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  • : Le blog de jacot63
  • : Ce blog est le résultat de mes recherches sur les morts du canton de Saint-Gervais-d'Auvergne. J'ai travaillé à partir des monuments aux morts, de mémoires des hommes, de mémorialgenweb, des archives départementales et de l'état-civil des communes. Ce blog à pour but, grâce à votre participation, de servir à collecter tous documents pour une exposition.
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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 10:32

A la mémoire de :

Jean-Marie Henri BOLLE

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 5 décembre 1897, commune de Charensat. Fils de Marien de Marie Elisabeth BESSE, cultivateurs.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1917.

Croix de guerre avec étoile de bronze.

Matricules : 1758 au recrutement de Riom ; 14409 au corps.

Contre l’Allemagne, du 9 janvier 1916 au 11 août 1918.

 

Incorporé, le 8 janvier 1916, au 61e Régiment d’Infanterie d’Aix-en-Provence, passé au 55e R. I. de Pont-Saint-Esprit, le 6 octobre 1916, passé au 296e R. I. de Béziers, le 22 mai 1917, passé au 202e R. I. de Granville, 17e Cie, le 1er décembre 1917.

 

Cité à l’ordre du 202e Régiment d’Infanterie, n° 86 en date du 20 septembre 1918 : « Soldat d’un courage et d’un élan exemplaires. Frappé mortellement en avant des lignes en se portant à l’attaque avec un élan superbe, le 11 août 1918. »

 

Tué à l’ennemi, le 11 août 1918, à Popincourt (Somme).

Inhumé à Popincourt a été transféré au cimetière militaire de Beuvraignes, le 20 août 1920.

 

L’acte a été transcrit à Charensat, le 6 août 1919.

 

Sépulture :

Repose au cimetière militaire de Beuvraignes (Somme), tombe individuelle n° 118.

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Bolle Jean Marie CH

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 202e Régiment d'Infanterie, période du 01/01/1918 au 17/08/1918 - Dossier 26 N 711/12 , pages 44 à 46.

 

Journée du 11 août 1918 :

L’ordre d’opérations pour la journée du 10 est maintenu et le Colonel ordonne à 6 heures la reprise du mouvement en avant. Les Bataillons ont conservé le même ordre que hier.

Le 5e Bataillon a la 19e Cie à droite, la 18e Cie à gauche, 17e Cie en réserve.

Le 6e bataillon a la 22e Cie à droite, 23e Cie à gauche, 21e en réserve.

Le 4e Bataillon en réserve, a la 15e Cie à droite derrière le 5e Bataillon, la 14e à gauche derrière le 6e Bataillon, la 13e Cie en arrière du centre du Régiment.

8 heures, le 5e Bataillon soumis à un violent bombardement et au tir précis de nombreuses mitrailleuses a gagné néanmoins du terrain et arrive à 600 mètres Est de Grivillers après avoir lutté à la grenade.

Le 6e Bataillon est arrêté devant le ravin Est de Grivillers, qu’il ne peut franchir sous le feu de flanc de mitrailleuses placées au Sud-Est de Dancourt et Popincourt. Le Régiment se trouve pris en flèche surtout à l’Est. Le 248e est en effet, en retrait et sa gauche n’est pas en contact  immédiat avec notre droite.

8h 15, le 5e Bataillon continue à avancer un peu, les progrès du 6e Bataillon sont très limités ; l’artillerie ennemie est nombreuse et puissante, elle déverse des projectiles de tous calibres, de toute nature, dans la zone occupée par le Régiment, pour empêcher notre progression.

10h 30, le 5e Bataillon (19e Cie) a fait 16 prisonniers au sud de Popincourt.

Le 135e RI ainsi que le Bataillon de Chasseurs à sa droite progressent dans le bois de Tilloloy. Le 125e occupe la cote 97.

12h 20, les premiers éléments du 6e Bataillon ont pu progresser jusqu’à la lisière Est du ravin Est de Grivillers.

Le Colonel a transporté son PC à 500 mètres Est de la sortie Sud à Grivillers.

Deux Cies du 5e Bataillon, la 18 et la 19e Cies, sont soumises à un tir très violent de  grenadiers et de grenades à fusil et éprouvent des pertes graves. Le Chef de Corps fait appel à l’artillerie mise à sa disposition et la progression est essayée sous la protection de son tir. Les mitrailleuses ennemies l’arrêtent.

Le Régiment reçoit à 16h 20 un ordre d’attaque pour toute la Division : l’heure H est fixée à 17h 30 pour tout le front Tilloloy-Popincourt : une demi-heure de préparation d’artillerie de campagne ; tir d’écrasement de Popincourt par A4, puis barrage roulant. Il y a lieu de faire retirer en arrière les fractions placées trop en avant de la ligne de barrage et de déposer devant l’attaque les troupes en profondeur.

Une note de la 60e DI qui nous parvient à 17h 15, fait connaître que l’heure H est retardée d’une demi-heure.

Le Chef de corps transmet sans aucun délai les ordres et donne ses prescriptions de détail aux Bataillons. La préparation d’artillerie est puissante, quelques coups sont signalés courts, mais ce tir sur zone ne permet point la neutralisation des mitrailleuses ennemies qui crépitent continuellement pendant la préparation d’artillerie.

A l’heure H les 5e et 6e Bataillons se portent à l’attaque mais sont arrêtés aussitôt par les feux puissants des mitrailleuses boches nombreuse qui sont placées dans le vieux réseau de tranchées de l’Ouest de Popincourt ; un autre essai de progression reste infructueux. Les éléments de droite du régiment qui avaient dû reculer avant la préparation de l’artillerie, ont repris au commencement de la nuit, à peu près leurs emplacements du matin.
 Les pertes subies pendant la journée sont sérieuses, surtout au 5e Bataillon ; les hommes ont fait preuve de beaucoup d’entrain, d’allant et de mordant.

Le Régiment a toujours ses liaisons assurées. La Cie de tête du Bataillon de réserve (15e Cie) a été portée en avant en remplacement de la 17e Cie qui a relevé la 18e Cie très éprouvée.

Au cours de l’assaut, le sergent-major Tocquer de la 17e Cie s’est porté vaillamment en avant en tête de sa section sous le feu violent des mitrailleuses ennemies et est tombé glorieusement.

 

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