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  • : Le blog de jacot63
  • : Ce blog est le résultat de mes recherches sur les morts du canton de Saint-Gervais-d'Auvergne. J'ai travaillé à partir des monuments aux morts, de mémoires des hommes, de mémorialgenweb, des archives départementales et de l'état-civil des communes. Ce blog à pour but, grâce à votre participation, de servir à collecter tous documents pour une exposition.
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Des liens existent entre les monuments et les fiches des Morts pour la France et ces derniers et les Nécropoles.
Il est donc plus facile d'aller sur le monument (commune) et de choisir la fiche (si elle existe). Des mises à jour continuelles sont faites sur le blog.

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11/12/2014 : Mise à jour de la fiche de GUILHEN Albert Ferdinand

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PAR RÉGIMENT

92ri-copie-1

     

 

10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 23:00

A la mémoire de :

Henri Amable SABY

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 1er avril 1893, au Condobeix, commune de Biollet. Célibataire, cultivateur et maçon. Fils de Jean, né à Biollet, le 18 avril 1867, et de Augustine FAVIER, née à Biollet, le 14 août 1869, mariés à Biollet, le 27 janvier 1892, cultivateurs au Condobeix.

 

Service Militaire :

Caporal, le 26 juin 1914. Classe 1913.

Matricules : 1894 au recrutement de Riom ; 4859 au corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 16 février 1915.

 

Incorporé, le 20 novembre 1913, au 16e Régiment d’Infanterie de Clermont-Montbrison.

                                                                           

Décédé antérieurement au 16 février 1915 des suites de blessures de guerre. Inhumé par les soins des autorités allemandes, sépulture inconnue. Décès fixé au 20 août 1914, à Schneckenbusch (Moselle).

 

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 6 septembre 1919.

Saby-Henri2.JPG 

L’acte a été transcrit à Biollet, le 25 octobre 1919, par Jean Pougheon, adjoint au maire.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Saby-Henri-Amable-BI.jpg 

Comme il n'existe pas de J. M. O. du 16e d'infanterie pour cette période, nous prenons celui de la 50e Brigade auquel il appartient.


Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations de la 50e Brigade d'Infanterie, période du 06/08/1914 au 21/02/1915 - Dossier 26 N 510/1, pages 10 et 11.

 

Journée du 20 août 1914:

 20 août, 1h et 2h 30, Par ordres d’opérations, la Division doit prendre les emplacements du 19.

Le 16e tient avec deux Bataillons la position organisée entre Schneckenbusch et Brouderdorff. Un Bataillon est posté à 330 entre Hesse et Mueckenhof.

8 heures, Ordre de la Division : Appuyer l’attaque du 8e Corps et en tout état de cause soutenir la droite de ce Corps d’Armée ; la 50e Brigade est chargée  à tenir la région Hesse – ferme Mueckenhof – Schneckenbusch. Elle devra occuper par un Bataillon entier Bülh déjà tenu par 1 Cie.

L’A. D. 25 se portera en surveillance sur les pentes orientales de 330 pour tirer éventuellement sur Niderviller.

Elle sera couverte par 1 Bataillon de la 50e Brigade établi sur les pentes E de 330.

La 49e Brigade est maintenu au Bois de la Hesse à la disposition du Commandant de C. A.*

La Cie divisionnaire du Génie poursuit l’organisation défensive de 330.

Le 98e reçoit l’ordre d’envoyer 1 Bataillon sur Bülh pour se relier au 8e Corps et de rassembler ses 2 autres Bataillons au Bois de  Jungforst. Les mouvements s’exécutent. Le 98e se rassemble au Bois de Jungforst.

8h 30, Le Général de Brigade qui est à Schneckenbusch attend vainement l’arrivée du Bataillon du 98e qui doit se porter  à gauche du 16e sur Bülh.

Ce Bataillon a été arrêté par un ordre de la Division qui n’a pas été transmis à la Brigade, ou plutôt qui a été mal communiqué verbalement par un cycliste du 98e.

Bombardement extrêmement violent de la position des tranchées, du village de Schneckenbusch par l’artillerie lourde.

L’attaque d’infanterie se prononce. Les Cies du 85e et celles du 16e qui occupaient Bülh se replient sur le pont de Schneckenbusch découvrant la gauche du 16e.

11h 30, Le Bataillon du 98e qui est retrouvé au Bois de Jungforst, est dirigé sur le pont de Bülh, mais il est violemment pris à partie par l’artillerie et l’infanterie ennemies, et subit de grosses pertes.

12h 25, Le Bataillon du 98e et les deux Bataillons du 16e sont violemment bombardés.

13h 45, une position de repli est organisée à hauteur de 277 (éléments du 38e et 81e d’Infanterie, 43e Bataillon de Chasseurs, A.C.).

Pour aider la 50e Brigade, ordre est donné au 38e de prononcer une contre-attaque, direction Jungforst – Schneckenbusch.

Vers 14 heures, le 16e, débordé à droite par suite du repli de la 26e Division (139e) et à gauche par suite de la retraite du 8e Corps (85e), se retire sur le Bois de Jungforst, sous la protection d’un repli du 98e installé vers la voie ferrée E. de Hesse.

15h 30, Le Colonel Reibell, Cdt la 31e Brigade, vient demander la coopération des troupes du 13e Corps pour conserver au 8e Corps la possession de Sarrebourg.

Ordre verbal est donné à toutes les troupes de la Division de se porter en avant direction Sarrebourg.

Le 98e reçoit l’ordre de se porter sur Schneckenbusch, ayant à sa droite le 38e.

Le mouvement en avant reprend Schneckenbusch est enlevé. Le 98e franchit le canal au pont à l’Ouest de Schneckenbusch et se dirige sur Bülh et Sarrebourg.

Le 16e reçoit des ordres directs de la Division, dont il suit le mouvement par l’ouest de Hesse. La nuit tombe, l’ennemi est repoussé jusqu’à Sarrebourg, mais une contre-attaque précédée de sonneries françaises exécutées par les clairons allemands arrête l’offensive du 98e.

 

Les pertes pour la journée :

 

S/officiers, caporaux et soldats

Officiers

Tués

Blessés

Disparus

Tués

Blessés

Disparus

16e

83

255

467

6

7

5

98e

22

 

198

1

 

2

 

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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 23:00

A la mémoire de :

Henri François BERTHIN

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 31 juillet 1894, à Martinon, commune de Biollet, célibataire. Fils de François, né à Biollet le 15 novembre 1870 et de Rose Marie Eugénie LELION, née à Biollet le 31 mars 1870, mariés à Biollet le 5 février 1893, cultivateurs à Martinon.


Militaire :

Caporal, le 21 octobre 1915. Classe 1914.

Matricules : 1315 au recrutement de Riom ; 8797 au corps.

Contre l’Allemagne, du 19 décembre 1914 au 3 juillet 1917.

 

Incorporé, le 16 décembre 1914, au 15e Régiment d’Infanterie de Carcassonne, passé au 166e R. I. de Verdun, 2e Compagnie, le 31 mars 1916.

 

Disparu au bois d’Avocourt, le 18 Mars 1917. Prisonnier à Liunburg, fort de Montfaucon.

Décédé en captivité, le 3 juillet 1917, au Lazaret de Stenay (55), des suites de représailles.

Inhumé au cimetière, tombe 5641.

 

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 24 Mai 1922.

 

L’acte a été transcrit à Biollet, le 5 juin 1922, par Jacques BERTHAIN, maire.

Son nom apparaît sur la stèle commémorative de la cour d’honneur du lycée Godefroy de BOUILLON, à Clermont-Ferrand.

 
 

Sépulture :

A été ré-inhumé à Biollet, le 20 avril 1921.

Le mercredi, 20 avril, a eu lieu, à Biollet, la ré-inhumation d’Henri Berthin, de Martinon, caporal au 166 e R. I., mort prisonnier à Stenay (Meuse) et ramené en automobile par sa famille.

Une nombreuse assistance avait tenu à rendre un suprême hommage à ce brave soldat ; les enfants des écoles, le conseil municipal assistaient à la cérémonie.

La messe a été célébrée par le R. P. Trocellier, des Oblats de Marie, ancien sergent-fourrier au 166e R. I., camarade et ami du défunt, venu de la Lozère pour cette triste cérémonie. M. le curé de Biollet a donné l’absoute.

Au cimetière, M. Coucardon, ancien maire, a dit quelques mots d’adieu au nom de la population de la commune. Le R. P. Trocellier a retracé en termes éloquents la vie du soldat, et surtout du fervent chrétien qu’avait été son ami et compagnon d’armes et de captivité.

Henri Berthin était né à Martinon, commune de Biollet, le 31 juillet 1894, de François Berthin et de Marie-Eugénie Lelion. Après de brillantes études au pensionnat Godefroy de Bouillon, à Clermont, il revint dans sa famille et se livra à l’agriculture avec toute l’ardeur de sa jeunesse. Mobilisé au début de la guerre, il appartient successivement au 15e et au 166e d’infanterie et prit part aux attaques de la Somme et de Verdun. Le 18 mars 1917, sa section fut enlevée et faite prisonnière au bois d’Avocourt.

Comme représailles de prétendus mauvais traitements infligés à leurs prisonniers, les allemands firent travailler nos prisonniers en arrière de leurs lignes, à Romagne et à Monfaucon, ne leur donnant qu’une nourriture infecte et insuffisante, au point qu’ils étaient réduits à manger l’herbe des champs. Henri Berthin, dont la santé avait été ébranlée par la fièvre typhoïde, ne put supporter ce régime. Epuisé de fatigue, il fut évacué le 20 mai sur un lazaret installé à la caserne d’artillerie de Stenay. C’est là qu’il mourut de faim et de misère, le 3 juillet 1917, sans qu’aucun des colis que sa famille lui envoyait journellement ne lui fut parvenu.

Le R. P. Trocellier a retracé en termes émus ce qu’avait dû être l’agonie de son ami et compagnon de captivité.

Archives Départementales – L’Avenir du Puy-de-Dôme – 5 BIB 4/46 – Journal du 28/04/1921.

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Berthin Henri BI

 

 

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 166e Régiment d'Infanterie, période du 01/01/1917 au 31/05/1917 - Dossier 26 N 705/5, page 21 à 26.

 

Voir le JMO du 166e RI

 

Journée du 18 mars 1917 :

166e le 19031917 

Au cours de la nuit quelques salves dispersées sur l’étendue du secteur.

Dans la matinée, activité considérable de l’artillerie de tranchée allemande.

De 8 à 10 heures, elle exécute un tir de destruction à l’aide de minen de 100 kgs sur notre 1ère ligne et nos défenses accessoires. Ce tir intéresse particulièrement la droite de la Compagnie de droite du Bataillon en ligne dans le quartier Malleray (5e Cie) et la gauche de la Compagnie de gauche du quartier Gauthier (2e Cie). A la suite de cette concentration de feux, les tranchées et fil de fer sont complètement bouleversés devant le front des deux Compagnies.

De 14h. à 14h. 30, bombardement intense par l’artillerie ennemie de nos batteries du Bois d’Esnes, par obus lacrymogènes et suffocants.

A 14h. 30, reprise du bombardement, avec une grande violence, sur les quartiers Malleray et Gauthier, par obus de 150 et par minen sur les premières lignes. Ce tir élargit la brèche commencée la veille et dans la matinée sur le front de la 5e Cie ; il vise en outre les emplacements des pièces de 58, les tranchées Malleray, Willet et Vidal, le ravin Béthincourt et les communications par boyaux vers l’arrière. Ces actions d’artillerie semblent être le prélude d’une attaque allemande.

Le barrage demandé par fusées est déclenché à 15h. 5 sur tout notre front ; l’ordre est donné de transformer ce tir en tir de contre-préparation.

A ce moment la répartition des troupes dans le secteur est la suivante :

            En 1ère ligne :   Quartier de Rieux : 2e Bataillon du 143e (Ct Marty)

                                   Quartier Malleray : 2e Bataillon du 166e (Ct Bouché)

                                   Quartier Gauthier : 1er Bataillon du 166e (Capitaine Inguinbert)

En 2ème ligne :  Réserve du régiment : 1 Bataillon du 122e (Ct Achard), réparti : Une Cie dans la tranchée de la Noué, une Compagnie dans la tranchée de la Barricade, une Compagnie Marre et Fontenelle.

En réserve du secteur, le 3e Bataillon du 166e (Ct Roche), disposé : Une Compagnie à la coupure d’Esnes, une Compagnie aux Pommiers, une Compagnie à Raoul Duval.

A 15h. 30, l’ordre d’alerte est donné, conformément aux dispositions du plan de défense, aux éléments d’arrière répartis dans le secteur, de gagner leurs emplacements de combat : à la Cie de Marre Fontenelle, à la Cie des Pommiers, aux C. M. du 105e Territorial, et à deux Compagnies du 3e Bataillon du 166e R.I., mises à la disposition du commandant du sous-secteur par la Division.

Les 3 quartiers continuent à être violemment bombardés ; toutefois, le tir croît d’intensité sur Malleray et Gauthier.

Vers 16 heures, l’ennemi se porte à l’attaque paraissant avoir pour principal objectif le Saillant Gauthier.

Il est formé en plusieurs vagues, les premières vagues très denses, fractionnées en petites colonnes et ayant en tête des grenadiers et flammenwerfer, atteint nos tranchées et réussit à prendre pied dans le secteur de la Cie de droite de Malleray (5e Cie).

Les Allemands s’étendent ensuite dans les tranchées de 1ère ligne à droite et à gauche. Néanmoins le front de la Cie du centre (6e Cie) reste intact. Cette Compagnie qui avait abandonné momentanément une partie de sa tranchée de 1ère ligne, contre-attaque à la grenade et reprend intégralement toute la position. La 7e Cie garde ses emplacements.

En même temps, le Saillant Gauthier, qui était tenu par le peloton de la 2e Cie (Capitaine Romain) est envahi par l’ennemi ; il a été soumis à un bombardement d’une violence extrême et ses défenseurs sont, ou tués ou ensevelis ; quelques-uns faits prisonniers. La Cie du centre (3e Cie, Capitaine Gallas), découverte sur son flanc gauche, se replie en combattant vers l’Est, jusqu’au boyau 1, ayant 2 sections face au Nord et 2 sections face à l’Ouest ; la Cie de droite maintient ses positions.

Au cours de cette action, la lutte d’artillerie se poursuit avec des alternatives de calme relatif et d’extrême violence. Le tir de barrage est demandé plusieurs fois par fusées.

A 17h. 30, le Commandant du s/secteur envoie une Compagnie du 3e Bataillon (9e Cie, Lt Chairon) en renfort à la disposition du Commandant du quartier Malleray. L’ordre est donné de contre-attaquer pour réoccuper les positions perdues. La Cie de renfort, à son arrivée sur les lieux, prête son appui au 2e Bataillon et lui permet de contre-attaquer sur sa droite et de reprendre, après un vif engagement à la grenade, une partie des tranchées abandonnées par la 5e Compagnie.

 

                                   Pertes de la journée : 32 tués, 75 blessés et 245 disparus

 

 

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 08:26

A la mémoire de :

Deteix RobertPhoto prise au cimetière communal

Robert Jules DETEIX

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 9 août 1893, à Puy-Pellat, commune de Biollet, célibataire. Fils de Jean Marie, né à Biollet, Puy-Pellat, le 2 septembre 1857, et de Marie Virginie FOURNIER, née à Charensat, Chancelade, le 30 septembre 1874, mariés à Charensat le 23 octobre 1892, cultivateurs à Puy-Pellat.

 

Service Militaire :

Caporal, le 19 juin 1915 ; Sergent, le 14 février 1918. Classe 1913.

Matricules : 1837 au recrutement de Riom ; 5255 au corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 26 septembre 1918.

 

Incorporé, le 27 novembre 1913, au 105e Régiment d’Infanterie de Riom, 6e Compagnie.

 

Blessé à la jambe gauche, le 21 août 1914, certainement au Nord d'Abreschviller (Meurthe et Moselle), secteur de La Valette.

 

Tué à l’ennemi, le 26 septembre 1918, à Vailly (Aisne).

 

Cité à l’ordre de l’armée le 9 Janvier 1918 : « Le 29 Décembre 1917 s’est précipité avec son adjudant, pour couper la retraite à une forte reconnaissance ennemie, qui venait d’être repoussé, est parvenu à atteindre l’officier chef de détachement, qu’après un essai de résistance, s’est rendue. Excellent gradé au front depuis le début de la campagne et dont la valeur et l’entrain ont toujours été au-dessus de son éloge ».

Cité à l’ordre du régiment N° 34 du 22 Juillet 1918 : « S’est brillamment conduit au cours d’un coup de main qui a permis de ramener dans nos lignes 4 prisonniers et une mitrailleuse et auquel il a pris part comme volontaire ».

                                  

L’acte a été transcrit à Biollet, le 25 mars 1920, par Jean Pougheon, adjoint au maire.

 

Sépulture :

A été inhumé au cimetière de Biollet, le 19 mars 1921.

 

Le samedi 19, c'était Robert Deteix, sergent au 105e R. I., tué à Vailly, le 27 septembre 1918, quelques heures avant que son régiment décimé quitte le champ de bataille. MM. Alfred  Barrier, capitaine, et Auguste Caillot, lieutenant au 105e R. I., qui avaient eu Deteix sous leurs ordres, ont retracé en termes élevés les faits d'armes de ce jeune héros, qui avait eu trois citations.

Archives Départementales – L’Avenir du Puy-de-Dôme – 5 BIB 4/46 – Journal du 23/03/1921.

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Deteix Robert Jules BI


Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 105e Régiment d'Infanterie, période du 01/01/1918 au 11/11/1918 - Dossier 26 N 676/3, pages 17 et 18.

  JMO du 305e RI

Journée du 26 septembre 1918


A partir de 5 heures, l’ennemi bombarde violemment nos positions.

A 7h 15, il attaque avec forces le village de Vailly. Il débouche de six directions différentes en se servant de flammenwerfer. Les éléments avancés du 105e, appuyés par des mitrailleuses, résistent vigoureusement. Malgré des pertes sévères, l’ennemi continue à essayer de nous déborder. Les défenseurs sont obligés de se replier lentement mais ne cèdent chaque maison, chaque pan de mur, qu’après l’avoir défendu avec la dernière énergie. Le Capitaine Denizot, Commandant d’Armes de Vailly, lance deux contre-attaques avec ses deux sections de réserve de C. R. Malgré un bombardement intense, les contre-attaques se déclenchent avec rapidité dans un ordre parfait. L’ennemi qui avait pu parvenir jusqu’à la lisière Ouest du village est reparti sur une ligne allant de la Place de l’Église au château Sud du village.

Tous les éléments du 105e ont été engagés dans cette affaire ; le ravitaillement de la 1ère ligne en munitions a été fait par le personnel des P. C., ordonnances, conducteurs et agents de liaison.

Il n’est resté aucune réserve disponible.
Un Bataillon du 16e R. I. et 1 Bataillon du 43e R. I. sont alors mis à la disposition du Colonel Souchet., qui parvient, aux prix des plus grandes difficultés, à leur faire occuper de jour leurs emplacements et les lance à 18 heures à la contre-attaque.

 

Retour au monument de Biollet

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 07:56

A la mémoire de :

Deteix-Andre.jpgAndré DETEIX

  Photo cimetière communal

Etat Civil et Généalogie :

Né le 16 septembre 1888, au Bost, commune de Biollet. Fils de Pierre, né à Biollet, Puy-Pellat, le 3 juillet 1855, et de Marie LOUIS, née à Biollet, le Bost,  le 8 novembre 1862, mariés à Biollet le 21 mars 1886, cultivateurs au Bost.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1908.

Matricules : 1475 au recrutement de Riom ; 04153 au corps.

Contre l’Allemagne, du 1er décembre 1914 au 12 mars 1915.

 

Mobilisé, le 1er décembre 1914, au 53e Régiment d’Artillerie de Campagne

 

Décédé, le 12 mars 1915, à l’hôpital N° 78 de Montferrand à Clermont-Ferrand, des suites de maladie contractée en service

Montferrand - HT 78
                                  

L’acte a été transcrit à Biollet, le 12 mars 1915.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Deteix André BI 

 

Retour au monument de Biollet

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 09:20

A la mémoire de :

CROMARIAS-Michel.jpgMichel CROMARIAS

Photo famille CONDAT, le Breux

Etat Civil et Généalogie :

Né le 6 avril 1890, au bourg de Biollet. Fils d'Annet, voiturier, né à Biollet le 11 octobre 1856, et de Marie Adèle POUCHOL, née à Charensat, les Persats,  le 23 mai 1855, mariés à Charensat le 26 avril 1881, aubergistes au bourg.


Service Militaire :

Soldat. Classe 1910.

Récompenses diverses (médailles).

Matricules : 364 au recrutement de Riom ; 08071 au corps.

Contre l’Allemagne, du 3 août 1914 au 22 mai 1916.

 

Mobilisé, le 3 août 1914, au 3e Régiment de Marche de Zouaves.

 

Fait prisonnier à Gelfgseune, le 24 août 1914.

Décédé, le 22 mai 1915, à Bokel (Allemagne), des suites de maladie contractée en captivité.

Bokel, cercle de Wiedenbruck, avis du 6 février 1917, de la Kommandantur du camp de Sennelager.

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 24 mai 1922.

 

L’acte a été transcrit à Biollet, le 5 juin 1922, par Jacques BERTHAIN, maire.

 

Sépulture :

 

La commune de Biollet vient encore de perdre un de ses enfants, le zouave Cromarias Michel. Fait prisonnier au début de la guerre, il avait été interné dans un camp de la Westphalie et occupé à des travaux agricoles. Or, par une chaude journée de mai, comme il regagnait son cantonnement, sa tâche accomplie, il eut la fatale inspiration de prendre un bain dans un canal creusé à proximité de sa route. Mais à peine eut-il plongé que, saisi par une congestion, il disparut. Ses camarades, secondés par des civils, se dépensèrent en efforts stériles pour le ramener ; ce n’est qu’au bout d’une heure et demie qu’on put le retrouver. Tous les soins qui lui furent prodigués pour le ranimer restèrent inutiles ; la mort avait fait son œuvre.

Ses obsèques eurent lieu le lendemain et, en cette circonstance, nos ennemis furent corrects. La population civile et la Société des Vétérans de 1870 se joignirent au cortège qui l’accompagnait à sa dernière demeure.

Un office solennel a été célébré à sa mémoire en l’église de Biollet, samedi 8 juillet. La population y a assisté en foule, mue par le désir de donner un témoignage de sympathie à une famille qui a eu un autre de ses fils tué à l’ennemi.

Archives Départementales – L’Avenir du Puy-de-Dôme – 5 BIB 4/37 – Journal du 11/07/1916.

 

Le corps a été restitué à la famille, le 10 février 1926.


Fiche Mémoires des Hommes :

 Cromarias Michel BI

 

Il n'y a pas de Journal des Marches et Opérations du 3e Régiment de Marche de Zouaves pour cette période là.

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 09:05

A la mémoire de :

CROMARIAS-Marien.JPGMarien CROMARIAS

  Photo famille CONDAT, le Breux

Etat Civil et Généalogie :

Né le 19 janvier 1882, au bourg de Biollet. Domicilié, 49 place de Jaude à Clermont-Ferrand. Fils d'Annet, voiturier, né à Biollet le 11 octobre 1856, et de Marie Adèle POUCHOL, née à Charensat le 23 mai 1855, mariés à Charensat le 26 avril 1881, aubergistes au bourg.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1902.

 

La  médaille militaire vient d'être accordée, à titre posthume, à la mémoire du soldat Cromarias Marien, du 305e R. I., avec la citation suivante:

« Soldat brave et dévoué, tué pour la France, le 21 septembre. 1914, à Fontenoy (Aisne), dans l'accomplissement de son devoir. » Croix de guerre avec étoile de bronze.

 

Journal l'Avenir du Puy-de-Dôme du 18/04/1921 – 5 BIB 4/46

Matricules : 1730 au recrutement de Riom ; 12523 au corps.

Contre l’Allemagne, du 11 août 1914 au 21 septembre 1914.

 

Mobilisé, le 11 août 1914, au 305e Régiment d’Infanterie de Réserve de Riom.

 

Tué à l’ennemi, le 20 septembre 1914, à Fontenoy (02) secteur de Nouvron-Vingré.

 

L’acte a été transcrit à Biollet, le 6 juin 1915, par Gervais COUCARDON, maire.

 

Sépulture :

Le corps a été restitué à la famille, le 25 février 1922.

A été inhumé à Biollet, le 27 février 1922 (Journal l’Avenir du Puy-de-Dôme).


Fiche Mémoires des Hommes :

 Cromarias Marien BI

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 305e Régiment d'Infanterie, période du 12/08/1914 au 31/07/1915 - Dossier N 745/12, pages 37 à 40.


305e Régiment d’Infanterie - Le 20 septembre 1914.

 

Nous partons à 1h du matin dans l’ordre suivant : 5e Bataillon, Sections de mitrailleuses, 6e Bataillon. La colonne est arrêtée à hauteur du château de Fontenoy où sont installés l’ambulance n° 1 du 7e Corps d’Armée et la 126e Brigade.

Le Général fait demander le Commandant TIBORD et lui dit qu’il estime qu’un Bataillon et les Sections de mitrailleuses suffiront pour la relève du 238e. En conséquence, le commandant ASSOLANT, reçoit l’ordre de se placer aux environs du château, en réserve avec le 6e Bataillon, le 5e Bataillon montant aux tranchées.

Le 5e Bataillon relève à lui seul 8 Compagnies du 238e et 1 du 104e Régiment. Cette relève s’effectue dans les conditions prévues, avec l’aide des sous-officiers désignés. La suite est rès noire. Il existe un vide de plus de 800 mètres entre notre gauche et la droite du 216e Régiment qui occupe les tranchées vers Confrécourt.

A peine le 238e est-il parti qu’une contre-attaque allemande se produit. L’ennemi profitant des ténèbres épaisses et du bruit occasionné par la relève, s’est approché sans être vu, et, en quelques instants le 5e Bataillon est entouré par la gauche et par la droite ; les hommes sont surpris dans les tranchées qu’ils viennent d’occuper avant d’avoir pu tirer et en partie tués, blessés ou fait prisonniers. Une de nos mitrailleuses s’enraye et refuse de fonctionner.

Le Commandant TIBORD, qui s’efforce de rallier son Bataillon en panique, trouve là une mort héroïque et glorieuse. Le Capitaine ROCHETTE subit le même sort ainsi que d’autres officiers.

La position est intenable, les hommes fuient en désordre dans la direction du village de Fontenoy. La valeur d’une Cie ½ environ de fuyards arrive vers le 6e Bataillon sans officiers. Le Chef de Bataillon ASSOLANT leur donne l’ordre de remonter. Pendant ce temps les balles pleuvent, des hommes tombent.

Les 23e et 24e Compagnies s’engagent sur les pentes ; la 21e Cie garde la route, en réserve. La bataille redouble, les allemands tiennent les hauteurs qui surplombent Fontenoy ; nos troupes se maintiennent cependant en position jusqu’à 11 heures du matin ; puis les 22e, 23e et 24e sont obligées de reculer.

Sur l’ordre de son commandant, le 6e Bataillon se glisse le long des maisons du village et se porte à Le Port pour essayer de remonter sur le plateau en prenant la route qui y monte au Nord de ce village. Malheureusement cette route est surveillée par l’ennemi : En arrivant, les hommes qui essayent de passer sont tués par le feu des mitrailleuses qui battent la route. Il est même impossible de passer homme par homme.

Le Général commandant la 126e Brigade donne au Commandant ASSOLANT l’ordre de reprendre immédiatement les hauteurs et les positions abandonnées par le 5e Bataillon. L’exécution immédiate de cet ordre semble impossible en présence de la formidable position de l’adversaire. Dès qu’ils s’engagent sur la pente, ils sont décimés par le feu des mitrailleuses et ne peuvent répondre au feu d’un adversaire qu’ils ne voient pas, caché dans les arbres. Les premiers éléments sont fauchés par les balles ennemis ; des cadavres gisants au milieu de la route.

Le Bataillon est alors rassemblé dans la cour des communs du château et l’on tente de traverser la route homme par homme, à toute vitesse. Cette façon de faire réussit ; chaque homme est salué par plusieurs balles, mais aucun n’est atteint.

En appuyant à l’Ouest, nous parvenons enfin aux hauteurs et en prenant un point de direction plus à l’Est nous marchons sous-bois dans la direction des tranchées.

L’artillerie française tire sur les allemands qui s’éloignent et dont le feu diminue d’intensité. Leur artillerie tire sur nous.

Au haut du bois, nous trouvons le 238e qui y est arrêté. On l’avait fait revenir sur ses pas. Une patrouille de 3 braves (volontaires) 2 du 305e et 1 du 238e, part pour fouiller le bois. Nous entendons des coups de feu. Ils reviennent, nous disant que le bois est occupé, mais faiblement, et qu’ils ont tué quelques allemands. Le soldat du 238e a trouvé la mort dans cette patrouille. Ceux du 305e s’appellent DISSAT et TEXIER.

Après entente avec le Cdt du 238e, ce régiment prend la tête. Le 6e Bataillon du 305e suit dans l’ordre suivant : 24e et 23e Cies en avant, 22e à 100 pas en arrière. La 21e s’était égarée dans le bois et n’avait pas encore rejoint. La marche se fait lentement mais en ordre. Nous arrivons à la sortie des bois après avoir essuyé quelques coups de feu.

Les Cies sont rassemblées et se précipitent au pas de gymnastique sur les tranchées qui sont d’ailleurs abandonnées par la plupart et dans lesquelles on ne trouve plus que quelques soldats allemands blessés qui sont fait prisonniers.

Le Chef de Bataillon ASSOLANT fait savoir au Général, vers 19 heures, qu’il a repris les tranchées ; le Général GUILLIEN Cdt la 126e Brigade répond aussitôt par un billet ainsi conçu : « Tous mes compliments pour votre beau succès. Vous avez repris nos tranchées, tenez-y-bien. Je ne puis vous aider n’ayant aucune troupe en réserve. Tâchez de passer la nuit comme vous pourrez. »

Vers 21 heures, un sergent-major allemand prisonnier indique qu’il estime les forces ennemies qui ont combattu contre nous à 4 ou 5 Régiments d’Infanterie.

Vers minuit nous essuyons une forte fusillade ; nous en concluons que l’ennemi ne s’est pas replié bien loin et qu’il a réoccupé ses anciennes positions.

Pertes :            Officiers : 4 tués et 1 disparus ;

                        S/officiers : 4 tués, 8 blessés et 6 disparus ;

                        Caporaux et soldats : 41 tués, 137 blessés et 150 disparus.


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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 09:15

A la mémoire de :

Pierre Eugène LONCHAMBON

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 14 juillet 1878, aux Tours, commune de Miremont, menuisier à Biollet. Marié à Eugénie Gilberte GABY. Fils d’Antoine et de Catherine POURTIER, cultivateurs aux Tours.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1898.

Croix de guerre avec étoile de bronze.

Médaille Militaire à titre posthume, avec la citation suivante: «Soldat plein de bravoure et de sang-froid, tombé glorieusement le 31 octobre 1914, à Fontenoy, au cours d’un assaut. Croix de guerre avec étoile de bronze.»

Matricules : 1906 au recrutement de Riom ; ? au corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 31 octobre 1914.

 

Mobilisé au 292e Régiment d’Infanterie de Clermont-Ferrand.

 

Tué à l’ennemi au combat de Fontenoy (Aisne), 31 octobre 1914.

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 7 avril 1917.

 

L’acte a été transcrit à Biollet, le 1er mai 1917.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Lonchambon Pierre BI

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 292e Régiment d'Infanterie, période du 12/08/1914 au 18/07/1915 - Dossier 26 N 741/1, page 19.

 

Voir le JMO du 292e RI

Journée du 31 octobre 1914 :

Les 20e, 19e et 18e Compagnies continuent à se retrancher sur place et tiennent toute la nuit du 30 au 31 malgré le feu de mousqueterie et des mitrailleuses allemandes. Mais au matin des obus envoyés avec précision font de grands ravages dans les rangs, surtout parmi les gradés.

Vers 8 heures, la canonnade redouble, accompagnée de feux nourris de mousqueterie et de mitrailleuses ; les 19e et 18e qui s’étaient avancées la veille jusqu’aux réseaux de fil de fer ne peuvent plus tenir sur place et doivent se replier avec de grandes pertes.

En résistant, le Lieutenant Figaret, commandant la 19e Compagnie, tombe mortellement frappé, ainsi que le brave Lieutenant Sabran, du Génie, qui le remplace volontairement. Le Lieutenant Méral commandant la 18e Compagnie est renversé par un éclat d’obus à la tête.

Me Lieutenant-colonel Gâtel se rend à la crête pour prendre le commandement de la défense pendant que les obus font rage.

La 23e Compagnie est renvoyée en renfort au centre de résistance C, près de la 17e placée à ce point, pour boucher le trou créé par le repli de la 18e Compagnie. A ce moment, les Compagnies sont solidement retranchées dans leurs positions de la veille et leurs feux nourris de mousqueterie, secondés par l’artillerie, ne tardent pas à réduire au silence la mousqueterie et l’artillerie allemande. La contre-attaque est repoussée.

A midi, 2 Compagnies du 238e sont mises à la disposition du Régiment au Parc des Mardançons.

La journée se passe sans autre incident que quelques salves d’artillerie qui causent peu de pertes.

A 20 heures, une Compagnie du 238e vient se placer à la falaise en soutien.

Pertes de la journée : Tués : Lt Figaret et 58 hommes ; blessés : 102 hommes ; disparus : Lt Méral et 130 hommes.

 

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 22:35

A la mémoire de :Lacost-Pierre.JPG

Pierre Marius LACOST

  Photo cimetière communal

Etat Civil et Généalogie :

Né le 16 octobre 1897, aux Sourdeliers, commune de Biollet, célibataire. Fils d’Annet, maçon, né aux Sourdeliers, Biollet, le 22 septembre 1862 (veuf de Marguerite TARDE + Biollet 05.11.1887), et de Angélique NOUHEN, née aux Arses, Biollet, le 11 octobre 1866, mariés à Biollet le 9 février 1896, domiciliés aux Sourdeliers.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1917.

Croix de guerre avec étoile de bronze ; Médaille militaire à titre posthume, par décret du 8 octobre 1920.

Médaille militaire. Par arrêté ministériel, publié au « Journal officiel » du 8 octobre 1920 la médaille militaire a été attribuée à la mémoire de Lacost Pierre-Marius, soldat au 359e R. I. alpine, mort pour la France.

«  Soldat courageux et dévoué, qui s'est fait remarquer par sa belle conduite au feu. Mort glorieusement pour la France le 8 mai 1918, devant le mont Kemmel. »

Lacost Pierre était le fils de M. Lacost Annet, de Sourdellier, dont le deuxième fils est également mort pour la France.

Journal du 07/01/1921 – 5 BIB 4/46

 

Matricules : 1799 au recrutement de Riom ; 19152 au corps.

Contre l’Allemagne, du 9 janvier 1916 au 8 mai 1918.

 

Incorporé, le 8 janvier 1916, au 96e Régiment d’Infanterie, passé au 16e R.I., le 11 novembre 1916, passé au 359e R.I., 22e Compagnie, le 11 août 1917.

                                                                           

Tué à l’ennemi, le 8 mai 1918, devant le Mont Kemmel (Belgique).

 mont-kemmel-1918.jpg

L’acte a été transcrit à Biollet, le 18 novembre 1918, par Jean Pougheon, adjoint au maire.

 

Sépulture :

Le corps a été restitué à la famille, le 10 avril 1922.

Mardi 12 avril a eu lieu, à Biollet, au milieu d’une assistance nombreuse, la ré-inhumation de deux enfants de la commune morts pour la France : Ferdinand Poumerol, du Breux, soldat au 3e bataillon de chasseurs à pied, tué à Ablain-Saint-Nazaire (Pas-de-Calais), le 18 juin 1915, et Pierre-Marius Lacost, de Sourdellier, soldat au 359e R. I., tué au Mont Kemmel (Belgique), le 8 mai 1918. Les enfants des écoles conduits par leurs maîtres, le Conseil municipal assistaient à la cérémonie.

Après la cérémonie religieuse, le cortège s’est dirigé au cimetière, où MM. Coucardon, ancien maire, et Barrier, ancien capitaine, ont adressé quelques mots d’adieu à ces jeunes héros.

Archives Départementales – L’Avenir du Puy-de-Dôme – 5 BIB 4/48 – Journal du 16/04/1922.

 Mardi 11 avril a eu lieu, à Biollet la ré-inhumation de deux enfants de la commune, ramenés du front par le convoi du 10 avril. Poumerol Ferdinand, du 3e bataillon de chasseurs, et Pierre-Marius Lacost, du 359e régiment d’infanterie, tous deux tombés à l’âge de 20 ans.

Les enfants des écoles conduits par leurs maîtres, le Conseil municipal et les membres de L’A. R. A. C., assistaient à la cérémonie.

Au cimetière, des discours furent prononcés par M. Coucardon, ancien maire de la commune, et par M. Alfred Barrier, au nom de l’A. R. A. C.

Nous adressons à ces deux familles si cruellement éprouvées par cette abominable guerre, nos meilleurs vœux de condoléances.

Archives Départementales – La Montagne – 4 Mi 114– Journal du 16/04/1922.

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Lacost Pierre BI

 

Voir le J.M.O. du 359e R.I.

 

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 23:35

A la mémoire de :Roberthon-Philippe.JPG

François Philippe ROBERTHON

  Photo cimetière communal

Etat Civil et Généalogie :

Né le 22 août 1891, au Venteuil, commune de Biollet, célibataire. Fils de Jacques Martin, né à Biollet, Le Venteuil, le 11 novembre 1867, et de Gilberte ARNAUD, née à  Biollet, Chantessel, le 26 février 1864, mariés à Biollet, le 15 février 1890, cultivateurs au Venteuil.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1911.

Matricules : 536 au recrutement de Riom ; 3748 au corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 29 décembre 1914.

 

Incorporé, le 9 octobre 1912, au 121e Régiment d’Infanterie de Montluçon.

                                                                           

Décédé, le 29 décembre 1914, à Clairoix, près de Compiègne (Oise), des suites de maladie contractée en service.

 

L’acte a été transcrit à Biollet, le 29 juillet 1916, par Gervais Coucardon, maire.

 

Sépulture :

Le corps a été restitué à la famille, le 6 mai 1921.

 

Le samedi, 7 mai, a eu lieu, à Biollet, la réinhumation de François-Philippe Roberthon, du Venteuil, soldat au 121e R. I., tué à l’ennemi, le 29 décembre 1914. Une nombreuse assistance, le Conseil municipal, les enfants des écoles, étaient venus rendre un suprême hommage à ce jeune héros.

Au cimetière, M. Coucardon, ancien maire, a prononcé un discours, où il a retracé les états de service du défunt.

Archives Départementales – L’Avenir du Puy-de-Dôme – 5 BIB 4/46 – Journal du 11/05/1921.

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Roberthon François BI 

Son Régiment se trouvait entre l’Echelle-Saint-Aurin et Armancourt (Somme). Il exécutait des travaux et il n'y a pas eu de mort le 29 décembre 1914.

 

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 09:20

A la mémoire de :Cluzel-Jean-Marie.JPG

Jean Marie CLUZEL

  Photo cimetière communal

Etat Civil et Généalogie :

Né le 2 novembre 1899, à Termes, commune de Biollet, célibataire. Fils de François, maçon, né à Biollet le 29 juin 1867, et de Marie DETEIX, née à Biollet le 24 mai 1863, mariés à Biollet le 10 mars 1895, cultivateurs à Termes.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1919.

Matricules : 1330 au recrutement de Riom ; 16654 au corps.

Contre l’Allemagne, du 16 avril 1918 au 14 mai 1918.

 

Mobilisé, le 16 avril 1918, au 172e Régiment d’Infanterie de Belfort, 27e Compagnie.

 

Décédé à l’hôpital de Montluçon (03), le 14 mai 1918, des suites de maladie contractée en service.

 

L’acte a été transcrit à Biollet, le 20 mai 1918, par Jean POUGHEON, adjoint au maire.

 

Sépulture :


Fiche Mémoires des Hommes :

 Cluzel Jean Marie BI

 

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