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  • : Le blog de jacot63
  • : Ce blog est le résultat de mes recherches sur les morts du canton de Saint-Gervais-d'Auvergne. J'ai travaillé à partir des monuments aux morts, de mémoires des hommes, de mémorialgenweb, des archives départementales et de l'état-civil des communes. Ce blog à pour but, grâce à votre participation, de servir à collecter tous documents pour une exposition.
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SP Conscrits 1914

PAR RÉGIMENT

92ri-copie-1

     

 

9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 09:42

 

A la mémoire de :

Marius Léon PEROL

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 16 juin 1890, à Chambonnet, commune de Sauret-Besserve, célibataire. Fils de Marien, meunier, né à Sauret, le 17 mars 1844, et de Marie MASSON, cultivatrice, née à Sauret, le 16 août 1852, mariés à Sauret-Besserve le 23 avril 1868, domiciliés à Chambonnet.

 

Service Militaire :

Caporal, le 21 novembre 1914 ; Sergent, le 18 octobre 1915. Classe 1910.

Croix de guerre avec étoile de bronze.

Matricules : 380 au recrutement de Riom ; 02505 au corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 20 juillet 1916.

 

Mobilisé, le 2 août 1914, au 14e Bataillon de Chasseurs Alpins de Grenoble, Section Hors-Rang.

 

Cité à l’ordre du Bataillon, N° 126 du 6 août 1916 : « Glorieusement tombé à la tête de sa section montant à l’assaut d’une position fortement organisée ».                

                                    

Tué à l’ennemi, le 20 juillet 1916 à six heures du matin, au combat de la Ferme Rouge, près de Maurepas (Somme).

Inhumé à proximité de la Ferme Rouge.

 

L'acte de décès a été dressé à Suzanne (Somme), le 24 juillet 1916, par Barthalais Alphonse, officier de détails, remplissant les fonctions d'officier de l'état-civil, sur la déclaration de Chapel André, sapeur, et de Cotte Joseph, bombardier, tous les deux du 14e Bataillon de Chasseurs.

 

L’acte a été transcrit à Sauret-Besserve, le 15 septembre 1916, par Jean Masson, maire.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Perol-Marius.jpg


Perol-Marius.JPG

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 14e Bataillon de Chasseurs à Pied, période du 24/03/1916 au 26/09/1916 - Dossier 26 N 820/12, pages 24 à 28.

 

Journée du 20 juillet 1916.

 

Après les instructions de l’ordre d’attaque de la 3e Brigade (16e Bataillon)…

La-ferme-rouge2.jpg 

L’attaque se déclenche à 4h 57 par un brouillard assez épais. La surprise de l’ennemi est complète, son artillerie n’envoie que quelques obus de 105 sur les vagues d’assaut.

A 5h 15, la tranchée rouge, objectif de gauche du Bataillon, est enlevée. Cette tranchée avait été fortement endommagée par notre tir d’artillerie. Les rares occupants sont surpris au moment où ils sortent de leurs abris et sont faits prisonniers. La tranchée verte objectif de droite est restée à peu près intacte. Un épais réseau de fil de fer qui la protège ne présente aucune brèche. Les défenseurs protégés par de bons abris sont nombreux et opposent à notre attaque une résistance acharnée. La 3e Cie du Bataillon qui a pour mission d’enlever cette tranchée subit de lourdes pertes. Son commandant de Cie, le Lieutenant Corréart, les Lieutenants Bonéla et Jean sont tués, le S/Lt Fuillet, les adjudants Lélias et Clary sont blessés.

Le Chef de Bataillon l’Elea parti avec cette Cie tombe mortellement frappé. Le S/Lt Sennec, commandant le peloton de 37, le S/Lt Gardel, commandant le peloton des Sapeurs-Pionniers adjoints à cette Compagnie sont grièvement blessés. Malgré ces pertes, la 3e Cie fait l’impossible pour passer et continue son attaque.

Une erreur de direction causée par le brouillard amène la 4e Cie et une section de la 2e Cie de mitrailleuses sur les derrières de la tranchée verte. Le Lieutenant Herbette Commandant cette Cie est grièvement blessé à la tête, mais le Lieutenant Barros qui commande un peloton de mitrailleuses de la 2e Cie voit la situation. Il prend le commandement des fractions de la 4e Cie qui sont près de lui et en chargeant à la tête de quelques hommes de la 4e Compagnie et d’une de ses sections de mitrailleuses, il amène rapidement la chute de l’obstacle qui arrête la 3e Cie. Le Lieutenant Barros est blessé sur le parapet de la tranchée ennemie.

A 5h 45, le premier objectif du Bataillon est en entier en notre possession. 150 prisonniers environ ont été faits dans cette opération. 3 mitrailleuses en position près de la ferme rouge restent entre nos mains.

La progression reprend vers les organisations Bois-Vieux et tranchée de la Pestilence.

Quelques tirailleurs ennemis échappés de la 1ère ligne et réfugiés dans des trous d’obus tirent sur nos vagues d’assaut. Le Capitaine Chevalier est tué, les Sous-Lieutenants Barnoud et Madrières sont blessés, mais la progression continue vigoureuse.

Le Capitaine Monnier prend le commandement des fractions de la 3e Cie et de la 4e et commande l’attaque de droite. Le Capitaine Flanet dirige l’attaque de gauche et à 7 heures la lisière Est du Bois-Vieux est occupée. La 5e Cie rejoint le Bataillon sur cet emplacement. Des patrouilles poussées sur la tranchée de la Pestilence rendent compte que des tirailleurs ennemis y sont encore et qu’une mitrailleuse installée vers le point 348 balaie la crête de ses feux. Le S/Lt Treboulot commandant une de ces patrouilles est mortellement blessé.

Devant cette situation, le Capitaine Renaud Commandant le Bataillon donne l’ordre à une escouade de grenadiers de la 5e Cie et à une section de cette Cie commandée par le S/Lt Baril de pénétrer dans la tranchée de la Pestilence par le point 355 occupé par le 54e Bataillon et de la dégager par un combat à la grenade en allant vers le nord. Devant cette menace l’ennemi se replie. Une patrouille de la 2e Cie commandée par le S/Lt Delus la trouve abandonnée et l’occupation de l’objectif assigné au Bataillon est aussitôt assurée par deux sections de la 2e Cie, les 4e et 3e Cies.

La tranchée ennemie est aussitôt retournée, un barrage est créé vers le point 348, la liaison établie à gauche avec le Bataillon de Zouaves.

La 1ère Cie, la 5e Cie et un peloton de la 2e Cie travaillent immédiatement à l’organisation de la position enlevée. La 1ère ligne doublée est établie sur la crête en arrière de la Pestilence, la tranchée de soutien à la lisière Est du Bois-Vieux.

A la nuit les 3e et 4e Cies qui ont été les plus éprouvées en officiers et en chasseurs sont relevées en 1ère ligne par la 5e Compagnie.

 

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