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  • : Le blog de jacot63
  • : Ce blog est le résultat de mes recherches sur les morts du canton de Saint-Gervais-d'Auvergne. J'ai travaillé à partir des monuments aux morts, de mémoires des hommes, de mémorialgenweb, des archives départementales et de l'état-civil des communes. Ce blog à pour but, grâce à votre participation, de servir à collecter tous documents pour une exposition.
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Il est donc plus facile d'aller sur le monument (commune) et de choisir la fiche (si elle existe). Des mises à jour continuelles sont faites sur le blog.

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11/12/2014 : Mise à jour de la fiche de GUILHEN Albert Ferdinand

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SP Conscrits 1914

PAR RÉGIMENT

92ri-copie-1

     

 

22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 09:55

A la mémoire de:

Eugène Pierre FOURNIER

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 5 décembre 1885, à Beaumont, commune d’Ayat-sur-Sioule. Fils de Philippe, né à Ayat, le 16 novembre 1854, et de Jeanne GRAND, née à Teilhet, le 31 janvier 1847, mariés à Teilhet, le 11 février 1884, cultivateurs à Beaumont.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1905.

Matricules : 963 au recrutement de Riom ; 19582 au corps.

Contre l’Allemagne, du 3 août 1914 au 18 décembre 1916.

 

Mobilisé, le 3 août 1914, au 5e Régiment d’Infanterie Coloniale, passé au 6e R.I.C., le 2 mai 1916, passé au 1er Régiment d’Infanterie Coloniale du Maroc, le 28 août 1916.

 

Blessé, le 26 août 1914, à Mont-sur-Meurthe (54), par balle au pied gauche.

 

Tué à l’ennemi, le 18 décembre 1916, à Louvemont-Côte-du-Poivre, secteur de Verdun (55). Décès constaté au dépôt mortuaire de Glorieux, le 13 mars 1917.

Fournier-Eugene1.JPG Fournier-Eugene2.JPG

L’acte a été transcrit à Ayat-sur-Sioule.

 

Sépulture :

Le corps a été restitué à la famille, le 11 juillet 1922.

A été inhumé à Ayat, le 13 juillet 1922 (journal l’Avenir du Puy-de-Dôme).

 

Jeudi dernier, 13 juillet, la population d’Ayat fit à un de ses enfants, héros de la grande guerre, d’émouvantes obsèques.

C’est dans un secteur de Verdun que Pierre Fournier trouva une mort glorieuse, le 16 décembre 1916, à l’âge de 31 ans. Ce brave avait appartenu  à plusieurs régiments d’infanterie coloniale et avait pris part, en 1915, à de nombreux combats en Argonne.

A l’église, le cercueil disparaissait sous les fleurs et les couronnes. Dans l’assistance on remarquait : M. le Maire et son Conseil, les Anciens Combattants avec leur drapeau et les enfants des écoles sous la direction de leurs maîtres.

Au cimetière, M. Bellard, maire, au nom de la commune, et M. Boileau, au nom des Anciens Combattants, retracèrent la vie glorieuse de ce brave et adressèrent à la famille l’assurance de leur douloureuse sympathie.

Archives Départementales – L’Avenir du Puy-de-Dôme – 5 BIB 4/49 – Journal du 20/07/1922.

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Fournier Eugène AY 


 

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 1er Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc, période du 09/09/1914 au 31/12/1916 - Dossier 26 N 868/1, pages 204 à 207.

 

11 décembre 1916 – Le Régiment débarque à Verdun à la Citadelle.

12 décembre- Le 8e Bataillon aux abris au Bois en T, le 4e à la Citadelle, le 1er à Belleray.

Pendant toute la journée tir violent de notre artillerie sur les lignes allemandes.

13 décembre – Notre artillerie continue la destruction des tranchées allemandes ; riposte de l’artillerie allemande.

14 décembre – De 9 à 16 heures, tir de destruction de l’artillerie lourde sur les tranchées allemandes.

15 décembre – 10 heures déclenchement de l’attaque.

Nos troupes s’avancent sur Louvemont.

11 heures, nos troupes sont à Louvemont.

Pertes de la journée : Tués : 4 officiers, 8 sous-officiers et 42 soldats ; blessés : 8 officiers, 27 sous-officiers et 206 soldats ; disparus : 2 sous-officiers et 97 soldats.

16 décembre – La nuit du 15 au 16 est employée activement à s’organiser sur place et à se préparer à repousser une contre-attaque.

Les mitrailleuses ennemies postées sur l’ouvrage Bertha et la crête au Nord du Ravin Saint-Pierre, entrent en action et rendent les communications avec Louvemont très difficile de jour.

Vers midi l’ennemi commence un bombardement intensif de nos lignes qui nous causent quelques pertes et interdit tout mouvement de jour.

Dans la nuit du 16 au 17 les travaux de la ligne principale de résistance sont commencés par les pionniers du Régiment.

Pertes de la journée : Tués : 1 officier, 1 sous-officier et 27 soldats ; blessés : 2 officiers et 75 soldats ; disparus : 24 soldats.

17 décembre – Le bombardement sur nos nouvelles lignes continu à peu près sans interruption.

De notre côté notre artillerie pilonne sans arrêt le ravin du Cul Brulé, empêchant toute contre-attaque de l’ennemi qui semblait vouloir en déboucher.

Pertes de la journée : Tués : 15 soldats ; blessés : 1 officier, 1 sous-officier et 52 soldats ; disparus : 6 soldats.

18 décembre – Même situation

Pertes de la journée : Tués : 1 officier, 1 sous-officiers et 9 soldats ; blessés 2 sous-officiers et 27 soldats ; disparu : 1 soldat.

 

 Retour au monument d'Ayat

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