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  • : Le blog de jacot63
  • : Ce blog est le résultat de mes recherches sur les morts du canton de Saint-Gervais-d'Auvergne. J'ai travaillé à partir des monuments aux morts, de mémoires des hommes, de mémorialgenweb, des archives départementales et de l'état-civil des communes. Ce blog à pour but, grâce à votre participation, de servir à collecter tous documents pour une exposition.
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Des liens existent entre les monuments et les fiches des Morts pour la France et ces derniers et les Nécropoles.
Il est donc plus facile d'aller sur le monument (commune) et de choisir la fiche (si elle existe). Des mises à jour continuelles sont faites sur le blog.

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11/12/2014 : Mise à jour de la fiche de GUILHEN Albert Ferdinand

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13 mars 2018 2 13 /03 /mars /2018 10:43

A la mémoire de:

Jean-Claude SAURET

Merci à M. Hervé CLERARD

État Civil et Généalogie :

Né le 16 juin 1890, à Mazerolles, commune de Sauret-Besserve, habitant chez son oncle et sa tante à Nirmont. Fils de François, né à Sauret-Besserve, Mazerolles, le 28 décembre 1849, maçon, et de Marie MARTINON, née à Saint-Priest, La George, le 7 avril 1860, mariés à Sauret, le 28 février 1879, cultivateurs.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1910.

Croix de guerre avec étoile de bronze.

Matricules : 381 au recrutement de Riom ; 06524 au corps.

Contre l’Allemagne, du 3 août 1914 au 10 octobre 1916.

 

Mobilisé, le 3 août 1914, au 38e Régiment d’Infanterie de Saint-Etienne, 10e Compagnie.

 

Tué à l’ennemi, le 10 octobre 1916, entre Vermandovillers et Ablaincourt (Somme). Inhumé à 50 mètres du boyau Serpentin, sur le côté Ouest-Sud de la route de Vermandovillers à Chaulnes.

 

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 7 février 1919.

Sauret JC1Sauret JC2

 

Cité à l’ordre du Régiment, N° 339 en date du 24 octobre 1916 : « Agent de liaison courageux et plein d’audace, a été blessé en portant un ordre à son chef de section. »

 

Le décès a été transcrit à Sauret-Besserve, le 12 mars 1919, par Jean Masson, maire.

 

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Sauret Jean Claude 

 

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 38e Régiment d'Infanterie, période du 30/11/1914 au 01/04/1918 - Dossier 26 N 616/1, pages 104 et 105.

 

Journée du 10 octobre 1916  Voir le JMO du 38e RI

 

Le Bataillon Pierson se rend de Vauvillers au camp des Chasseurs à la disposition du Général de Division.

Attaque par le 3e Bataillon des organisations défensives Allemandes dans les conditions prévues par l’ordre d’opérations N° 10 bis et par l’ordre d’engagement du 8/10/16 du Lt-Colonel Commandant le 38e, consécutif à cet ordre d’opérations.

Départ de l’attaque à onze heures.

Le 3e Bataillon en liaison à gauche avec le 86e, débouchant de la parallèle de départ établie à la lisière du Bois Kalner, à droite avec la 51e Division d’Infanterie par un peloton de la 5e Cie chargé tout spécialement de maintenir cette liaison en occupant un élément de l’organisation ennemie, enlève successivement les objectifs qui lui ont été indiqués et se porte sur la ligne 3180 (Sur le boyau du Sac ; 3382-3683 liaison à gauche avec le 86e).

Le peloton de la 5e Compagnie chargé d’assurer la liaison avec le 273e (Régiment de gauche de la 51e D.I.) remplit parfaitement sa mission en enlevant et en se maintenant dans le Serpentin sur l’objectif qui lui a été indiqué après un combat acharné qui occasionne des pertes sensibles.

Au cours de l’attaque, le 2e peloton de la 5e Cie, vient tout d’abord former un repli avec la 6e Cie, sur la parallèle de départ, tandis que la 7e Cie se tient prête avec la moitié de la 2e C.M., à venir renforcer les éléments de l’attaque.

Après l’attaque, les 5e et 6e Cies prennent position dans le Serpentin, tandis que la 7e Cie avec la ½ 2e C.M. vient prendre position sur la parallèle de départ pour y former un repli solide.

L’action terminée, le Bataillon Jullien se couvre par un élément avancé sur le boyau des Sabines.

Les pertes pour la journée du 10 octobre sont de :

Tués : MM. De Varax, Capitaine, adjoint au 3e Bataillon ; Gay, sous-lieutenant à la 3e C.M. ; 5 sous-officiers et 35 hommes.

Blessés : MM. Rambaud, Delaire, Desbœufs, Machefert, sous-lieutenants ; 7 sous-officiers et 105 hommes.

Disparus : 1 sous-officier et 10 hommes.

La Compagnie Chapuis du Bataillon en réserve de Division (Pierson) est mise à la disposition du Colonel Commandant la 49e Brigade. Elle se porte à l’emplacement de la 7e Cie, dans les anciennes tranchées allemandes à l’Est de la ferme de Lihu, où elle se tient prête à suivre le mouvement du Régiment.

 

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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 17:30

A la mémoire de:

Jean GAUVIN

 

État-Civil et Généalogie :

Né le 23 juillet 1882, à Nirmont, commune de Sauret-Besserve, maçon. Marié le 30 Janvier 1908 à Sauret-Besserve avec Marie Jeanne MASSON. Fils naturel de Marie RENARD, cultivatrice à Nirmont. Reconnu, le 8 janvier 1887, par Jean GAUVIN.

 

Service Militaire :

Marsouin. Classe 1902

Matricules : 1782 au recrutement de Riom ; 04368 au corps.

Contre l’Allemagne, du 23 février 1915 au 14 décembre 1916.

 

Incorporé le 22 février 1915 au 35e Régiment d’Infanterie Coloniale, 21e Compagnie.

 

Blessé grièvement, le 13 décembre 1916, devant Vlactar (Serbie), plaies multiples par éclats d’obus.

Décédé, des suites de ses blessures de guerre, à Bilienik (Serbie), le 14 décembre 1916, à l’ambulance alpine 1.

 

L’acte a été transcrit à Sauret-Besserve, le 25 juillet 1918, par Jean Masson, maire.

 

Sépulture :

Repose au cimetière militaire de Bitola (Monastir) en Macédoine, dans la tombe 2648

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 

Fiche GAUVIN Jean
Fiche GAUVIN Jean

 

Il n’y a pas de Journal des Marches et Opérations du régiment.

 

Pendant l’opération dans la boucle de la Cerna, du 23 octobre au 31 décembre 1916, le régiment subit de dures fatigues. La poursuite de l’ennemi impose au combattant des combats fréquents et des marches continuelles ; l’organisation du terrain conquis l’oblige à des travaux incessants et pénibles. Cette région aride n’est desservie que par de mauvaises pistes inaccessibles aux autos et aux voitures, coupées fréquemment de ruisseaux qu’il faut traverser à gué. Le ravitaillement se fait à dos de mulet et l’évacuation des blessés et malades en cacolets.

La faiblesse des effectifs ne permet d’accorder aux troupes que de courts repos pendant lesquels le régiment bivouaque dans quelque ravin, généralement dépourvu d’eau, où la toile de tente ne constitue qu’un abri très imparfait en cette saison de pluies abondantes et de froids rigoureux.

Extrait de l’historique du 35e R.I.C.

 

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 09:24

A la mémoire de :

Prosper Julien GRANGE

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 5 juillet 1894, au Cluzel, commune de Saint Priest-des-Champs. Cultivateur à Sauret-Besserve. Marié à Sauret-Besserve, le 25 octobre 1913, avec Marie SAURET. Fils de Denis, cantonnier, né à Saint-Priest, Le Cluzel, le 17 avril 1851, et de Marie BIDON, née à Biollet, le 4 mai 1860, mariés à Saint-Priest le 20 mai 1878, domiciliés au Cluzel.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1914.

Matricules : 1351 au recrutement de Riom ; 11223 au corps.

Contre l’Allemagne du 5 septembre 1914 au 23 décembre 1916. En Orient, du 24 décembre 1916 au 16 mars 1917.

 

Incorporé, le 5 septembre 1914, au 92e Régiment d’Infanterie de Clermont-Ferrand, passé au 35e R. I. de Belfort, le 9 décembre 1916, passé au 372e R. I. de Belfort, 17e Compagnie, le 12 janvier 1917.

 

Blessé, le 9 mars 1916, au Bois des Corbeaux, plaie superficielle, par balle, face antérieure du gros orteil droit.

Tué à l’ennemi, le 16 mars 1917 à 15 heures, à l’attaque de la Cote 1248, au Nord-Ouest de Monastir (Serbie).

 

L’acte a été dressé à Monastir (Serbie), le 17 mars 1917, par le sous-lieutenant Aucusel, officier des détails du 372e Régiment d'Infanterie, sur la déclaration de Guichardière Charles, caporal brancardier au 372e R.I. et de Bernachot Gilbert, brancardier C.H.R. du 372e R.I., et transcrit à Sauret-Besserve, le 6 août 1917, par Jean Masson, maire.

Il est porté sur les monuments de Saint-Priest et de Sauret.

 

Sépulture :

Repose à la Nécropole Française de Bitola (Ex Monastir) en Macédoine, tome individuelle N° 5171. Information transmise  par Jean-Marc Moltchanoff.

 Necropole_Bitola.jpg

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Grange-Prosper-copie-1.jpg

Il n’existe pas de J. M. O. pour le 372e d’Infanterie. Celui de la 57e Division n’est pas sur le site de Mémoire des Hommes et la 114e Brigade ne fait pas de grands commentaires.

L’heure d’attaque par les deux régiments de la 57e Division (371e et 372e) est fixée à 15 heures. Il semblerait que le 372e avait pour objectif le piton de droite ou Col de Snégovo.

Cote 1248 Monastir Bitola

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 09:05

A la mémoire de :

Jean-Pierre GAUVIN

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 29 juin 1891, à Nirmont, commune de Sauret-Besserve. Fils de Pierre, né à Saint-Gervais-d’Auvergne, le 13 mai 1853 et d’Anne RENARD, née à Sauret-Besserve, le 18 janvier 1859, mariés à Sauret-Besserve le 24 janvier 1884, cultivateurs à Nirmont.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1911.

Croix de guerre avec étoile de bronze

Matricules : 507 au recrutement de Riom ; 2679 au corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 20 juillet 1915.

 

Incorporé, le 10 octobre 1912, au 30e Bataillon de Chasseurs à Pied de Grenoble, 3e Cie.

                                                                           

Tué à l’ennemi. Décédé sur le champ de bataille du Linge, commune d'Orbey (Haut-Rhin), le 20 juillet 1915.

 Le-Linge.jpg

L'acte de décès a été dressé à Ruolin, commune de Plainfaing (Vosges), le 22 juillet 1915, par Lacour Henri, Sous-Lieutenant au 30e Bataillon de Chasseurs Alpins, officier de l'état-civil, sur la déclaration de Pichon Hippolyte, brancardier au 30e Chasseurs, 28 ans, employé de scierie à Clerieux (Drôme), et Faucheux Jean, soldat au 30e Chasseurs, 23 ans, employé de bureau à Riom (Puy-de-Dôme).


Cité à l’ordre du 30e Bataillon, N° 83 du 9 octobre 1915 : « Tué glorieusement à son poste de combat en faisant vaillamment son devoir. »

 

L’acte a été transcrit à Sauret-Besserve, le 10 octobre 1915, par Jean Masson, maire.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Gauvin-Jean-Pierre.jpg

 

 

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 30e Bataillon de Chasseurs à Pied, période du 01/03/1915 au 31/12/1915 - Dossier 26 N 826/20, pages 44 à 47.

 

Journée du 20 juillet 1915 :

Le linge

A 3 heures, le dispositif indiqué ci-dessus est terminé. On doit exécuter l’ordre d’opérations 3900 de la 3e Brigade complété par l’ordre n° 392/5 du Lt-Colonel Messimy. Poste de commandement du chef de Bataillon : Dans une tranchée branchée sur le boyau 3bis, sur les pentes Nord du Combekopf, (lettre C du croquis) auprès du Lt-Colonel Messimy Commandant de l’attaque du centre.

4 heures – Commencement de la préparation par l’artillerie. Riposte allemande, qui augmente peu à peu d’intensité. Quelques pertes dans les différentes unités.

L’objectif du Bataillon comprend 2 parties :

a) Courtine de Barrenkopf ; petites carrières de Schratzmännele, entre le « cran » de la courtine (coupure dans la lisière) et les carrières (exclusivement). C’est l’objectif de l’attaque centrale. Les défenses accessoires et les blockhaus sont visibles.

b) Lisière Nord du bois du Linge. Tranchée à peu près visible, réseaux invisibles masqués par les arbres. C’est l’objectif de l’attaque de gauche, dont fait partie la colonne Bertrand.

Effets de l’artillerie : Sur la Courtine, visiblement insuffisants ; sur les bois du Linge, trop de concentration sur les carrières et en arrière de la tranchée, peu de coups entre la tranchée et la lisière.

Ces constations font retarder progressivement l’heure de l’attaque (9h, 12h, 14h).

A 14 heures, déclanchement de l’attaque à gauche.

Attaque de gauche (3e et 5e Cies). Objectif : Petites carrières du Linge par les bois.

La 1ère vague (2e et 4e sections, Lieutenant Graglia) bondit hors de la tranchée, en tirailleurs. L’ennemi la laisse entrer dans le bois et l’accueille alors par des feux de mitrailleuses. Les mitrailleuses sont en blockhaus, la tranchée et les réseaux sont intacts.

Le Capitaine Bertrand lance son deuxième peloton (Lt magne). Cette fois l’ennemi tire sur cette deuxième vague, dès qu’elle débouche. Elle progresse néanmoins, prolonge à gauche la première. Les mitrailleuses arrêtent son élan. Une balle tue le Capitaine Bertrand, atteint à la face. Une autre a blessé grièvement le sous-lieutenant Richelet. La Compagnie est immobilisée. Des éléments des 54e et 70e Bataillons, poussés par le Capitaine Touchon (Cdt du 54e) viennent se mélanger à ceux de la 5e Cie. Nos efforts restent impuissants. La 5e Cie se retranche sur place. A la fin de la journée, quand elle changera de position, elle aura perdu 2 officiers, 95 sous-officiers, caporaux ou chasseurs.

A droite de la 5e Cie, la 3e Cie est sortie également de ses tranchées, en deux vagues. La première vague atteint facilement la route de Hohnack et la lisière du bois du Schratzmännele ; la 2e est pris à partie par des mitrailleuses dès sa sortie de la parallèle. Elle progresse néanmoins et entraine la première. Toutes deux sont alors nettement arrêtées par une organisation défensive intacte (Fils de fer, dont certains résistent aux cisailles renforcées, tranchée, mitrailleuses). Les pertes deviennent considérables en quelques instants : deux officiers tués (S/Lt Simoneau et Blanchon), un blessé (Lt Colonna). Le Capitaine Berge lui-même est légèrement mais douloureusement blessé. Son sac tyrolien est criblé de balles. Il conserve néanmoins le commandement, fait glisser peu à peu des tirailleurs tout le long de la lisière pour y trouver une brèche. Les cisailleurs, impuissants, sont tués dans les réseaux.

Le Chef de Bataillon se rend à la tranchée de départ des 3e et 5e Cies, établit momentanément son poste de commandement dans les ruines de la ferme Combe Est.

La 4e Cie et la Cie de Romagny du 70e Bataillon sont envoyées par le Colonel Messimy pour garnir la tranchée, être utilisées en renforts et éventuellement en replis. Tandis qu’un peloton de la Cie Romagny va chercher la liaison entre le 54e Bataillon et le 30e, le chef de Bataillon lance en renfort deux sections de la 4eCie (Section Michel, section Bourgalay). Ces fractions sortent de la parallèle avec un entrain et un ordre impressionnants. Elles rejoignent la 5e Cie, en même temps qu’arrivent des éléments mélangés du 54e et du 70e. La reprise de la marche en avant est arrêtée net par l’ennemi : Le S/Lt Michel est blessé, puis tué ; le S/Lt Bourgalay est blessé mortellement. On se cramponne au terrain en creusant des trous de tirailleurs. Vers 18 heures, un mouvement de repli de nos troupes de droite sur le Barenkopf découvre le flanc droit des tirailleurs de la Cie Berge, qui, pas à pas, se sont avancés jusqu’au pied des petites carrières, à la lisière. Mitraillés sur leurs flancs et de face, ces tirailleurs se replient également. Ils sont décimés ou cloués au sol, incapables de bouger. Il reste au Capitaine Berge un noyau de 1 caporal et 9 chasseurs non blessés, qui se retranchent au bord de la route du Hohnack, à l’entrée du bois. 

Le Capitaine Donnadieu, désigné pour prendre le commandement de la 5e Cie, est envoyé sous-bois pour se rendre compte de la situation. Il y trouve le Lt magne, dont l’attitude est remarquée, et réunit avec les 125 à 150 chasseurs d’unités et de corps différents (17 heures).

En voyant les pertes et le repli de la 3e Cie, le Cdt Bouquet donne l’ordre aux capitaines d’essayer de limiter leurs replis au mur situé entre la parallèle de départ et la lisière. Le mouvement s’exécute, sauf pour la 3e qui, complètement désorganisée, rentre peu à peu dans la tranchée de départ (19h 45).

Le Lt-Colonel Messimy, mis au courant des événements qu’il a d’ailleurs observés directement, jugeant la préparation par l’artillerie insuffisante, arrête le mouvement offensif qui a déjà vainement entamé deux de ses compagnies de réserve (4e du 30e et Cie Romagny).

Pertes de la journée : 80 tués, 186 blessés et 5 disparus.

 

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 10:40

A la mémoire de :

Jacques BARSE

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 14 novembre 1880, à Salacrut, commune de Sauret-Besserve. Marié à Sauret-Besserve, le 7 avril 1913, avec Marie Jeanne Juliette FONTAINE. Fils de Annet, né à Sainte-Christine, le 3 novembre 1845, et de Marie MARTIN, née à Sauret-Besserve, le 16 mars 1857, mariés à Sauret-Besserve, le 16 juin 1874, cultivateurs à Salacrut.

                       

Service Militaire :

Soldat. Classe 1900.

Matricules : 330 au recrutement de Riom ; 13900 au corps.

Contre l’Allemagne, du 11 août 1914 au 20 septembre 1914.

 

Mobilisé, le 11 août 1914, au 305e Régiment d’Infanterie de Riom.

                                                                           

Porté disparu entre le 13 et le 20 septembre 1914, secteur de Nouvron-Vingré. Le corps a été découvert à la ferme de Confrécourt, commune de Nouvron-Vingré,  le 27 septembre 1914.

                                                     

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 10 novembre 1917. Il fixe la mort à la date du 20 septembre 1914 et dit que ce militaire est « Mort pour la France ».

Barse-Jacques1.JPG Barse-Jacques2.JPG


Cité à l’ordre général de l’Armée, n° 72 en date du 26 novembre 1914 ; ordre du Régiment n° 24 : « S’est conduit très courageusement dans les combats des 6, 8, 13 et 20 septembre. A été blessé grièvement (100 coups de baïonnette) au combat du 20. »

 

L’acte a été transcrit à Sauret-Besserve, le 28 novembre 1917, par Jean Masson, maire.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Barse-Jacques-copie-1.jpg

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 305e Régiment d'Infanterie, période du 12/08/1914 au 31/07/1915 - Dossier 26 N 745/12 , pages 37 à 39.

 

Journée du 20 septembre 1914 :

Nous partons à 1h du matin dans l’ordre suivant : 5e Bataillon, Sections de mitrailleuses, 6e Bataillon. La colonne est arrêtée à hauteur du château de Fontenoy où sont installés l’ambulance n° 1 du 7e Corps d’Armée et la 126e Brigade.

Le Général fait demander le Commandant TIBORD et lui dit qu’il estime qu’un Bataillon et les Sections de mitrailleuses suffiront pour la relève du 238e. En conséquence, le commandant ASSOLANT, reçoit l’ordre de se placer aux environs du château, en réserve avec le 6e Bataillon, le 5e Bataillon montant aux tranchées.

Le 5e Bataillon relève à lui seul 8 Compagnies du 238e et 1 du 104e Régiment. Cette relève s’effectue dans les conditions prévues, avec l’aide des sous-officiers désignés. La suite est rès noire. Il existe un vide de plus de 800 mètres entre notre gauche et la droite du 216e Régiment qui occupe les tranchées vers Confrécourt.

A peine le 238e est-il parti qu’une contre-attaque allemande se produit. L’ennemi profitant des ténèbres épaisses et du bruit occasionné par la relève, s’est approché sans être vu, et, en quelques instants le 5e Bataillon est entouré par la gauche et par la droite ; les hommes sont surpris dans les tranchées qu’ils viennent d’occuper avant d’avoir pu tirer et en partie tués, blessés ou fait prisonniers. Une de nos mitrailleuses s’enraye et refuse de fonctionner.

Le Commandant TIBORD, qui s’efforce de rallier son Bataillon en panique, trouve là une mort héroïque et glorieuse. Le Capitaine ROCHETTE subit le même sort ainsi que d’autres officiers.

La position est intenable, les hommes fuient en désordre dans la direction du village de Fontenoy. La valeur d’une Cie ½ environ de fuyards arrive vers le 6e Bataillon sans officiers. Le Chef de Bataillon ASSOLANT leur donne l’ordre de remonter. Pendant ce temps les balles pleuvent, des hommes tombent.

Les 23e et 24e Compagnies s’engagent sur les pentes ; la 21e Cie garde la route, en réserve. La bataille redouble, les allemands tiennent les hauteurs qui surplombent Fontenoy ; nos troupes se maintiennent cependant en position jusqu’à 11 heures du matin ; puis les 22e, 23e et 24e sont obligées de reculer.

Sur l’ordre de son commandant, le 6e Bataillon se glisse le long des maisons du village et se porte à Le Port pour essayer de remonter sur le plateau en prenant la route qui y monte au Nord de ce village. Malheureusement cette route est surveillée par l’ennemi : En arrivant, les hommes qui essayent de passer sont tués par le feu des mitrailleuses qui battent la route. Il est même impossible de passer homme par homme.

Le Général commandant la 126e Brigade donne au Commandant ASSOLANT l’ordre de reprendre immédiatement les hauteurs et les positions abandonnées par le 5e Bataillon. L’exécution immédiate de cet ordre semble impossible en présence de la formidable position de l’adversaire. Dès qu’ils s’engagent sur la pente, ils sont décimés par le feu des mitrailleuses et ne peuvent répondre au feu d’un adversaire qu’ils ne voient pas, caché dans les arbres. Les premiers éléments sont fauchés par les balles ennemis ; des cadavres gisants au milieu de la route.

Le Bataillon est alors rassemblé dans la cour des communs du château et l’on tente de traverser la route homme par homme, à toute vitesse. Cette façon de faire réussit ; chaque homme est salué par plusieurs balles, mais aucun n’est atteint.

En appuyant à l’Ouest, nous parvenons enfin aux hauteurs et en prenant un point de direction plus à l’Est nous marchons sous-bois dans la direction des tranchées.

L’artillerie française tire sur les allemands qui s’éloignent et dont le feu diminue d’intensité. Leur artillerie tire sur nous.

Au haut du bois, nous trouvons le 238e qui y est arrêté. On l’avait fait revenir sur ses pas. Une patrouille de 3 braves (volontaires) 2 du 305e et 1 du 238e, part pour fouiller le bois. Nous entendons des coups de feu. Ils reviennent, nous disant que le bois est occupé, mais faiblement, et qu’ils ont tué quelques allemands. Le soldat du 238e a trouvé la mort dans cette patrouille. Ceux du 305e s’appellent DISSAT et TEXIER.

Après entente avec le Cdt du 238e, ce régiment prend la tête. Le 6e Bataillon du 305e suit dans l’ordre suivant : 24e et 23e Cies en avant, 22e à 100 pas en arrière. La 21e s’était égarée dans le bois et n’avait pas encore rejoint. La marche se fait lentement mais en ordre. Nous arrivons à la sortie des bois après avoir essuyé quelques coups de feu.

Les Cies sont rassemblées et se précipitent au pas de gymnastique sur les tranchées qui sont d’ailleurs abandonnées par la plupart et dans lesquelles on ne trouve plus que quelques soldats allemands blessés qui sont fait prisonniers.

Le Chef de Bataillon ASSOLANT fait savoir au Général, vers 19 heures, qu’il a repris les tranchées ; le Général GUILLIEN Cdt la 126e Brigade répond aussitôt par un billet ainsi conçu : « Tous mes compliments pour votre beau succès. Vous avez repris nos tranchées, tenez-y-bien. Je ne puis vous aider n’ayant aucune troupe en réserve. Tâchez de passer la nuit comme vous pourrez. »

Vers 21 heures, un sergent-major allemand prisonnier indique qu’il estime les forces ennemies qui ont combattu contre nous à 4 ou 5 Régiments d’Infanterie.

Vers minuit nous essuyons une forte fusillade ; nous en concluons que l’ennemi ne s’est pas replié bien loin et qu’il a réoccupé ses anciennes positions.

Pertes :            Officiers : 4 tués et 1 disparus ;

                        S/officiers : 4 tués, 8 blessés et 6 disparus ;

                        Caporaux et soldats : 41 tués, 137 blessés et 150 disparus.

 

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 10:07

A la mémoire de :

Jean Ferdinand ARNAUD

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 23 septembre 1880, à Saint-Léonard (Haute Vienne). Tailleur de pierres domicilié au Fournial, commune de Sauret-Besserve. Marié à Sauret-Besserve, le 4 mars 1905, avec Virginie Marie CHOMARD. Fils de Barthélemy, décédé à Beaujeu (Rhône), le 16 mars 1893, et de Agnès VIALLA, née vers 1853, sans profession au Fournial.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1900.

Matricules : 45 au recrutement de Coulommiers (77) ; 9316 au corps.

Contre l’Allemagne, du ? au 17 février 1915.

 

Mobilisé au 76e Régiment d’Infanterie, 4e Compagnie, de Coulommiers, 20e Brigade d’Infanterie, 10e Division d’Infanterie, 5e Corps d’Armée.

 

Tué à l’ennemi, le 17 février 1915, à 3 kilomètres au Sud-Est de Varennes-en-Argonne (Meuse). Décédé sur le champ de bataille.

 

L'acte de décès a été dressé à Clermont-en-Argonne, le 22 février 1915, par Monthaye, Lieutenant remplissant la fonction d'officier de l'état-civil,  sur la déclaration de Barbaran Maurice, 28 ans, soldat à la 4e Cie du 76e d'Infanterie, et de Vaumosse Maurice, 34 ans, soldat à la 4e Cie du 76e d'Infanterie, tous deux domiciliés à Paris.

 

L’acte a été transcrit à Sauret-Besserve, le 15 mars 1916, par Jean Masson, maire.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Arnaud-Jean.jpg 

Il n’y a pas de Journal des Marches et Opérations du 76e Régiment d’Infanterie pour cette période-là.

Voilà ce qui est écrit sur le journal de la 10e Division :

 

 Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations de la 10e Division d'Infanterie, période du 02/08/1914 au 19/08/1915 - Dossier 26 N 287/1, pages 57 et 58.

 

Journée du 17 février 1915.

La préparation par l’artillerie, en raison de la brume, n’a pu commencer qu’à 10h 15. A midi 45 les fourneaux de mine devant le V de Vauquois firent explosion. L’attaque 1 (1 adjudant-chef et 2 sections du 76e) se précipite dans l’entonnoir. Ces 2 sections ont été arrêtées et les autres n’ont pu progresser hors de leurs tranchées par suite des feux de 3 mitrailleuses et d’une tranchée avec créneaux espacés d’un mètre au tournant de la route. Il a été signalé que dans cette tranchée on a vu des groupes de 2 allemands dont l’un ne faisait que tirer et l’autre que charger. Les hommes qui occupaient l’entonnoir ont été rappelés à 16 heures par le capitaine Petit, en raison du bombardement de l’entonnoir, mais il a entrepris de suite une sape pour communiquer avec cet entonnoir. (Le capitaine Petit commandait les 2 Compagnies du 31e destinées à l’attaque 1)

Les attaques 2 et 3 (Bataillon Quitton, 76e), partent d’une façon superbe mais sont arrêtées rapidement par les feux des tranchées de la route et des feux de mitrailleuses à sa gauche et le feu d’une mitrailleuse à sa droite, au Sud-Ouest de Vauquois. Il a dû reprendre ses premières positions et a demandé une action intense de l’artillerie pour faciliter sa marche.

Les attaques 4 et 5 (Bataillon Cuny, 31e) partent superbement sur plusieurs lignes. Les éléments de tête des 6e et 8e Cies qui sont entrés dans Vauquois (environ 120 hommes) n’ont pu être suivis par le reste de ces fractions, fauchés par des feux de mitrailleuses venant du sommet de la route à l’Est de Vauquois. Une Compagnie de l’attaque 5 qui était dans le chemin creux a essayé d’en déboucher et a dû y renoncer après avoir perdu beaucoup de monde par suite de feu de mousqueterie et de mitrailleuses…

 

Voir la suite du JMO

 

Pertes de la journée pour le 76e Régiment d’Infanterie :

            Son Commandant et deux Lieutenants blessés ;

            62 tués, 217 blessés et 207 disparus.

 

  Retour au monument de Sauret-Besserve

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 09:42

 

A la mémoire de :

Marius Léon PEROL

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 16 juin 1890, à Chambonnet, commune de Sauret-Besserve, célibataire. Fils de Marien, meunier, né à Sauret, le 17 mars 1844, et de Marie MASSON, cultivatrice, née à Sauret, le 16 août 1852, mariés à Sauret-Besserve le 23 avril 1868, domiciliés à Chambonnet.

 

Service Militaire :

Caporal, le 21 novembre 1914 ; Sergent, le 18 octobre 1915. Classe 1910.

Croix de guerre avec étoile de bronze.

Matricules : 380 au recrutement de Riom ; 02505 au corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 20 juillet 1916.

 

Mobilisé, le 2 août 1914, au 14e Bataillon de Chasseurs Alpins de Grenoble, Section Hors-Rang.

 

Cité à l’ordre du Bataillon, N° 126 du 6 août 1916 : « Glorieusement tombé à la tête de sa section montant à l’assaut d’une position fortement organisée ».                

                                    

Tué à l’ennemi, le 20 juillet 1916 à six heures du matin, au combat de la Ferme Rouge, près de Maurepas (Somme).

Inhumé à proximité de la Ferme Rouge.

 

L'acte de décès a été dressé à Suzanne (Somme), le 24 juillet 1916, par Barthalais Alphonse, officier de détails, remplissant les fonctions d'officier de l'état-civil, sur la déclaration de Chapel André, sapeur, et de Cotte Joseph, bombardier, tous les deux du 14e Bataillon de Chasseurs.

 

L’acte a été transcrit à Sauret-Besserve, le 15 septembre 1916, par Jean Masson, maire.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Perol-Marius.jpg


Perol-Marius.JPG

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 14e Bataillon de Chasseurs à Pied, période du 24/03/1916 au 26/09/1916 - Dossier 26 N 820/12, pages 24 à 28.

 

Journée du 20 juillet 1916.

 

Après les instructions de l’ordre d’attaque de la 3e Brigade (16e Bataillon)…

La-ferme-rouge2.jpg 

L’attaque se déclenche à 4h 57 par un brouillard assez épais. La surprise de l’ennemi est complète, son artillerie n’envoie que quelques obus de 105 sur les vagues d’assaut.

A 5h 15, la tranchée rouge, objectif de gauche du Bataillon, est enlevée. Cette tranchée avait été fortement endommagée par notre tir d’artillerie. Les rares occupants sont surpris au moment où ils sortent de leurs abris et sont faits prisonniers. La tranchée verte objectif de droite est restée à peu près intacte. Un épais réseau de fil de fer qui la protège ne présente aucune brèche. Les défenseurs protégés par de bons abris sont nombreux et opposent à notre attaque une résistance acharnée. La 3e Cie du Bataillon qui a pour mission d’enlever cette tranchée subit de lourdes pertes. Son commandant de Cie, le Lieutenant Corréart, les Lieutenants Bonéla et Jean sont tués, le S/Lt Fuillet, les adjudants Lélias et Clary sont blessés.

Le Chef de Bataillon l’Elea parti avec cette Cie tombe mortellement frappé. Le S/Lt Sennec, commandant le peloton de 37, le S/Lt Gardel, commandant le peloton des Sapeurs-Pionniers adjoints à cette Compagnie sont grièvement blessés. Malgré ces pertes, la 3e Cie fait l’impossible pour passer et continue son attaque.

Une erreur de direction causée par le brouillard amène la 4e Cie et une section de la 2e Cie de mitrailleuses sur les derrières de la tranchée verte. Le Lieutenant Herbette Commandant cette Cie est grièvement blessé à la tête, mais le Lieutenant Barros qui commande un peloton de mitrailleuses de la 2e Cie voit la situation. Il prend le commandement des fractions de la 4e Cie qui sont près de lui et en chargeant à la tête de quelques hommes de la 4e Compagnie et d’une de ses sections de mitrailleuses, il amène rapidement la chute de l’obstacle qui arrête la 3e Cie. Le Lieutenant Barros est blessé sur le parapet de la tranchée ennemie.

A 5h 45, le premier objectif du Bataillon est en entier en notre possession. 150 prisonniers environ ont été faits dans cette opération. 3 mitrailleuses en position près de la ferme rouge restent entre nos mains.

La progression reprend vers les organisations Bois-Vieux et tranchée de la Pestilence.

Quelques tirailleurs ennemis échappés de la 1ère ligne et réfugiés dans des trous d’obus tirent sur nos vagues d’assaut. Le Capitaine Chevalier est tué, les Sous-Lieutenants Barnoud et Madrières sont blessés, mais la progression continue vigoureuse.

Le Capitaine Monnier prend le commandement des fractions de la 3e Cie et de la 4e et commande l’attaque de droite. Le Capitaine Flanet dirige l’attaque de gauche et à 7 heures la lisière Est du Bois-Vieux est occupée. La 5e Cie rejoint le Bataillon sur cet emplacement. Des patrouilles poussées sur la tranchée de la Pestilence rendent compte que des tirailleurs ennemis y sont encore et qu’une mitrailleuse installée vers le point 348 balaie la crête de ses feux. Le S/Lt Treboulot commandant une de ces patrouilles est mortellement blessé.

Devant cette situation, le Capitaine Renaud Commandant le Bataillon donne l’ordre à une escouade de grenadiers de la 5e Cie et à une section de cette Cie commandée par le S/Lt Baril de pénétrer dans la tranchée de la Pestilence par le point 355 occupé par le 54e Bataillon et de la dégager par un combat à la grenade en allant vers le nord. Devant cette menace l’ennemi se replie. Une patrouille de la 2e Cie commandée par le S/Lt Delus la trouve abandonnée et l’occupation de l’objectif assigné au Bataillon est aussitôt assurée par deux sections de la 2e Cie, les 4e et 3e Cies.

La tranchée ennemie est aussitôt retournée, un barrage est créé vers le point 348, la liaison établie à gauche avec le Bataillon de Zouaves.

La 1ère Cie, la 5e Cie et un peloton de la 2e Cie travaillent immédiatement à l’organisation de la position enlevée. La 1ère ligne doublée est établie sur la crête en arrière de la Pestilence, la tranchée de soutien à la lisière Est du Bois-Vieux.

A la nuit les 3e et 4e Cies qui ont été les plus éprouvées en officiers et en chasseurs sont relevées en 1ère ligne par la 5e Compagnie.

 

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 09:24

A la mémoire de :

Jean LAGUET

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 7 décembre 1876, à Besserve, commune de Sauret-Besserve, domicilié à Saint-Gervais. Fils de Antoine, né à Besserve, le 5 août 1839 et de Marie Jeanne LECUYER, née à Besserve, le 6 janvier 1842, mariés à Sauret-Besserve le 31 janvier 1872, cultivateurs à Besserve.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1896.

Matricules : 1212 au recrutement de Riom ; 477bis au corps.

Contre l’Allemagne, du 13 août 1914 au 16 juin 1915.

En sursis d’appel, conducteur de batteuse à Saint-Gervais, du 14 août au 22 septembre 1914.

 

Mobilisé, le 13 août 1914, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale de Riom, passé au 292e R.I., 126e Brigade, 63e Division, 13e Région, 18e Compagnie, le 23 septembre 1914.

                                                                           

Tué à l’ennemi, le 16 juillet 1915 à 21 heures, sur le champ de bataille à la ferme de Quennevières, commune de Tracy-le-Mont (Oise).

 

L'acte de décès a été dressé à Tracy-le-Mont (Oise), le 19 juillet 1915, par André Gabriel Marie, Lieutenant, officier de détails faisant la fonction d'officier de l'état-civil, sur la déclaration de Fargette Félix, 24 ans, adjudant, domicilié à Siaugues-Saint-Romain (Haute-Loire) et de Martin Georges, 26 ans, sergent-major, domicilié à Clichy (Seine).


L’acte a été transcrit à Sauret-Besserve, le 3 octobre 1915, par Jean Masson, maire.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Laguet-Jean.jpg

Sur le Journal des Marches et Opérations du 292e Régiment d’Infanterie Territoriale, pour la journée du 16 juillet 1915, on ne trouve pas le décès de Laguet Jean.

Il est écrit : 5 tués et 1 blessé.

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations de la 126e Brigade d'Infanterie, période du 28/05/1915 au 26/05/1916 - Dossier 26 N 530/3, page 19.

 

Voir le JMO de la 126e Brigade

Journée du 16 juillet.

La 126e Brigade passe sous les ordres de la 61e Division (Général Nivelle). L’Etat-major de la 61e Division reste à Thoisy-au-Bac.

Dans la matinée, à 8 h 45, le Général commandant la 126e Brigade, fait exécuter le tir d’artillerie suivant : Les batteries ont comme objectif les premières lignes de tranchées allemandes et plus spécialement les emplacements reconnus de minenwerfer.

L’artillerie de tranchée a comme objectif les minenwerfer.

L’artillerie allemande et les minenwerfer répondant à nos salves, mais le tir allemand, au lieu d’être concentré et localisé comme tous les jours précédents sur quelques points, se trouve réparti sur tout notre secteur. Il en résulte des dégâts moindres et une possibilité plus grande aux fantassins de poursuivre leurs travaux.

Journée plus calme.

A 16 heures, la Compagnie de mitrailleuses de la 74e Brigade, est mis à la disposition de la 126e Brigade. Sa mission est de garnir, avec ses 4 sections, l’ancienne deuxième ligne (Tranchées Guilleminet, Cazenove, Houpert). Son train de combat est à la carrière de Tracy-le-Mont.

Obus allemand : 644 + 224 bombes et minenwerfer.

Pertes : 292: 5 tués, 1 blessé ; 305: 5 blessés ; 321: 1 tué, 4 blessés.

 

 

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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 08:22

 

A la mémoire de :

Michel Jean MARTIN

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 25 octobre 1887, à Salacrut, commune de Sauret-Besserve. Marié à Sauret, le 23 septembre 1913, avec Françoise Marie FERRANDON. Fils de Joseph et de Françoise NONY, cultivateurs à Salacrut.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1907.

Matricules : 1483 au recrutement de Riom ; 02219 au corps.

Contre l’Allemagne, du 4 août 1914 au 28 septembre 1916.

 

Mobilisé, le 4 août 1914, au 292e Régiment d’Infanterie de Clermont-Ferrand.

                                                                           

Décédé à l’hôpital N° 60 de Saint-Hilaire-Saint-Mesmin (Loiret), des suites de maladie contractée en service.

 

Extrait des registres transmis à Sauret-Besserve, le 29 septembre 1916.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Martin-Michel.jpg 

 

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 10:30

A la mémoire de :

Jean Simon RAYNAUD

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 1er février 1884, aux Valettes, commune de Sauret-Besserve, célibataire. Fils de Gervais, né vers 1840 et d’Anne SAURET, née vers 1842, cultivateurs aux Valettes.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1904.

Matricules : 1738 au recrutement de Riom ; 17787 au corps.

Contre l’Allemagne, du 4 août 1914 au 10 avril 1915.

 

Mobilisé, le 1er février 1915, au 305e Régiment d’Infanterie de Riom, 22e Compagnie.

                                                                           

Décédé à l’hôpital mixte de Riom, le 10 avril 1915, des suites de maladie contractée en service.

 

L’acte a été transcrit à Sauret-Besserve, le 11 mai 1915, par Jean Masson, maire.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Raynaud-Jean.jpg

 

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