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  • : Le blog de jacot63
  • : Ce blog est le résultat de mes recherches sur les morts du canton de Saint-Gervais-d'Auvergne. J'ai travaillé à partir des monuments aux morts, de mémoires des hommes, de mémorialgenweb, des archives départementales et de l'état-civil des communes. Ce blog à pour but, grâce à votre participation, de servir à collecter tous documents pour une exposition.
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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 09:13

Le 4 septembre, on cesse de reculer ; le 5, cantonnement à Longperrier,  le régiment se porte en avant ; et le 6 au matin, par une belle journée ensoleillée, le 216e avance avec un élan irrésistible, attaque le boche surpris, dont il culbute les avant-gardes à Oissery, on continue le soir à marcher dans la direction de Brégy en combattant. Les pertes sont légères, et dues surtout aux obus à balles. Le régiment progresse, atteint et dépasse Fosse-Martin et la ferme de Nogeon.

216e-RI-septembre-1914.JPG

Les journées des 7 et 8 septembre sont très dures. Les chaînes de tirailleurs qui manœuvrent avec une correction admirable, sont couchées sur le sol par des rafales de mitrailleuses. Les pertes sont sévères. Presque tous les chefs sont hors de combat. Le 216 à essayer de progresser quand même. Un ennemi invisible, retranché dans les talus d’une route nationale, l’oblige chaque fois à se coucher, avec ses terribles mitrailleuses. C’est alors que les « gros noirs » font leur apparition qui, avec leur bruit effrayant et leur entonnoir énorme, ébranlent les nerfs les mieux trempés. Maudits champs de betteraves ! Que de braves chefs y dorment leur dernier sommeil. Cinq officiers sont tués, seize sont blessés.

En outre le 75 ignorant jusqu’où a pu progresser la chaîne tire sur nos propres éléments avancés, et leur enlève toute velléité de continuer l’attaque.

Heureusement la nuit vient. Ce qui reste du régiment peut se reformer à quelques centaines de mètres à l’arrière, alors que tout l’horizon est embrasé par les villages et les meules de blé qui brûlent.

La moitié de l’effectif du régiment est hors de combat. Le Lieutenant d’approvisionnement Monneyron apporte des quartiers de viande que personne ne peut et ne songe à faire cuire. Seul le tabac est le bienvenu.

Brisé par les émotions de ces trois journées de combat, le régiment s’endort d’un sommeil de plomb.

 

Le 9 septembre, le Régiment a perdu la moitié de son effectif de départ. Il reste 14 officiers sur 37 et 1.146 hommes sur 2.202.

 

Extrait de l’historique du 216e Régiment d’Infanterie, numérisé par Lucius WRAGHT.

Extrait du Journal des Marches et Opérations du 216e Régiment d’Infanterie. 

 

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