A la mémoire de:
Jean-Claude SAURET
Merci à M. Hervé CLERARD
État Civil et Généalogie :
Né le 16 juin 1890, à Mazerolles, commune de Sauret-Besserve, habitant chez son oncle et sa tante à Nirmont. Fils de François, né à Sauret-Besserve, Mazerolles, le 28 décembre 1849, maçon, et de Marie MARTINON, née à Saint-Priest, La George, le 7 avril 1860, mariés à Sauret, le 28 février 1879, cultivateurs.
Service Militaire :
Soldat. Classe 1910.
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Matricules : 381 au recrutement de Riom ; 06524 au corps.
Contre l’Allemagne, du 3 août 1914 au 10 octobre 1916.
Mobilisé, le 3 août 1914, au 38e Régiment d’Infanterie de Saint-Etienne, 10e Compagnie.
Tué à l’ennemi, le 10 octobre 1916, entre Vermandovillers et Ablaincourt (Somme). Inhumé à 50 mètres du boyau Serpentin, sur le côté Ouest-Sud de la route de Vermandovillers à Chaulnes.
Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 7 février 1919.
Cité à l’ordre du Régiment, N° 339 en date du 24 octobre 1916 : « Agent de liaison courageux et plein d’audace, a été blessé en portant un ordre à son chef de section. »
Le décès a été transcrit à Sauret-Besserve, le 12 mars 1919, par Jean Masson, maire.
Sépulture :
Fiche Mémoires des Hommes :
Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.
Journal des marches et opérations du 38e Régiment d'Infanterie, période du 30/11/1914 au 01/04/1918 - Dossier 26 N 616/1, pages 104 et 105.
Journée du 10 octobre 1916 Voir le JMO du 38e RI
Le Bataillon Pierson se rend de Vauvillers au camp des Chasseurs à la disposition du Général de Division.
Attaque par le 3e Bataillon des organisations défensives Allemandes dans les conditions prévues par l’ordre d’opérations N° 10 bis et par l’ordre d’engagement du 8/10/16 du Lt-Colonel Commandant le 38e, consécutif à cet ordre d’opérations.
Départ de l’attaque à onze heures.
Le 3e Bataillon en liaison à gauche avec le 86e, débouchant de la parallèle de départ établie à la lisière du Bois Kalner, à droite avec la 51e Division d’Infanterie par un peloton de la 5e Cie chargé tout spécialement de maintenir cette liaison en occupant un élément de l’organisation ennemie, enlève successivement les objectifs qui lui ont été indiqués et se porte sur la ligne 3180 (Sur le boyau du Sac ; 3382-3683 liaison à gauche avec le 86e).
Le peloton de la 5e Compagnie chargé d’assurer la liaison avec le 273e (Régiment de gauche de la 51e D.I.) remplit parfaitement sa mission en enlevant et en se maintenant dans le Serpentin sur l’objectif qui lui a été indiqué après un combat acharné qui occasionne des pertes sensibles.
Au cours de l’attaque, le 2e peloton de la 5e Cie, vient tout d’abord former un repli avec la 6e Cie, sur la parallèle de départ, tandis que la 7e Cie se tient prête avec la moitié de la 2e C.M., à venir renforcer les éléments de l’attaque.
Après l’attaque, les 5e et 6e Cies prennent position dans le Serpentin, tandis que la 7e Cie avec la ½ 2e C.M. vient prendre position sur la parallèle de départ pour y former un repli solide.
L’action terminée, le Bataillon Jullien se couvre par un élément avancé sur le boyau des Sabines.
Les pertes pour la journée du 10 octobre sont de :
Tués : MM. De Varax, Capitaine, adjoint au 3e Bataillon ; Gay, sous-lieutenant à la 3e C.M. ; 5 sous-officiers et 35 hommes.
Blessés : MM. Rambaud, Delaire, Desbœufs, Machefert, sous-lieutenants ; 7 sous-officiers et 105 hommes.
Disparus : 1 sous-officier et 10 hommes.
La Compagnie Chapuis du Bataillon en réserve de Division (Pierson) est mise à la disposition du Colonel Commandant la 49e Brigade. Elle se porte à l’emplacement de la 7e Cie, dans les anciennes tranchées allemandes à l’Est de la ferme de Lihu, où elle se tient prête à suivre le mouvement du Régiment.