Fiche PERRIN Henri Eugène

A la mémoire de :

Henri Eugène PERRIN

Etat Civil et Généalogie :

Né le 17 novembre 1891, à Loutre, commune de Sainte-Christine. Instituteur public à Mareugheol (63).  Fils de Jean Baptiste, né à Menat, le 4 mars 1855, et de Marie BOUSCAVERT, née à Ayat-sur-Sioule, le 25 octobre 1866, mariés à Ayat, le 9 juin 1884, cultivateurs à Loutre.

Service Militaire :

Caporal, le 18 février 1913, Sergent, le 1^er octobre 1913. Classe 1911.

Matricules : 528 au recrutement de Riom ; 3490 au corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 21 août 1914.

Incorporé, le 8 octobre 1912, au 105^e Régiment d’Infanterie de Riom.

Blessé, le 21 août 1914, à Abreschviller.

Disparu au combat d’Abreschviller, le 21 août 1914. Enterré au cimetière communal.

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 3 janvier 1920.

 

L’acte a été transcrit à Sainte-Christine, le 19 janvier 1920.

Sépulture :

  Repose à l'ossuaire N° 2 de la Nécropole Nationale "La Valette" à Abreschviller (Moselle).

Fiche Mémoires des Hommes :

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations de la 105e Régiment d'Infanterie, période du 01/08/1914 au 31/12/1916 - Dossier 26 N 676/1, page 8.

Journée du 21 août 1914 :

Les deux bataillons quittent Hartzviller à 1 heure se dirigeant par Voyer sur la Valette, mais les hommes n’ayant pas reçu de distribution et étant harassés, le Colonel décide de faire les distributions à Abreschviller et de laisser reposer les hommes dans cette localité jusque vers midi.

            Les deux Bataillons sont arrivés à 4 h. 30 à Abreschviller.

7 h. 30, les allemands attaquent l’armée française sur la position Voyer – la Valette. Les 2^e et 3^e Bataillons se portent au Nord d’Abreschviller ; le 2^e bataillon près de l’Artillerie, le 3^e à droite vers la Valette.

9 h. 15, l’ennemi reçu par des feux est chargé, mais le 149^e découvre la droite, le 3^e Bataillon et le 2^e quittent leurs positions ; le Colonel reste avec un peloton de la Compagnie Antonini et protège la retraite sur Saint-Quirin par les bois au Sud d’Abreschviller.

Le 1^er Bataillon (Commandant Jacquet) qui était en position à Voyer est attaqué à 6 h. 30 ; après le repli de l’Artillerie (11 h. 30) le bataillon se rend à La Chapelle de Lhor en position de repli.

13 heures, le Bataillon est rejoint par le Colonel qui le dirige par le bois de neuve Grange et de Bertrambois sur Petitmont par Cirey ; la 1^ère Compagnie qui était détachée au Bois Nitting se retire par Saint-Quirin et passe la nuit à Lafrimbolle.

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