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  • : Le blog de jacot63
  • : Ce blog est le résultat de mes recherches sur les morts du canton de Saint-Gervais-d'Auvergne. J'ai travaillé à partir des monuments aux morts, de mémoires des hommes, de mémorialgenweb, des archives départementales et de l'état-civil des communes. Ce blog à pour but, grâce à votre participation, de servir à collecter tous documents pour une exposition.
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Il est donc plus facile d'aller sur le monument (commune) et de choisir la fiche (si elle existe). Des mises à jour continuelles sont faites sur le blog.

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11/12/2014 : Mise à jour de la fiche de GUILHEN Albert Ferdinand

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18 janvier 2016 1 18 /01 /janvier /2016 18:15

A la mémoire de :

Félix Michel TAILLARDAT

 

État-civil et Généalogie :

Né le 15 octobre 1874 à Montaudot, commune de Charensat. Fils de Pierre TAILLARDAT, né à Puy-Fouloux, Commune de Bussières-près-Pionsat, le 20 avril 1845 et de Marie PEIGNY, née à Montaudot, commune de Charensat, le 20 mai 1846, cultivateurs à Montaudot.

 

Service militaire :

Soldat. Classe 1894

Matricules : 2075 au recrutement de Riom ; 2435 au corps.

Contre l’Allemagne, du 13 août 1914 au 24 juin 1916.

 

Mobilisé, le 13 août 1914, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale de Riom, 12e Compagnie.

 

Tué à l’ennemi, le 24 juin 1916, au Bois Fleury, commune de Fleury-devant-Douaumont (55), d’un éclat d’obus.

 

L’acte de décès a été transcrit à Charensat, 12 août 1916

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 

Fiche TAILLARDAT Félix Michel

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 97ème Régiment d'Infanterie Territoriale, période du 16/08/1914 au 29/08/1916 - Dossier 26 N 794/4, page 20.

 

Journée du 24 juin – Suivant note du Général Cdt la 130e D.I., le 2e Peloton de la 9e Cie va occuper la tranchée des vignes et se met en liaison avec la 129e D.I, à sa gauche. Ce peloton à la surveillance spéciale du Vallon des Vignes. Pas de changement pour les autres unités. Tous les hommes aménagent les tranchées des combats, en attendant les attaques possibles. Les tirs de barrage et les émissions de gaz par obus, continuent, particulièrement violents dans le Ravin des Vignes et le Bois des Côtes de Belleville.

Pertes : Tués : Caporaux et soldats : 1er Bataillon 4, 3e Bataillon 6 ; Blessés : GROSSARD Adjudant 2e Cie, caporaux et soldats, 12 du 1er Bataillon, 6 du 2e et 11 du 3e.

Total : 10 tués et 30 blessés.

 

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 18:42

A la mémoire de:

Eugène JAY

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 23 novembre 1887 à Freteix, commune du Montel-de-Gelat, maçon. Fils de Jean, né au Montel le 23 février 1853, et de Marie BACCONNET, née au Montel le 20 septembre 1851, mariés au Montel le 1er mars 1879, cultivateurs à Freteix.

 

Service Militaire :

Caporal, le 9 septembre 1914. Classe 1907

Matricules : 1051 au recrutement de Riom ; 02180 au corps.

Contre l’Allemagne, du 4 août 1914 au 9 mars 1916.

 

Mobilisé, le 4 août 1914, au 92e Régiment d’Infanterie de Clermont-Ferrand.

 

Disparu le 9 mars 1916, aux Bois des Corbeaux, commune de Cumières (Meuse).

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 22 juillet 1921.

Jay-Eugene1.JPG Jay-Eugene3.JPG

L’acte de décès a été transcrit à Charensat, le 22 juillet 1921.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Jay Eugène CH 

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 92ème Régiment d'Infanterie, période du 01/05/1915 au 05/05/1916 - Dossier 26 N 669/2, page 49.

 

Le 9 mars, après un bombardement violent (Obus lacrymogènes et 210) violente attaque allemande partant de l’Est du bois. Cette attaque à lieu à coups de grenades ; lutte corps à corps ; les 7e et 8e Compagnies sont particulièrement éprouvées. Le Lieutenant Blanchard, Commandant de la 8e Compagnie, est tué, le sous-lieutenant Verdoni, Commandant la 7e Cie, disparait. La 1ère Compagnie du 139e R.I. qui était en réserve intervient, le mouvement en avant de l’ennemi est arrêté. Durant la nuit, préparation d’une contre-attaque de notre part.

 

 

 

Voir « Une page du 92e R. I. – Verdun – Mars 1916 »

 

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 18:27

A la mémoire de:

Marien Alfred DUGAT

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 26 octobre 1869, à La Métairie, commune de Charensat. Fils de Gaudance, né à Charron le 12 mars 1844, et de Marie BATISSE, née à Miremont le 6 décembre 1845, mariés à Charensat le 31 janvier 1869, cultivateurs à la Métairie.

 

Service Militaire :

Adjudant, Sous-Lieutenant de Territoriale à titre temporaire pour la durée de la guerre. Classe 1889

Matricules : 1819 au recrutement de Riom ; au corps.

Contre l’Allemagne, du 3 août 1914 au 31 août 1915.

 

Mobilisé, le 28 novembre 1914, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale, puis affecté au 99e R.I.T., passé au 98e R.I.T., le 5 mai 1915, passé au 301e R.I.T., 11e Cie, le 1er septembre 1915.

 

Décédé des suites d’intoxication par les gaz, le 21 octobre 1915, à Ludes (Marne).

 

L’acte de décès a été transcrit à Charensat, le 11 février 1916.

 

Sépulture :

Le corps a été restitué à la famille, le 22 février 1922.

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Dugat Alfred CH

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 301ème Régiment d'Infanterie Territoriale, période du 01/09/1915 au 31/12/1916 - Dossier 26 N 804/1, pages 23 à 25.

 

19 et 20 octobre 1915 : Combats de la Mare, Bois des Zouaves, Sillery

 

3e Bataillon : Ce Bataillon avait le 19, 2 Compagnies (11e et 12e) au moulin de Sillery, 2 Compagnies (9e et 10e) à Mailly.

Dans la soirée, ces deux compagnies, réserve de Division, furent envoyées  au secteur Bois des Zouaves, La Mare d’où elles furent dirigées par le Commandant du Secteur dur divers points de la défense.

9e Compagnie : Ne fut employée que le 20 au soir : 1 section ½ au Bois des Zouaves, une ½ section au Haricot, le reste en réserve.

            A reçu de nombreuses torpilles : 2 blessés. Aucun homme touché par asphyxie.

10e Compagnie : A été remplacée le 4 à la Mare. N’a eu aucune perte en hommes. Ces derniers ont fait bonne contenance, mais sont très fatigués.

11e Compagnie : Cette Compagnie fut prise dans une vague terrible. Avait-elle négligé de mettre ses masques à temps ? Toujours est-il qu’elle a été presque anéantie. Capitaine GROUSSET râlant dans un boyau. Lieutenants DUGAT et MONNIER tombés et évacués. Adjudant CORNY, Sergent-major AUBERGIER, Fourrier BOUTON, disparus (on ne sait où ils ont été évacués). Sergent GOUTTEFANGEAS, évacué, Sergent NICOLAS tué par un éclat d’obus.

            Le 20, il ne restait de cette Compagnie que les sergents TROMBAL, SABATIER, les caporaux BANDEAU et MANLHIOT et 10 hommes ; tous de la 4e section MONNIER, en réserve au canal.

12e Compagnie : Cette Compagnie est resté en réserve. Elle a subi par asphyxie une perte de 28 hommes.

 

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 18:47

A la mémoire de:

Albert Ferdinand GUILHEN

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 7 juin 1886, au Bourg de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Charles Auguste, né le 12 août 1863 à Saint-Maurice-de-Pionsat, et de Jeanne Clémence ABAVID, née le 7 octobre 1861, au bourg de Saint-Priest, mariés le 12 septembre 1885, à Saint-Priest, domiciliés au Bourg de Saint-Priest.

 

Service Militaire :

Soldat, maréchal-ferrant. Classe 1906.

Matricules : 1846 au recrutement de Riom ; 01340 au corps.

Contre l’Allemagne, du 18 février 1915 au 19 août 1917.

 

Mobilisé, le 18 février 1915, au 16e Régiment d’Artillerie de Campagne, passé au 36e R.A.C., le 3 juillet 1915, passé au 216e R.A.C., le 1er avril 1917.

 

Tué à l’ennemi, le 19 août 1917, au Bois Bourrus, région de Verdun (Meuse).

verdun-1917-20-aoutgrand.jpg 

A fait partie de la Compagnie 16 du 2e Régiment du Génie, citée à l’ordre de la Division, le 25 mai 1916.

 

L’acte a été transcrit à Charensat, le 22 octobre 1917.

 

Sépulture :

Le corps a été restitué à la famille, le 8 juin 1922.

Le dimanche 11 juin a eu la réinhumation du soldat Albert Guilhen, le fils du sympathique chef-cantonnier de la commune. Une foule nombreuse et attristée de parents et d’amis se pressait autour du cercueil couvert de couronnes et de fleurs.

Au cimetière, notre camarade Pougheon, président de la section locale de l’ARAC, en termes émus, a adressé un dernier adieu au défunt, ainsi qu’aux 63 camarades de Charensat tombés, victimes de la folie des hommes.

De son discours très écouté, mais extrayons ces quelques lignes :

« On t’avait dit à toi, mon cher Albert, on nous avait dit à tous vous vous battez pour qu’il n’y est plus de guerre ! Votre sacrifice est immense, sans doute, mais il est bien puisqu’il sera le rédempteur des générations à venir. Et nous avions cru à la vertu de ces paroles magiques et menteuses. Et déjà on nous prépare de nouveaux traquenards et si nous n’y prenons pas garde, de nouveau notre ignorance et notre servilité feront de nous les victimes des carnages futurs. Ah ! Comme je sens bien comme nous serions bien tous, nous qui eûmes le bonheur d’en revenir, combien nous serions lâches et indignes de vous si nous permettions que soit préparé et foulé aux pieds le pur idéal pour lequel vous consentîtes jusqu’au suprême sacrifice. Fidèles à votre mémoire et vos dernières paroles qui ne furent pas des paroles de haine et de guerre, mais des paroles de paix, d’amour et de justice, nous dresserons contre les criminels, imposteurs, contre ceux qui ont menti, qui vivent triomphant ou enrichis du mensonge, et par qui odieusement nous avons été trompés.

Par-dessus la tête de vos sacrificateurs, par-dessus leurs frontières, nous tendrons une main fraternelle à tous, à ceux de tous les pays et nous leur dirons : « Venez à nous, apprenez à nous connaitre, puis aidez-nous, joignez votre effort au notre, et faites que vos petits ne soient pas morts en vain, et faites aussi que ceux qui viennent, leurs petits à eux soient à jamais préservés des souffrances et des misères ».

Archives Départementales –La Montagne – 4 Mi 113 – Journal du 15/06/1921.

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Guilhen Ferdinand CH

 

Il n'y a pas de Journal de Marches et Opérations pour le 216e Régiment d'Artillerie de Campagne.

 

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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 10:13

A la mémoire de:

François Xavier FAVIER

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 27 mai 1881 à Mauchet, commune de Charensat. Fils d’Annet, maçon, né à Charensat le 6 septembre 1851, et de Marie BICHON, née à Charron le 7 octobre 1844, mariés à Charron le 11 mars 1878, cultivateurs à Mauchet.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1901

Matricules : 2002 au recrutement de Riom ; 012985 au corps.

Contre l’Allemagne, du.

 

Mobilisé, le 3 août 1914, au 99e Régiment d’Infanterie de Bourgoin-Lyon, 8e Bataillon, 10e Compagnie.

 

Tué à l’ennemi, le 28 avril 1916, à la Ferme de Thiaumont ou à la Côte de Froide Terre, commune de Douaumont (Meuse).

 

L’acte de décès a été transcrit à Charensat, le 2 juillet 1916.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Favier François CH

 

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 99e Régiment d'Infanterie, période du 01/01/1915 au 30/06/1916 - Dossier 26 N 673/2, page 45.

 

 

Journée du 28 avril 1916

 

Le Régiment est placé entre le Nord de la Ferme de Thiaumont, à droite, et le Bois Nové (lisière Est), à gauche.

Verdun-Thiaumont-Douaumont.jpg

Le Régiment sera relevé dans la nuit du 28 au 29 par le 22e d’Infanterie.

Aucune action importante. Nous subissons des pertes assez importantes. Le bombardement est assez violent.

Pertes : 8 tués et 68 blessés.

La relève s’effectue assez difficilement. Le Régiment vient cantonner à Verdun (Hôpital Sainte-Catherine), La Citadelle Pensionnat de la Congrégation.

 

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 17:19

DOCUMENT ARCHIVES NATIONALES

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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 12:00

A la mémoire de:

Jean-Marie Eugène Camille CHARVILLAT

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 1er janvier 1887, à Chancelade, commune de Charensat, maçon. Fils de Marien Pierre, maçon, né le 1er juillet 1855, à Biollet, le Sacristain, et de Anne BOUCHET, née le 12 novembre 1857, à Charensat, Chancelade, mariés le 31 janvier 1885 à Charensat, cultivateurs à Chancelade.

 

Service Militaire :

Sapeur-mineur. Classe 1907.

Matricules : 1411 au recrutement de Riom ; 11601 au corps.

Contre l’Allemagne, du 3 août 1914 au 25 septembre 1915.

 

Mobilisé, le 3 août 1914, au 4e Régiment de Génie, 13e Bataillon, 2e Compagnie.

 

Tué à l’ennemi, le 25 septembre 1915, à Beuvraignes (Somme).

 

L’acte a été transcrit à Charensat, le 19 décembre 1915.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Charvillat Jean Marie CH

 

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 4e Régiment de Génie, 13e Bataillon, 2e Compagnie (de la 26e D.I.), période du 01/05/1915 au 23/03/1916 - Dossier 26 N 1278/18, page 19.

 

 

Journée du 25 septembre 1915

 

Mines-de-Beuvraignes.JPG

Alors que nous n’avions cessé de percevoir à droite de CC’ des bruits de travaux ennemis, nous continuions à creuser le puits C4, lorsqu’à 14 h. 30, l’ennemi nous a donné, presque simultanément, deux forts fourneaux, le premier (n° 18) à droite de CC’, le second à 2 secondes d’intervalles (n° 19) en tête de AA’, où le travail était poussé très activement par nous, en raison des ordres reçus, aucun signe de la présence du mineur ennemi n’ayant d’ailleurs était perçu.

Le sapeur CHARVILLAT, travaillant au puits C4 a été enseveli par l’explosion ; de même que les sapeurs DENIS et VALETTE, les soldats GAUSSIN, PAPON, GREFFIER et GORBIER, du 105e Régiment d’Infanterie (9e Bataillon) qui travaillaient à l’avancement en A’ et qui se trouvaient à 5 mètres seulement du fut projeté.

Les galeries C4, T2 et C2 sont complètement broyées. La galerie CC’ obstruée en partie. Plusieurs sapeurs et auxiliaires (30 environ), surpris par l’explosion dans les galeries, sont atteints de commencement d’asphyxie ; le sergent LOUQUET, fortement intoxiqué alors qu’il dirigeait les travaux de sauvetage, doit-être évacué.

La réparation de la galerie G, peu endommagée, est aussitôt entreprise. Des ventilateurs sont mis en marche en A et C ;

L’abondance des gaz toxiques en A ne permet pas de se rendre compte de dégâts ; on ne peut pas avancer à plus de 35 mètres de l’entrée. Il est impossible d’entreprendre le recherche des corps des hommes ensevelis, avant d’avoir ventilé.

 

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6 août 2013 2 06 /08 /août /2013 17:58

A la mémoire de:

François MOLLE

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 22 février 1876, à Loradoux, commune de Charensat. Époux de Marie THOMAS. Fils de François, maçon,  né le 22 juillet 1838, à Miremont, La Prugne, et de Françoise CHASSAGNETTE, née le 30 novembre 1846, à Charensat, Lauradoux, mariés le 4 février 1872 à Charensat, cultivateurs à Loradoux.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1896.

Matricules : 1188 au recrutement de Riom ; 3059 bis, au corps.

Contre l’Allemagne, du 13 août 1914 au 23 septembre 1915.

 

Mobilisé, le 13 août 1914, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale de Riom, passé au 201e Régiment d’Infanterie, 21e Compagnie, 15 mars 1915.

 

Tué à l’ennemi, le 23 septembre 1915, au Mont Sapigneul (Marne), secteur du Chemin des Dames. Enterré au cimetière de Cormicy

 

L’acte a été transcrit à Charensat, le 12 mars 1916.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Molle François CH

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 201e Régiment d'Infanterie, période du 09/06 au 06/12/1915 - Dossier 26 N 711/3, pages 15 à 48.

 

Cormicy-Sapigneul

Journée du 20 septembre

Les 21e et 22e Cies relèvent dans la partie droite su sous-secteur, les 19e et 20e Cies qui rentrent à Cormicy. Les 15e et 16e viennent des Grandes Places dans les abris de la Corde en arrière de Sapigneul.

Violent bombardement des tranchées et de Sapigneul.

4 tués et 21 blessés.

 

Journée du 21 septembre

Mêmes emplacements que la veille.

Dans le secteur de Sapigneul, entre 20h. 45 et 21h. 45, les allemands prononcent deux attaques sur nos postes avancés du Canal et du Ruisseau des Fontaines. Ces attaques sont repoussées.

5 tués et 32 blessés.

 

Journée du 22 septembre

Dans la soirée du 22, les 15e et 16e relèvent en premières lignes dans la partie Ouest du sous-secteur, les 23e et 24e Cies qui vont aux Grandes Places.

Les 14e et 13e Cies viennent dans les tranchées de soutien en remplacement de 15e et 16e.
Les Compagnies de première ligne continuent leur avance au Nord du Canal et du ruisseau des fontaines où des tranchées sont ouvertes pour servir de parallèles de départ.

4 tués et 12 blessés.

 

Journée du 23 septembre

Mêmes emplacements que la veille.

A Sapigneul, le bataillon de première ligne continu l’établissement de la parallèle au Nord du ruisseau des Fontaines et prend pied sur la maison de l’éclusier, après en avoir chassé un poste allemand.

4 tués et 9 blessés.

 

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 12:07

A la mémoire de :

Annet Paul BESSE

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 4 novembre 1884, à Beaumont, commune de Charron (Creuse), marié à Charensat. Fils de Annet François, maçon, né à Charron, Beaumont, le 29 avril 1861, et d'Augustine BREGIROUX, née à Charron, Beaumont, le 10 juillet 1857, mariés à Charron, le 12 mars 1883, cultivateurs à Beaumont.


Service Militaire :

Caporal, le 3 août 1914 ; Sergent, le 13 février 1915. Classe 1904.

Croix de guerre avec étoile de bronze.

Matricules : 1175 au recrutement de Guéret ; 06256 au corps.

Contre l’Allemagne, du 3 août 1914 au 16 avril 1917.

 

Mobilisé, le 3 août 1914, au 5e Régiment d’Infanterie Coloniale. Détaché au cours des élèves sous-officiers, périodes d'exercices du 24 août au 25 septembre 1914, au 78e Régiment d'Infanterie. Affecté au 5e R.I.C., 2e Bataillon, 7e Cie, le 2 octobre 1915.

 

Citation à l'ordre du Régiment, N° 116, en date du 26 septembre 1916 : "Sous-officier ayant du calme et du sang-froid. A sous un violent bombardement obtenu de son unité un grand rendement. A coopéré par ses feux à enrayer une contre-attaque ennemie sur le front du bataillon d'attaque."

 

Tué à l’ennemi, le 16 avril 1917, dans la région Nord de Paissy (Aisne).

 

L’acte a été transcrit à Charensat, le 5 décembre 1917.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Besse Annet CH 

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 5e Régiment d'Infanterie Coloniale, période du 01/01/1917 au 20/12/1917 - Dossier N 864/4, pages 11 à 18.

 

Attaque du 16 Avril 1917:

Eu exécution de l’ordre d’engagement, le 5e régiment colonial doit attaquer en trois lignes successives de bataillon, dans l’ordre suivant : 2e bataillon (commandant Charvet), 3e bataillon (commandant Bertin), 1er bataillon (commandant Braud).

Le secteur de la division comporte en avant de la parallèle de départ une position intermédiaire depuis longtemps abandonnée par les troupes françaises et se composant de la "Tranchée Anglaise" et d’un amoncellement considérable de fils de fer barbelés. Des brèches sont pratiquées dans ces défenses accessoires pour le passage des troupes d’assaut. Mais en raison de ces obstacles, le départ ne peut se faire en vagues successives, la formation en petites colonnes par un doit être adoptée.

A 6 heures du matin, le 2e bataillon, avec un allant et un enthousiasme incomparable s'élance à l'attaque des positions ennemies. Malgré la difficulté du débouché, les unités suivent le tir de barrage avec une crânerie et un entrain admirables, jusqu’au-delà de la tranchée de Brahms, s’emparent rapidement des première et deuxième lignes allemandes. A ce moment, le centre et la droite (6e et 5e compagnies) sont accueillis par le feu violent d’une douzaine de mitrailleuses qui se trouvent dans la troisième ligne ennemie presque intacte. En un instant, dix officiers, dont le chef de bataillon et le capitaine adjudant-major, et de nombreux soldats sont mis hors de combat. Malgré ces pertes énormes, dans un élan irrésistible, les premières vagues de gauche franchissent la deuxième ligne ennemie et prennent position dans des trous d’obus, à quinze mètres de la troisième ligne, constituée par la tranchée de Dresde.

A l’aile droite, la 5e compagnie ne peut plus progresser. Tout homme montrant sa tête est aussitôt mortellement touché. Bravant la mort, les chefs de section de cette unité enlèvent leurs hommes à l’assaut de la troisième ligne allemande ; mais les rafales violentes de mitrailleuses les obligent à se replier dans la deuxième ligne récemment conquise.

La 6e compagnie, qui occupe le centre de la ligne, ne peut avancer que quelque peu sur sa gauche, en liaison avec la 7e compagnie. Le peloton de droite de notre unité, pris de flanc par des mitrailleuses en batterie dans un blockhaus de la tranchée de Dresde, à gauche du boyau de la Ruhr, doit comme la 5e compagnie, se replier dans la deuxième ligne allemande. C'est là que trouvent glorieusement la mort le sous-lieutenant Chauvineau et l’aspirant Dounon, plusieurs sous-officiers ainsi que de nombreux et vaillants soldats du 2e bataillon.

A l’extrême droite, la 3e section de la 2e compagnie de mitrailleuses a l’ordre de couvrir la progression du bataillon et de se maintenir en liaison avec le 57e colonial. Hardiment portée en avant par l’adjudant Stephan, elle est, presque au départ, en butte à une violente contre-attaque locale. L’adjudant-chef de section et plusieurs hommes sont tués. Ledétachement du sous-lieutenant Piétri, composé d’une section de la 2e compagnie du 63e bataillon sénégalais, chargé d’assurer la liaison avec le 57e colonial à la ferme Brunin, et qui s’est mis en marche pour accomplir sa mission, se jette résolument en avant pour dégager la section de mitrailleuses. Le sous-lieutenant Piétri est blessé, la moitié de sa section est mise hors de combat, mais les mitrailleuses sont dégagées et l’ennemi repoussé.

A 7 h. 30 du matin, une compagnie de tirailleurs du 4e régiment mixte (38e division) arrive en formation de combat sur la droite du bataillon, s’engage sans ordre et essaie de progresser dans notre secteur. Une section bondit hors des trous d’obus, elle est de suite décimée par les feux de mitrailleuses partant de la tranchée de Dresde et laisse de nombreux morts sur le terrain. A 8 h. 30, cette compagnie reçoit l’ordre de rallier Cuissy-Gény et n'intervient plus dans le combat.

A gauche, la 7e compagnie (compagnie Marchand) se heurte presque aussitôt engagée à des îlots de mitrailleuses dans les tranchées de Brahms et de Dresde. Ces flots, puissamment organisés, opposent une énergique résistance. Aidé par le sous-lieutenant Henrion, commandant un détachement de la 2e compagnie de mitrailleuses, le capitaine Marchand rétablit la situation un instant critique. Le sous-lieutenant Fouet, avec le peloton de droite, parvient à progresser dans un boyau. Le lieutenant Dubost, quoique blessé, progresse de son côté avec un peloton : une section à découvert malgré le feu infernal, l’autre dans un boyau.

Les mitrailleuses du sous-lieutenant Henrion battent les flots de résistance et de nombreuses grenades V.B. y sont lancées. Sous cette pression, pris de front et de flanc, l’ennemi évacue la tranchée de Brahms, laissant entre nos mains une mitrailleuse et un fusil-mitrailleur, dont les servants sont tués ou blessés.

A 6 h. 50, la compagnie Marchand se trouve dans la tranchée de Brahms. C’est à ce moment qu’un vide se produit entre cette unité et le 6e colonial (régiment de gauche). Le lieutenant Dubost, ayant rallié quelques Sénégalais qui remplacent les Européens mis hors de combat, continue à progresser à gauche, tandis que le peloton de droite rencontre une vive résistance devant l’ouvrage du Triangle. A ce moment, la gauche de la 6e compagnie (section Rachelly), fléchit par suite des pertes ; l’adjudant Gaumé, de la 7e compagnie, se porte rapidement vers ce point avec sa section et les deux unités réussissent à se maintenir.

Pendant ce temps, le lieutenant Dubost est arrivé jusqu’à la tranchée Cornélius, appuyant sa droite au boyau de la Strypa. Après une dernière salve d’obus V.B., l’ouvrage du Triangle est abordé par le sud et le sud-est ; l’ennemi l’abandonne, laissant une vingtaine de cadavres sur le terrain et entre nos mains douze prisonniers et une mitrailleuse. Les sections Gaumé et Rachelli prennent alors pied dans la tranchée de Dresde et s’y organisent rapidement, pendant que la 7e compagnie dépasse franchement l’ouvrage. Mais cette dernière unité est de nouveau arrêtée par des tirs de mitrailleuses à hauteur de la tranchée de l’Iglau. Il est alors près de 9 heures ; le lieutenant Dubost, laissant la garde de la tranchée de Cornélius à une trentaine de Sénégalais encadrés par des Européens, rétablit avec le reste de sa section la liaison avec le régiment de gauche.

De ce côté, la progression s’arrête donc à hauteur de la tranchée de l’Iglau.

Dès le début de l’attaque, les unités du bataillon Bertin, entraînées par un bel élan, serrent sur le bataillon d’attaque et, la deuxième ligne allemande atteinte, leurs éléments de tête se joignent aux deux ailes de ce bataillon pour essayer de tourner la partie de la position ennemie qui tient toujours.

A gauche, avec un entrain admirable, un peloton de la 10e compagnie, commandé par l’intrépide lieutenant Rault, s’élance à la baïonnette et enlève un élément de tranchée ; une vingtaine d’Allemands s’enfuient, laissant quelques prisonniers entre nos mains.

Au centre, la 11e compagnie, commandée par le capitaine Pinet, se porte par bonds jusqu’à la Tranchée Anglaise ; un feu violent de mitrailleuses lui cause des pertes sensibles : le sous-lieutenant Charrier, blessé, conserve néanmoins le commandement de sa section.

Continuant malgré tout sa progression, cette compagnie dépasse la première ligne allemande et atteint bientôt la deuxième. Le capitaine Pinet, blessé pendant ce mouvement, mais conservant cependant le commandement de sa compagnie pour l’entraîner en avant, reçoit une balle en pleine poitrine au moment où il arrive sur cet objectif. Sa blessure est mortelle il passe le commandement de sa compagnie au sous-lieutenant Charrier. La 6e compagnie étant complètement décimée, la 11e compagnie se trouve alors en première ligne, sous le feu d’une mitrailleuse ennemie placée à une centaine de mètres en avant. Pendant que des obus V.B. sont lancés sur cette mitrailleuse, deux groupes de grenadiers manœuvrent pour faire tomber le point d’appui. Ils y réussissent et la position est bientôt enlevée par des éléments des 10e et 11e compagnies. A 15 heures, la 10e compagnie restant sur place, la 11ecompagnie reçoit l’ordre de se replier sur la deuxième ligne et de travailler à son organisation. Pendant qu’elle effectue ce travail, le bombardement ennemi lui cause des pertes sérieuses.

A droite, la 9e compagnie envoie une section renforcer la 5e compagnie ; elle laisse les trois autres en deuxième ligne. Les sections de la 3e compagnie de mitrailleuses, dont tous les officiers sont hors de combat, appuient néanmoins le mouvement des unités voisines.

Parti des Grottes Marocaines, cote 177, à l’heure prescrite le bataillon Braud franchit le ravin de Troyon sous un léger barrage, dans un ordre parfait et comme à la manœuvre.

Pour éviter l’entassement sur la ligne d’attaque, le lieutenant-colonel, qui connaît la

situation et sait que les 2e et 3e bataillons ne peuvent plus progresser, lui donne l’ordre de s’arrêter dans les tranchées de la première ligne française, où il prend position.

A 10 heures, le chef de corps est avisé que le 6e colonial, à gauche, est arrêté devant Cerny. A droite, la liaison avec le 57e colonial ne s’obtient que sur la tranchée de Brahms.

Le lieutenant-colonel donne l’ordre d’organiser les positions conquises, de manière à repousser toute contre-attaque et de continuer la progression à la grenade en débordant à droite et à gauche l’îlot de résistance de la tranchée de Dresde.

A gauche, l’avance à la grenade est alors continuée par les 7e et 10e compagnies, qui bientôt se trouvent en flèche aux tranchées Cornélius et de Dresde ; elles doivent s’arrêter.

A droite, aucune nouvelle avance ne peut être réalisée.

Dans la nuit, sous un bombardement violent et des tirs fréquents de mitrailleuses, le 1er bataillon relève les deux autres en ligne.

Les pertes s’élevaient :           7 officiers tués et 16 blessés ;

                                               1 médecin auxiliaire tué et 1 blessé ;

                                               1 Aspirant tué et 1 de blessé ;

                                               123 tué et 364 blessés su côté de la troupe ;

                                               15 disparus.

 

En outre, 54 soldats sont morts dans les hôpitaux des suites de blessures reçues dans le

secteur de Paissy ou à l’attaque du Chemin-des-Dames.


 

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 10:30

A la mémoire de:

Annet Lucien COURTEIX

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 6 août 1878, à Roche, commune de Charensat, maçon. Fils d’Antoinené à  Charensat, Roche, le 15 août 1841 (veuf de Marie LEONARD + 12.03.1872), et de Marguerite VECHARD, née à  Villosanges, Les Vergnettes, le 29 janvier 1850, mariés à Charensat, le 16 avril 1875, cultivateurs à Roche.

 

Service Militaire : Voir sa fiche matricule

Soldat. Classe 1898.

Matricules : 1246 au recrutement de Riom ; 2746 au corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 13 janvier 1915.

 

Mobilisé, le 4 août 1914, au 4e Bataillon Territorial de Chasseurs à Pied de Grenoble, 4e Compagnie.

 

Disparu au combat du Plateau de Vregny, le 13 janvier 1915, à Bucy-le-Long (Aisne).

 

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 11 mars 1921.

 

L’acte a été transcrit à Charensat, le 19 mars 1921.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Courteix Annet CH 

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 4e Bataillon Territorial de Chasseurs à Pied, période du 06/08/1914 au 31/12/1916 - Dossier 26 N 836/10, pages 19 à 23.

 

Voir le JMO du 4e BTCP

 

Dans la journée du 12 les tranchées de 1ère et 2e ligne ont subi un bombardement violent…

Ce bombardement a surtout pour effet de bouleverser et effondrer les tranchées qui avaient déjà eue de nombreux éboulements, en raison de la pluie et du feu de l’ennemi il fut impossible de les remettre en état.

 

Journée du 13 janvier 1915 :

Le bombardement reprend violemment vers 7 heures sur les tranchées de 1ère ligne et vers 8 heures sur celles de 2e ligne, des grenades ainsi que des minenwerfer sont lancées sur les tranchées qui sont en partie détruites ce qui en paralyse la défense er rend l’évacuation pour le repli en 2e ligne très difficile.

Vers 11 heures, le capitaine Comte sort de son poste de commandement pour se rendre compte de la situation, lorsqu’il fut entraîné par des hommes du 352e Régiment d’Infanterie, qui se repliaient par le boyau de sortie, il rallia 13 hommes des 3 sections de 1ère ligne et rejoignit la section en réserve vers le poste téléphonique, d’où il se replia en combattant sur la Ferme de la Montagne, constituant le réduit central.

Le 2e peloton de la 4e Cie était dans la tranchée anglaise subissant depuis 8 heures un violent bombardement, lorsque vers 10 heures 30 arrive un détachement du 352e R.I. ; le Lieutenant Moullé fait placer ces hommes dans les créneaux pour renforcer ses chasseurs. Le bombardement cesse vers 12 heures, au même instant une sentinelle prévient que l’ennemi s’avance ; immédiatement un feu violent est dirigé sur les assaillants qui malgré des pertes progressent et arrivent à déborder par la droite.

A 10h. 50, ordre est donné aux 2e et 3e Cies de se porter à la Ferme de la Montagne, où elles arrivent vers 12 heures. La 2e Cie reçoit l’ordre de flanquer la position allant des pentes Sud-Est du plateau à la lisière Nord-Est du village de Bucy-le-Long, face au débouché du Vallon du Moncel dans lequel l’ennemi s’avance en refoulant les troupes de la défense.

La 2e Cie envoie une section pour renforcer les troupes postées entre la corne Ouest du bois de pins à l’Ouest de la Ferme de la Montagne.

La 3e Cie envoie un 1er peloton dans la tranchée située en avant de la batterie de 90 à l’Ouest de la ferme ; l’autre peloton va occuper les créneaux des murs Nord et Est de la ferme.

Vers 14h. 30, la 3e section de la 4e Cie, sous les ordres de l’adjudant Caillat, rallie la 2e Cie sur les pentes Sud-Est de la Montagne. Cette section avait subi également un violent bombardement qui avait détruit une grande partie les tranchées ce qui paralysait la défense ; malgré cela la résistance s’exerça avec l’appui d’une section du 352e Régiment d’Infanterie, l’ennemi fut arrêté dans son mouvement et subit des pertes.

Les capitaines Girol du 45e Bataillon de Chasseurs et Rochas du 352e étaient arrivés dans la tranchée, ils durent se concerter sur l’opportunité d’un repli vers la ferme et vers 14 heures le sergent Minard du 352e transmettait l’ordre de se replier sur la Ferme de la Montagne. Le mouvement s’effectua en combattant.

Vers 14h. 30, l’autre section de la 4e Cie avec le Lt Moullé, étant tournée à sa droite, reçoit, par l’intermédiaire du Lt Beyer du 352e, l’ordre de se replier sur la Ferme de la montagne, où elle arrive vers 15 heures et prend position dans la tranchée sur la droite de la ferme.

A 15h. 30, par ordre du Lieutenant-colonel Béraud-Reynaud, le 1er peloton de la 3e Cie est envoyé à la disposition du Commandant du 352e R.I. se trouvant vers le lavoir de Bucy, qui lui fait occuper une tranchée située à la lisière du bois au Nord du Lavoir, où la section arrive à 16 heures, se reliant à l’ouest au 352e Régiment d’Infanterie.

A 16 heures, la 2e Cie reçoit l’ordre de se porter en avant de sa position en appuyant sa droite aux pentes Sud-Ouest de la Montagne de Monteil en liaison avec le 63e Bataillon de Chasseurs posté au Nord-Est de Monteil.

A 16h. 30, la 4e section de la 4e Cie est envoyée renforcer un détachement du 45e Bataillon de Chasseurs à gauche de la Ferme de la Montagne.

A 16h. 45, la 2e Cie envoie 2 sections et la 3e section de la 4e Cie renforcer les Cies marocaines du capitaine Foulon, parties sur les pentes Est du plateau de la Ferme de la Montagne, vers le grotte G 1, où elles arrivent vers 18 heures. La 4e section de la 2e Cie reste à sa disposition au Nord du Moncel.

La situation allait permettre de tenter une contre-attaque pour refouler l’ennemi ; les dispositions allaient être prises en vue de cette opération, lorsque en raison de l’importante crue de l’Aisne, qui risquait, en emportant les ponts, de rendre très difficiles les ravitaillements en munitions et en vivres pour les troupes de la rive droite de l’Aisne, le commandement ordonne le repli sur la rive gauche de l’Aisne à 1h. 30 en procédant par échelons, sous la protection du Régiment mixte Cornu, qui procède à la relève des unités à leurs emplacements de combat.

 

Pertes : 2 tués, 23 blessés et 232 disparus.

  

 Retour au monument de Charensat

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