l’élan que par des luttes corps à corps. Le 1er août 1918, chargé de couvrir le flanc gauche de deux Divisions, a réalisé sa mission avec succès, contribuant ainsi à la retraite de l’ennemi, auquel une de ses patrouilles a enlevé toute une batterie de 77. Le 3 août 1918 au matin, après avoir marché toute la nuit, à atteint les objectifs qui lui avaient été assignés, dans le minimum de temps et malgré de violents tirs de barrage. Au cours de ces opérations, a pris à l’ennemi : 220 prisonniers, 40 mitrailleuses lourdes, 50 mitrailleuses légères, 4 canons de 77, 6 minenwerfer et 2 dépôts de munitions. »

 

Ordre n° 556 de la 3e Armée, du 6 novembre 1918 :

« Régiment animé d’un bel esprit de sacrifice, ayant un profond sentiment du devoir et l’ardente volonté de vaincre. Sous les commandements successifs du Chef de Bataillon RENAUD d’AVÈNE des MELOIZES et du Lieutenant-Colonel COLOMBAT, et au lendemain d’un brillant succès lui ayant occasionné de lourdes pertes, a pendant deux mois, sans répit et sans soucis de nouvelles pertes, poursuivi avec une grande ténacité et un mordant remarquable, la conquête de tous ses objectifs sur une profondeur de 15 kilomètres. A franchi deux rivières sous le feu des mitrailleuses et sous de violents bombardements ; a repris deux villages, a contribué à l’enlèvement du centre de Braisne, à la reprise de la tête de pont très importante de Vailly et, quelques heures avant d’être retiré de la bataille, a brillamment enlevé le village d’Ostel, très solidement défendu par des mitrailleuses. »

 

Citations des Fractions :

 

Ordre n° 306 de la 3e Armée, du 30 avril 1917 :

La 11e Compagnie du 16e Régiment d’Infanterie est citée à l’Ordre de l’Armée :

« Le 13 avril 1917, sous les ordres du Capitaine PEIRIOLE, s’est portée à l’assaut des tranchée allemandes avec une résolution héroïque. A atteint la deuxième tranchée malgré un violent tir d’artillerie et le feu de nombreuses mitrailleuses. A repoussé une contre-attaque ; puis, débordée sur ses deux flancs par une seconde, se défendit avec une énergie digne de tout éloge, les hommes luttant jusqu’à la mort et faisant subir aux allemands de très lourdes pertes. »

 

Ordre n° 306 de la 3e Armée, du 30 avril 1917 :

La 1ère Compagnie du 16e Régiment d’Infanterie est citée à l’Ordre de l’Armée :

« Le 13 avril 1917, sous les ordres de son Chef, le Capitaine VOISIN, s’est portée avec un ordre et une résolution dignes des plus grands éloges à l’attaque de la position ennemie. S’est emparée de trois tranchées successives, a résisté pendant une heure et demie de combat corps à corps, à plusieurs contre-attaques allemandes et n’a regagné, pas à pas, sa base de départ qu’après avoir rempli sa mission et après avoir causé à l’ennemi les pertes les plus graves. »

 

Ordre n° 1023 de la 2e Armée, du 17 décembre 1917 :

Le Peloton de Grenadiers d’élite du 3e Bataillon du 16e Régiment d’Infanterie est cité à l’Ordre de l’Armée :

« Sous le commandement du Sous-lieutenant FONTLUPT, des sergents GROUT, COUDEYRAT et DAVID, a, du 11 au 24 novembre 1917, effectué quotidiennement des reconnaissances, tendu des embuscades de jour et de nuit, étudiant avec patience et ténacité les lignes ennemies et les habitudes des occupants.

Le 29 novembre 1917, sans préparation d’artillerie, s’est audacieusement élancé à l’assaut d’un petit poste, franchissant 80 mètres de réseaux, s’ouvrant un passage dans une grille métallique de 2 m. 50 de hauteur et situé à moins de 10 mètres des sentinelles ennemies. Celles-ci s’étant repliées, en tirant des coups de feu, a pénétré plus avant dans la position à la recherche d’abris occupés, en a fouillé plusieurs et, après un combat à la grenade, a réussi à ramener dans nos lignes 9 prisonniers. »

 

Ordre Général n° 103 du Groupement du Général de BAZELAIRE (Armée de Verdun), du 17 mars 1916 :

Le 16e Régiment d’Infanterie faisant partie de la 25e Division d’Infanterie :

« Sous un bombardement dont l’intensité dépasse toute idée, après des jours et des nuits de combat sans trêve ni répit, les troupes de la 25e Division ont barré la route à l’ennemi.

Soldats d’Afrique et soldats de France, défenseurs de Béthincourt, de Cumières et de Mort-Homme, l’âme haute comme l’âme de leur Général, sont rentrés dans la grande bataille de Verdun pour préparer la Grande Victoire. »

 

Citation à l’Ordre de la Division, n° 110 du 19 mai 1915 :

Le Groupe d’éclaireurs du 2e Bataillon du 16e Régiment d’Infanterie :

« Sous la conduite de son Chef, le Sous-Lieutenant de BREIL, a réussi à gagner, en rampant, le boyau de communication d’un poste allemand que l’on devait enlever. Après avoir cisaillé les fils de fer, s’est élancé sur le poste et a pris la plus large part à son enlèvement et à la mise hors de combat de tous ses défenseurs. »

 

Citation à l’Ordre du 17e Corps d’Armée, n° 60 du 9 janvier 1918 :

La 6e Compagnie du 16e Régiment d’Infanterie est citée à l’Ordre du C.A. :

« Compagnie d’élite, qui, sous le commandement du Lieutenant THOMAS, a donné de nouvelles preuves de son endurance, de sa magnifique bravoure et de sa volonté de conserver le terrain dont la garde lui avait été confiée, en repoussant toujours avec succès, sous un bombardement violent et dans une situation matérielle des plus précaires, plusieurs attaques ennemies menées par des troupes spécialement entraînées. »

 

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 11:36

38ème Régiment d'Infanterie de Saint-Etienne

 

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En 1914, le 38e Régiment d’Infanterie est en casernement à Saint-Etienne. Il appartient à la 49e Brigade d’Infanterie de la 25e Division d’Infanterie, jusqu’à juin 1915, laquelle dépend du  13e Corps d'Armée. Après cette date il est affecté à la 120e D. I. nouvellement créée, et ceci jusqu’à novembre 1918.

Il est constitué de 3 bataillons.

3 citations à l’ordre de l’armée, 1 au corps d’armée, 1 à la division, fourragère verte.

 

Le 5 août 1914, le Régiment s’embarque à la gare de Saint-Etienne. Il est constituait en majorité de mineurs du bassin de la Loire, de cultivateurs des plaines du Forez, des montagnards du Velay et de l’Auvergne.

Il est dirigé sur la Lorraine. Et le 8 et 9 août il cantonne à Dompaire (Vosges).

  

 

1914 : Bataille de Sarrebourg : Ancerviller (le 14 août, son premier contact avec l’ennemi, il subit des pertes énormes : (411 tués ou blessés, 13 officiers hors de combat), Lorquin, Bertrambois et la forêt de Hesse (18-20 août), Brouderdorff (20-21 août), Baccarat (24 et 25 août), combats de Roville-aux-Chênes (26 août) et de Doncières (27 août). 900 h. hors de combatOise (septembre-octobre.) : Ecouvillon, combat de Machemont (17/09), Antoval et la Cote 113, Le Hamel, Dreslincourt, Cambronne, Ribécourt, attaque de Dreslincourt    puis secteur de Ribécourt, Dreslincourt (novembre-décembre)

 

1915 : Oise (janvier-novembre) : secteur de Hamel-Ribécourt, Dreslincourt, Antoval, Cambronne, Béthancourt. Somme (décembre 1915 : Devant Roye, secteur Grivillers-Dancourt.

 

1916 : Somme (janvier-février) : Grivillers, Dancourt. Bataille de Verdun (février-mars) : Eix, Tavannes, fort de VauxAisne (avril-août) : Bitry, Moulin-sous-Touvent, ferme Victor. Somme (septembre) : Vermandovillers, bois Guillaume, Ablaincourt.

 

1917 : Oise (janvier-mars) : Ribécourt, Le Hamel.    Verdun : côte 304 (août). Secteur de Saint-Mihiel (septembre-octobre) : Les Paroches, Chauvoncourt.    Verdun (octobre-décembre) : Beaumont, ravin de la Sortelle, trou Heurias

Fin mai et début juin 1917, le régiment connaît des actes d’indiscipline collective.

 

1918 : Argonne : Vauquois, Avocourt, bois des Allieux et de Cheppy. Marne : Chatillon-sur-Marne (30 mai), Bois de Courton (15-18 juillet.), Pourcy, Courmas. Champagne (septembre-octobre) : Marvaux.     Ardennes : Plateau de Soudans (29 septembre), Vouziers (13 octobre),  Plateau des Alleux (3 novembre), Vandy, Le Chesne, Vendresse, Omicourt

 

Citations :

 

 (Ordre de la 11ème Armée, N° 1154 du 7 avril 1918, général HIRSCHAUER.)

« Le 38ème d’Infanterie a fait preuve depuis le début de la guerre des plus belles qualités d’endurance et d’entrain. S’est distingué à Ancervillers et en Lorraine en août 1914. Sous le commandement du colonel AUGIER, a enlevé brillamment le village fortement organisé de Vermandovillers (17 septembre 1916). A pris une part glorieuse à l’attaque d’Ablaincourt et coopéré à trois reprises à la défense de Verdun (mars 1916, août 1917, novembre 1917). Tout récemment s’est avancé dans un élan irrésistible jusque dans les lignes ennemies, a fait au cours de cette action, 80 prisonniers, pris 7 mitrailleuses, détruit de nombreux minens et incendié tous les abris. »

 

De même, d’ailleurs que tous les autres Régiments de la Division, le 38ème est cité à l’Ordre de l’Armée et le premier parmi eux, il a droit au port de la Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre :

(Ordre de la Vème Armée, N° 537 du 10 juillet 1918, général BERTHELOT.)

« Beau et brave Régiment qui, sous les ordres du commandant PICHON-VENDEUIL remplaçant le colonel absent, a réussi à force de bravoure et de ténacité, à briser une violente offensive ennemie. A fait face pendant trois jours consécutifs, en manœuvrant sous le feu, à des assauts répétés allant jusqu’au corps à corps, et fixé définitivement l’ennemi après lui avoir infligé des pertes élevées. »

 

 (Ordre du 9ème C.A., N° 183, du 7 novembre 1918, général GARNIER-DUPLESSIX.)

« Régiment aussi tenace dans la conquête de ses objectifs qu’ardent à la poursuite de l’ennemi battu. A fourni un effort considérable et sans répit au cours d’une bataille de 15 jours. Sous la conduite éclairée du lieutenant-colonel PICHON-VENDEUIL, a conquis le 2 octobre 1918 un bastion important de la position ennemie, fait des prisonniers, capturé des mitrailleuses et un matériel de guerre considérable, enfin réalisé une avance de 20 kilomètres, couronnée le 12 octobre, par la libération de Vouziers. »

 

(Ordre de la 4ème Armée, N° 1569 du 3 janvier 1919, général GOURAUD.)

« Cité à l’Ordre du 9ème Corps d’Armée pour sa vigoureuse offensive de Champagne (30 septembre – 15 octobre 1918) et brillamment commandé par le lieutenant-colonel PICHONVENDEUIL, a repris, le 2 novembre, la poursuite de l’ennemi en retraite, franchi sous le feu le canal des Ardennes, où l’ennemi après avoir coupé les ponts, a organisé une position sur la rive nord, traversé la région boisée dont les lisières sont garnies de mitrailleuses et les chemins impraticables et qui est bordée au Nord par le fossé profond et marécageux de la Bar, enlevé le passage que l’ennemi avait fait sauter et tenait sous le feu des Maisons de Saint-Aignan, atteint le premier la Meuse, objectif final de la Division. Dans cette course sans arrêt, le Régiment a pris 7 canons, de nombreuses mitrailleuses et un matériel considérable : il a terminé d’un seul bond la progression qui débuta le 1er octobre par l’attaque de la Croix des Soudans. »

 

Grade Nom et prénom Date décès

Département

décès

Monument
Soldat BATHIAT Marcel 03/10/1916 80 Ayat-sur-Sioule
Soldat GIDEL Marius Georges 01/09/1914 88 St-Gervais
Soldat JAMES Jean Alexandre 10/10/1916 80 Gouttières
Soldat LÉONARDON Jean Lucien 28/08/1914 54 St-Julien-la-Geneste
Soldat MASSON Gervais Annet 26/08/1914 54 St-Gervais
Soldat RAYNAUD Pierre Henri 25/08/1914 54 St-Gervais
Soldat SAURET Jean-Claude 10/10/1914 80 Sauret-Besserve
Soldat VALES Jean 25/08/1914 54 St-Gervais & St-Julien
         


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