Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de jacot63
  • : Ce blog est le résultat de mes recherches sur les morts du canton de Saint-Gervais-d'Auvergne. J'ai travaillé à partir des monuments aux morts, de mémoires des hommes, de mémorialgenweb, des archives départementales et de l'état-civil des communes. Ce blog à pour but, grâce à votre participation, de servir à collecter tous documents pour une exposition.
  • Contact

Utilisation

Des liens existent entre les monuments et les fiches des Morts pour la France et ces derniers et les Nécropoles.
Il est donc plus facile d'aller sur le monument (commune) et de choisir la fiche (si elle existe). Des mises à jour continuelles sont faites sur le blog.

Recherche

Post-it

11/12/2014 : Mise à jour de la fiche de GUILHEN Albert Ferdinand

Archives

Compteur de Visites

Accueil

RECHERCHE PAR MONUMENT

Ayat Blog2Biollet Blog2Charensat Blog2Espinasse blog2Gouttieres Blog2St Gervais blog2Saint-Julien blog2ST Priest Blog2    
     
Ste Christine blog2Sauret blog2    
     

 

RECHERCHE :

PAR NOM

SP Conscrits 1914

PAR RÉGIMENT

92ri-copie-1

     

 

13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 18:54

A la mémoire de :

André Léon CHASSAGNETTE

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 7 mars 1881, à Fougerol, commune de Charensat. Fils de Annet, maréchal-ferrant,  né à  Charensat, Chassagnette, le 27 juin 1843, et de Françoise BESSE, née à  Charensat, Troissagnes, le 16 octobre 1851, mariés à Charensat, le 22 février 1876, cultivatrice, domiciliés au bourg.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1901.

Matricules : 1981 au recrutement de Riom ; 03546 au corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 31 mars 1915.

 

Mobilisé, le 2 août 1914, au 105e Régiment d’Infanterie de Riom, passé au 167e R.I. de Toul, le 3 août 1914.

                                                                           

Tué à l’ennemi, le 31 mars 1915, au Bois le Prêtre, Ouest de Pont-à-Mousson (Meurthe et Moselle).  

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Nancy, le 6 février 1918.

 

L’acte a été transcrit à Frouard (Meurthe et Moselle), le 20 février 1918.

 

Sépulture :

Il repose à la Nécropole Nationale « Le Pétant », tombe individuelle 644, carré 14/18B, à Montauville (Meurthe et Moselle).

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Chassagnette André CH

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 167e Régiment d'Infanterie, période du 01/08/1914 au 01/05/1915 - Dossier 26 N 706/1, pages 150 à 167.

JMO du 167 RI

Journée 31 mars 1915 :

Sous-secteur de droite : Deux Compagnies du 346e sont envoyées pour une nouvelle attaque. Le Commandant Rozier prend la direction des opérations.

A 12 heures, violente canonnade de nos lignes jusqu’à 15 heures environ.

Bois-le-Pretre.JPG16 heures : Exécution de l’ordre d’attaque N° 267 : La 2e Cie du 13e Régiment d’Infanterie à droite et la 9e Compagnie du 167e R.I. à gauche, doivent s’emparer de la ligne VIII. Les 18e et 20e Cies du 346e pousseront jusqu’à la ligne des G. La 12e Cie du 167e assurera le flanquement à l’Est.

A l’heure dite, les Cies de 1ère ligne abordent la ligne VIII. La 9e Cie, dont un lieutenant (Valette) est tué, fait 2 officiers et 63 hommes prisonniers.

Les Cies du 346e attaquent la ligne des G. La Cie de droite s’empare de G3 et d’une partie de C2. La Cie de gauche, arrêtée par un barrage de l’artillerie ennemie ne parvient pas à gagner son objectif.

Les unités organisent les positions conquises. Les contre-attaques ennemies sont toutes vouées à l’insuccès.

Sous-secteur de gauche : A 5h 15, contre-attaque en deux colonnes, l’une par la lisière du bois, l’autre à l’Ouest des tranchées Sud. L’ennemi arrive en courant en colonnes par 2 ou 3. Elle est enrayée par notre feu.

A 6 heures, nouvelle contre-attaque, à l’Ouest de la tranchée Sud hors bois. Sous une pluie de grenades et de boites à mitraille, les défenseurs de la tranchée reculent jusqu’à la lisière du bois. Mouvement de recul très lent qui dur deux heures. A ce moment, la tranchée Sud paraît perdue, mais la 1ère Cie, entraînée brusquement par son chef, le Lieutenant Devernois, et appuyée par une section de la 5e Compagnie (S/Lt Direz) qui, partant du Sud du Blockhaus B attaque de front la tranchée Sud, se précipite sur l’ennemi. Cette attaque brillante et énergique, menée avec rapidité, permet de reprendre la totalité de la tranchée.

12 heures : Mais la 1ère Compagnie a subi trop de pertes. Il reste environ 35 fusils. Le Chef de Bataillon décide de la relever par une Cie du 346e (Cie Eidel). Le Capitaine Eidel est blessé en arrivant sur la ligne. La 3e Cie très éprouvée également, est renforcée par un peloton du 346e.

15h 30 : En vue d’une nouvelle attaque de la tranchée Nord et de la lisière Nord du bois, la 3e Cie du 13e Régiment d’Infanterie (Capitaine Canet) est mise à la disposition du Commandant Duchaussoy.

L’attaque doit-être menée par la Cie du 346e à gauche et par la 3e Cie du 13e R.I. à droite.

L’ennemi a déclanché un feu violent d’artillerie lourde sur tout le secteur de 12 à 15 heures. Le Lieutenant qui a pris le commandement de la Cie Eidel à la tranchée Sud rend compte que sa Cie, très éprouvée par le feu d’artillerie, ne parait pas susceptible de prononcer l’attaque. Cette unité est alors ramenée dans le boyau en arrière de la tranchée Sud et est remplacée par un autre peloton du 346e (Lt Pérot) renforcé par une section du 169e (Lt Meurice).

A 16h 25, exécution de l’ordre d’attaque N° 267/ La Compagnie Perot sortant brusquement de la tranché Sud est arrêtée par un barrage de l’artillerie ennemie et les feux de la mitrailleuse et des défenseurs de la tranchée Nord. Elle subit de grosses pertes et se replie dans la tranchée de départ. En avant de la ligne VIII, la 3e Cie du 13e cherche à progresser. Le Capitaine Canet est tué le premier. Le mouvement est immédiatement enrayé.

20 heures : Contre-attaque violente sur la ligne VIII et sur la lisière Ouest du bois. L’ennemi s’avance en petites colonnes nombreuses. Il est arrêté par notre feu. Quelques prisonniers sont faits, en particulier un lieutenant bavarois blessé la veille à midi et resté dans le boyau.

Les pertes de la journée : 248, dont  48 tués, 175 blessés 24 disparus et 1 prisonnier.

 

Retour au monument de Charensat

Partager cet article
Repost0

commentaires