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  • : Le blog de jacot63
  • : Ce blog est le résultat de mes recherches sur les morts du canton de Saint-Gervais-d'Auvergne. J'ai travaillé à partir des monuments aux morts, de mémoires des hommes, de mémorialgenweb, des archives départementales et de l'état-civil des communes. Ce blog à pour but, grâce à votre participation, de servir à collecter tous documents pour une exposition.
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PAR NOM

SP Conscrits 1914

PAR RÉGIMENT

92ri-copie-1

     

 

5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 09:05

A la mémoire de :

Amable François BARGIGNAT

Bargignat AmablePhoto de Michèle LIAUTARD, déposée sur MémorialGenWeb 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 28 août 1890, aux Marmétoux, commune de Charensat, maçon. Fils de André, maçon, né à Charensat le 3 novembre 1862, et de Claudine MOURDON, née à Charensat le 17 mai 1859, mariés à Charensat le 16 janvier 1887, cultivateurs aux Marmétoux.


Service Militaire :

Soldat. Classe 1910.

Croix de Guerre avec étoile de bronze.

Matricules : 395 au recrutement de Riom, 7089 au Corps.

Contre l’Allemagne, du 3 août 1914 au 26 décembre 1917.

 

Mobilisé, le 3 août 1914, au 16e Régiment d’Infanterie, passé au 98e R.I., de Roanne, 3e Cie de Mitrailleuses, 50e Brigade d'Infanterie, 25e Division d'Infanterie, 13e Corps d'Armée, le 23 septembre 1915.

 

Blessé, en Août 1914, plaie par balle au pied gauche.

 

Tué à l’ennemi, le 26 décembre 1917, au bois des Caurières, commune de Ornes, secteur de Verdun (55).

           

Cité à l’ordre du Régiment, N° 109 en date du 17 septembre 1917 : « Au cours de l’attaque du 20 août 1917 s’est bravement porté à l’attaque des positions ennemies et pendant toute la durée de l’occupation du terrain conquis, du 20 au 30 août 1917, a fait preuve de courage et sang froid en maintenant inébranlablement sur une position soumise à un violent bombardement ».

 

L’acte a été transcrit à Charensat, le 6 mars 1918.


Sépulture :

 

 

Fiche Mémoire des Hommes :

 Bargignat Amable CH






























 

 

 

 

 

 

 

 

 Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 98e Régiment d'Infanterie, période du 28/08/1917 au 26/05/1918 - Dossier 26 N 672/27, pages 45 à 48.

  Voir le JMO du 98e RI

Journée du 26 décembre 1917.

 

cote 344

La situation du Régiment est la suivante :

            E.M., C.H.R. et le poste de commandement à la Carrière Nord (P.C. Lorraine) ;

            Le 3e Bataillon en première ligne occupe le C.R. Hassoule : P.C. Hassoule : 10e Compagnie à gauche, 11e Cie à droite, 9e Cie en réserve ;

            Le 2e Bataillon en première occupe le C.R. village de Bezonvaux : P.C. au village de Bezonvaux, 5e Cie à gauche, 6e Cie au centre, 7e Cie à droite ;

            Le 1er Bataillon est en réserve de sous-secteur à Montmorency : P.C. du Bataillon : P.C. Montmorency.

            Le sous-secteur des Rousses occupé par le 98e R.I. est délimité de la façon suivante : A l’est par le Fond du Loup, à l’Ouest par le boyau Ebener (Bois des Caurrières).

            Le Régiment est en liaison à droite avec le 105e R.I. et à gauche avec le 11e R.I.

            De 0 heure au lever du jour aucun incident important ; tir intermittent de mitrailleuses et par rafales de part et d’autre.

            La liaison a été établie avec chaque unité et avec les éléments voisins, le service de quart assuré sur tout notre front ; rien de particulier à signaler.

            A 8 heures, tir de l’artillerie ennemie très nourri sur l’arrière et sur nos positions de batteries.

            A 8 h. 30, violent bombardement boche par minens se déclanche sur le C.R. à gauche d’Hassoule et sur la Compagnie de gauche d’Hassoule (10e) ainsi qu’un tir de barrage très nourri sur le ravin des Rousses et sur la gauche. Un tir de barrage est aussitôt demandé à notre artillerie, il se déclanche immédiatement.

            A 8 h. 45, le bombardement ennemi redouble d’intensité sur tout le C.R. d’Hassoule et sur notre gauche ; un nouveau tir de barrage est demandé.

            A 9 h. 10, les allemands sortent de leurs tranchées face au C.R. de droite du régiment de gauche mais sont bientôt refoulés. Le tir par torpilles sur nos tranchées continu très intense, mais aucun ennemi ne sort en face de nous ; notre tir de barrage étant très précis.

            Vers 10 heures, le calme se rétablit, nous avons subi d’assez nombreuses pertes ; beaucoup des défenseurs du C.R. d’Hassoule ont été ensevelis et nos tranchées sont en partie bouleversées.

            Jusqu’à 14 h. 30, rien de particulier à signaler.

            A 14 h. 30, l’ennemi déclanche sur le C.R. Hassoule un tir excessivement violent avec obus de tous calibres et gros minens. Le marmitage déclanché instantanément et d’une grande intensité a été très court. A 14 h. 40, les Boches attaquaient le C.R. ; formés en une quinzaine de colonnes de 25 hommes environ chacune accompagnées de lance-flammes.

            Le C.R. Hassoule, et le C.R. des Deux Bois (à notre gauche), ont été attaqués par trois Bataillons ;  dont un Bataillon à un Bataillon et demi sur le C.R. Hassoule.

            Le marmitage ayant causé des pertes sensibles à nos Compagnies et en particulier à la C.M. 3, dont 3 chefs de Section et 14 hommes ont été mis hors de combat dès le début ; les Boches purent parvenir jusqu’à notre tranchée de résistance où ils purent faire quelques prisonniers dans notre parallèle complètement bouleversée.

            Dans chacune des 10e et 11e Compagnies, les sections de réserve contre-attaquèrent et mirent l’ennemi dans l’obligation d’abandonner les parties de notre parallèle où il s’était introduit.

            Il se retira en emportant ses morts et blessés, à l’exception de quelques cadavres.

            A 15 h. 30, la situation était rétablie identique à ce qu’elle était avant l’attaque. Malheureusement la violence du marmitage ennemi nous avait causé de fortes pertes qui, lourdes pour les servants des pièces de la C.M. 3 ont empêché nos mitrailleuses d’intervenir aussi efficacement qu’elles auraient pu.

            Pendant l’exécution de l’attaque, plusieurs avions ennemis survolèrent nos lignes à faible hauteur en mitraillant nos tranchées.

            Nous avons eu 12 tués dont 1 officier (Lieutenant ARLET) ; 40 blessés dont 2 officiers (Sous-lieutenants GROSLERON et DESAYMARD), 53 disparus dont 1 officier (sous-lieutenant TSCHIRRET). Quelques Boches tués restèrent dans nos lignes et en avant. Une patte d’épaule trouvée sur l’un d’eux et les papiers trouvés sur les trois autres cadavres permirent de constater que l’attaque avait mené par un Sturm bataillon et des pionniers. Aucun matériel et aucune mitrailleuse ne tomba aux mains de l’ennemi.

            Le Commandant du Bataillon combla les vides à l’aide de deux sections prélevées sur sa Compagnie de réserve. Ces deux sections furent remplacées par un peloton d’une Compagnie du Bataillon de réserve. Une liaison intime fut assurée entre le C.R. Hassoule et les deux c.R. voisins.

            Le C.R. village n’a pas été en butte à l’attaque d’infanterie. Il n’a eu à souffrir que du bombardement (5 blessés). Ses éléments de gauche ont participé par leurs feux à la défense du C.R. Hassoule.

            A partir de la nuit et jusqu’à minuit tout est calme.

 

98e RI c

      

 




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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 08:50

Mardi 15 et mercredi 16 juin courant ont eu lieu à Saint-Gervais-d’Auvergne, les examens du certificat d’études primaires élémentaires. 75 candidats (garçons et filles) ont pris part à ces examens où la plupart des écoles du canton étaient représentées.

Le mercredi 16 juin, à 14 heures et demie, a eu lieu à l’école des garçons une modeste et touchante cérémonie. L’un des maîtres de cette école, M. Roussel, est tombé au champ d’honneur durant la grande guerre et ce jour-là on a posé dans sa classe, au milieu d’une foule émue, une plaque de marbre portant son nom, sa profession, les dates de sa naissance et de sa mort et la plaquette commémorative du Ministre de l’instruction publique à la mémoire des instituteurs morts pour la France.

La salle de classe avait été très bien décorée pour la circonstance. Assistaient à cette touchante manifestation : Mlle Decorps, institutrice honoraire en retraite et Mme Roussel, tante et veuve du modeste héros ; M. le docteur Meunier, maire de Saint-Gervais ; la plupart des Conseillers municipaux ; M. le docteur Pourtier, conseiller général ; le conseiller d’arrondissement ; M. Cromarias, ingénieur des mines, délégué cantonal ; tous les membres du corps enseignant du canton ; tous les fonctionnaires de la localité ; les candidats au certificat d’études primaires et leurs parents ; les élèves des écoles de Saint-Gervais, etc…,etc…

Les élèves des écoles publiques de Saint-Gervais (filles et garçons) ont dit en chœur le morceau de Victor Hugo : « Ceux qui pieusement…etc… »

Le docteur Meunier, maire de Saint-Gervais, le premier a pris la parole et, en quelques mots vibrants de patriotisme a fait l’éloge du regretté M. Roussel, mort pour la France. Il a ensuite adressé les condoléances attristées de la commune à la famille de M. Roussel et y à joint ses sentiments personnels de vive sympathie.

M. Bascoulergue, directeur de l’école des garçons a ensuite prononcé les paroles suivantes : «Mesdames, Messieurs, mes Chers petits amis.

Que vous dire sur un modeste héros mort pour la France, quand notre France en compte hélas !  1.500.000 à 1.800.000 tombés pour sa défense. Que vous dire sur un brave quand dix millions de Français se sont montrés plus braves que les braves. Que vous dire enfin sur un maître primaire qui a versé son sang pour le Pays quand des milliers de maîtres primaires ont versé leur sang pour leur Pays.

M. Roussel est né en 1886 ; élève de l’Ecole Normale d’Instituteurs de Clermont-Ferrand, il était instituteur à Saint-Gervais depuis plusieurs années quand éclata la grande guerre.

Malade et fatigué par ses études, il avait été versé dans le service auxiliaire lors de son tirage au sort. Mais s’étant bien rétabli (il était de constitution robuste et charpenté comme un bon Auvergnat), dès les premières heures de la tourmente, il brûlait d’aller rejoindre ses camarades dans la grande mêlée et fut incorporé dans le premier contingent que le Pays dut prélever pour remplacer les braves tombés aux heures sublimes de 1914.

Entre temps, M. Roussel, nature dévouée et enthousiaste, s’était fait remarquer et s’était attiré les sympathies et l’admiration de tous, en se multipliant, à Saint-Gervais-d’Auvergne, pour l’organisation des gardes civiques et des nombreux services communaux que la guerre créait.

Enrégimenté dès la fin de 1914, il était versé à notre sympathique 92e et commençait son instruction militaire, toujours plein d’entrain et de bonne humeur.

La France avait gagné la bataille de la Marne, mais l’ennemi nombreux multipliait ses assauts et de Verdun à l’Aisne, le front de bataille s’était prolongé jusqu’à Nieuport, et nos braves, par un froid terrible, s’enlisaient dans les boues de la Picardie et des Flandres.

Mais qu’importe, ceux qui tombaient étaient remplacés par ceux qui venaient des camps d’instruction et l’enthousiasme des camps d’instruction était sans bornes. A leur contact, le noble cœur de M. Roussel s’était encore enflammé du plus pur patriotisme et lorsque les rares permissions nous le ramenaient, il était réconfortant et on aimait à le voir tant sa confiance était grande.

Du reste, Mesdames et Messieurs, cette guerre extraordinaire entre toutes nous a prouvé que ceux qui faisaient la guerre, ceux qui étaient dans les tranchées, sous les bombardements, dans les vagues d’assaut ont toujours eu une confiance absolue et durant leurs courtes permissions nous réconfortaient nous, les vieux de l’arrière, qui en somme, n’avons connu de la guerre que les misères morales.

Pour mon compte personnel, je n’oublierai jamais les propos que me tint un petit pioupiou de Cubes, le dimanche des Rameaux de l’année 1918, dimanche où nos journaux nous annonçaient pour la première fois le bombardement de Paris, par les fameuses Berthas ; « Eh bien ! Après, si Paris est bombardé, Paris n’est pas toute la France. Et quand bien même Paris serait pris, il y a toujours l’armée française ».

Merci, brave pioupiou de France, si ce jour-là ma confiance était un peu ébranlée, j’ai eu honte de moi-même et j’ai compris que l’armée française ne pouvait être vaincue.

M. Roussel continuait ardemment son instruction militaire. Dans le feu des exercices en campagne il se fit une entorse ; il lui aurait suffi de quelques jours de repos pour se guérir mais il ne voulut pas les prendre craignant de perdre du temps et il continua de marcher et de contremarcher supportant les pires souffrances. Mais le mal ne faisait qu’empirer ; il fut obligé de s’arrêter et de subir une douloureuse opération qui le tint alité pendant plus de deux mois.

A peine guéri, il demanda à partir pour le front où la situation devenait de plus en plus grave.

Les Allemands allaient attaquer Verdun et le 92e devait être de la fête. Le régiment est acheminé lentement vers les premières lignes, il faut l’habituer au canon, l’instruire dans l’art de la guerre nouvelle, il traverse les lignes d’arrière, les positions d’artillerie, les retranchements d’infanterie.

Nous sommes en janvier 1916. M. Roussel m’écrit sa dernière lettre et voici quelques-unes de ses phrases : « Nous sommes fiers d’aller prendre part à la grande danse, soyez sans crainte, mon cher directeur, notre France bien-aimée est bien défendue je vous l’assure et le 92e n’est pas le seul sur la frontière où l’on est heureux de trouver tant de si beaux régiments ».

Le Boche attaque, il faut résister, il faut même briser son élan. Le 92e est lancé dans la fournaise et M. Roussel la première fois qu’il allait au combat « plein d’une vaillante ardeur », disent les camarades, tombe face à l’ennemi le corps traversé par plusieurs balles et éclats d’obus, à côté de sa mitrailleuse, au Bois des Corbeaux, dans les combats vers Forges et Cumières.

La veille il écrivait à tous les siens : « C’est demain le grand jour. Je suis fier de combattre enfin pour la France. Je ferai tout mon devoir ». A son dernier départ il avait dit à Mlle Decorps : « Je n’en reviendrai pas, je sais. Qu’importe tante, je vous confie ma Germaine et ma petite Marguerite ».

M. Roussel dont le zèle et le dévouement pour tous étaient sans bornes, était un instituteur instruit et modeste, un maître d’élite.

Sous un aspect qui paraissait un peu rude et froid de prime à bord il cachait un excellent cœur. Sa droiture et sa bienveillance le faisaient aimer de tous ceux qui l’approchaient. Ses élèves l’adoraient. M. Roussel était un homme et il est mort en héros en faisant tout son devoir, il est mort pour la France et sa mort héroïque honore tous les siens et le personnel enseignant tout entier. M. Roussel, vous vous êtes sacrifié, MM. Bournat, Gilbert, Laurem, Perrin, vous avez versé votre sang pour le Pays ! Vous tous aussi modestes héros qui avez appartenu à cette école et dont les noms sont inscrits sur cette feuille, vous êtes tombés en braves pour la France, mais du moins votre sacrifice n’a pas été vain, car notre France enfin est vivante et le terrible cauchemar qui nous a étreints de 1914 à 1918 s’est éclipsé et la nation de proie qui nous a tenu à la gorge pendant plus de quatre ans a enfin lâché prise et s’est assise exténuée n’en pouvant plus et cependant cette nation de proie orgueilleuse parce que nombreuse, injuste parce que éduquée et conduite par des chefs sans scrupules avait décidé notre ruine et juré de nous mettre à sa merci et ses projets mûrement étudiés, n’ont pas abouti parce que la France est une nation surnaturelle, une nation aux qualités morales surprenantes, extraordinaires, inanalysables ; elle l’a montré dix fois.

Conquise aux trois-quarts par les Anglais au XVe siècle, il a suffi d’une modeste paysanne pour relever tous les courages et des bastilles anglaises sont tombées devant les Richemond, comme châteaux de cartes.

Attaquée et encerclée par tous notre France révolutionnaire a résisté à tout et les Marceau, les Hoche, les Desaix, ont accompli des prodiges parce que leurs soldats mus par l’amour de la justice et de la liberté étaient invincibles.

Jeunes filles, jeunes gens de Saint-Gervais, vous vous rappellerez M. Roussel, le maître qui vous a parlé de la Patrie et qui a versé son sang pour elle ; vous vous rappellerez MM. Bournat, Gilbert, Laurem et Perrin, maîtres primaires connus de cette école, vous lirez et vous vous rappellerez les cent-vingt ou cent-quatre noms des modestes héros inscrits sur ce tableau ; tous ont ou enseigné ou appris ici les belles leçons du plus pur patriotisme et tous ces pieux souvenirs mettront dans vos cœurs d’énergiques et fiers montagnards la petite étoile lumineuse qui a guidé les clans de Vercingétorix, les chevaliers de Jeanne La Lorraine, les héros de la Grande Révolution et nos héroïques et surnaturels Poilus de la Grande Guerre.

Mes amis, la France ne doit pas mourir parce que toujours juste, la France ne meurt pas parce que toujours sublime.

Vive la France !

 

Archives Départementales – L’Avenir du Puy-de-Dôme – 5 BIB 4/44– Journal du 21/06/1920.

 

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 09:46

A la mémoire de :

Eugène Benoît ROUSSEL

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 22 octobre 1886, au Bourg de Charbonnières-les-Vieilles, instituteur à Saint-Gervais. Epoux de Germaine Marie Philomène PERRONIN. Fils de Louis, instituteur, né vers 1852, et d'Antoinette LEPEYTRE, domiciliés au Bourg.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1906.

Matricules : 2109 au recrutement de Riom ; 01223 au corps.

Contre l’Allemagne, du 19 février 1915 au 8 mars 1916.

 

Mobilisé, le 18 février 1915, au 92e Régiment d’Infanterie de Clermont-Ferrand.

 

Tué à l’ennemi, le 8 mars 1916, aux Bois des Corbeaux, à Cumières-Mort-Homme, secteur de Verdun (Meuse).

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 7 mai 1919.

Roussel-Eugene4.JPG 

L’acte a été transcrit à Saint-Gervais, le 24 mai 1919, par Jean-Alphonse Meunier, maire.

 

En l'honneur d'un brave

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Roussel-Eugene.jpg

 

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 92e Régiment d'Infanterie, période du 01/05/1915 au 05/05/1916 - Dossier 26 N 669/2 , page 48.

 

Voir le JMO du 92e RI 

Journée du 8 mars 1916 :

A 6 heures, le groupement était en position à son point de départ malgré le violent bombardement.

Reconnaissance de l’objectif

A 7 heures déclanchement de l’attaque. On progresse sans arrêt, sans tirer un coup de fusil, baïonnette au canon et à 7h 30, malgré un violent bombardement toutes les unités étaient engagées sous-bois et culbutaient les allemands qui l’occupaient.

A 9 heures, la presque totalité du bois des Corbeaux et du bois des Cumières étaient en notre possession, sauf 2 éléments représentant à peu près le 1/5 de la superficie totale des deux bois.

Au cours de l’assaut, les pertes en officiers sont assez sérieuses : 4 officiers tués : le Capitaine Schaëffer de la 11e Cie, le Lieutenant Mouzat de la 6e Cie, les sous-lieutenants Hedde et Imberdis de la 9e Cie et 13 officiers blessés.

On reprend possession de 2 batteries d’artillerie, une de 90 et une de 75 abandonnées par nous la veille.

Pendant la nuit du 8 au 9, organisation des lisières, creusement de tranchées, pose de quelques réseaux de fils de fer.

Bombardement violent du bois par l’ennemi.

 

Retour au monument de Saint-Gervais

 

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 16:30

A la mémoire de :

Pierre Francisque BARBET

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 5 avril 1881, à Sandes, commune de Sainte-Christine. Fils de Gervais, maçon, né à Sainte-Christine, Sandes, le 2 février 1838, et de Marie BERAUD, née à Sainte-Christine, le Bourg, le 11 janvier 1849, mariés à Sainte-Christine, le 8 juin 1869, cultivateurs à Sandes.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1091.

Matricules : 1935 au recrutement de Riom ; 11649 au corps.

Contre l’Allemagne, du 12 août 1914 au 30 octobre 1914.

 

Mobilisé, le 12 août 1914, au 305e Régiment d’Infanterie de Riom.

 

Tué à l’ennemi, le 30 octobre 1914, à la Redoute, 2Kms Sud-Ouest de Nouvron (Aisne), secteur de  Fontenoy.

 

L’acte a été transcrit à Sainte-Christine, le 27 avril 1916.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Barbet-Francisque-SC.jpg 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 305e Régiment d'Infanterie, période du 12/08/1914 au 31/071915 - Dossier 26 N 745/12 , pages 46 à 48.


Journée du 30 octobre 1914:

Nuit du 29 au 30 – Violentes canonnade et fusillade partent des lignes allemandes à 23 heures et durent jusqu’à 24 heures. Le 6e Bataillon a pris son poste de combat et n’a pas tiré. La section de 75 a seule tirée.

Le 5e Bataillon s’est porté au début de l’attaque en arrière du centre de résistance A et en est reparti à 0h 30, alors que l’attaque ennemie semblait être terminée.

A 1h ½, un petit détachement ennemi aurait été aperçu rampant en avant de l’élément de tranchée allemande précédant les fils de fer. Il aurait disparu devant une légère fusillade de nos éléments de première ligne.

A 1h 15, le détachement du génie se met au travail.

A 2h 15, les travaux de l’infanterie sont repris sur tout le front.

Les mitrailleuses du 305 n’ont pas tiré de toute la nuit.

Nouvron-4.jpg

Rapport sur le combat du 30 octobre adressé à la 126e Brigade :

Un ordre du Général Commandant la 63e Division en date de 13h 50, prescrit pour 15h 30, une attaque de toute la Division sur les tranchées allemandes situées au Sud de Nouvron. Le 305e (Le 5e Bataillon est aussitôt monté aux tranchées pour prendre part à l’action), aidé de 2 détachements du Génie, doit attaquer la redoute située à 2 kms Sud-Ouest de Nouvron.

Les détachements du Génie n’ayant pu joindre le corps à l’heure prescrite par l’ordre, l’attaque fut reportée à 16 heures.

A 16h 45, le 305e Régiment, ayant à gauche le 321e et à droite le 292e, se porte en avant dans le dispositif suivant : ½ section en tirailleurs à grande distance se porte au réseau de fil de fer distant des tranchées de 90 mètres et protège 2 détachements de sapeurs du Génie chargés : L’un de faire sauter à la dynamite les piquets de fils de fer sur une largeur de 5 mètres, l’autre de couper à la cisaille ce réseau. Ces deux détachements sont éloignés de 150 mètres l’un de l’autre. Derrière ces détachements se portent pour les rejoindre et passer les fils de fer, 2 sections. Mais celle de gauche à son chef tué et ne peux avancer. Celle de gauche est prise d’enfilade par les mitrailleuses et recule.

Le déclanchement d’autres sections en arrière de celles-ci est très difficile. Aussi pour ne pas perdre de temps et pour profiter des dernières minutes du jour, le Chef de Corps fait sortir de la tranchée et au centre de la parallèle une Compagnie composée de 1 peloton de la 23e et 1 peloton de la 22e Cie.

Cette unité est mise face à son objectif à 17h 30 et se porte, sous le commandement du Chef de Bataillon Panet, du Capitaine Faure commandant la 23e Cie et du Lieutenant Peyrot commandant la 22e Cie, en ligne de section par 4 sur le détachement de gauche du Génie. Il fait nuit.

Lorsque des fusées allemandes arrivent à terre, la Cie se couche. Elle parvient ainsi au réseau de fils de fer qui vient d’être percé par les pétards de mélinite du détachement du Génie, mais elle est prise d’enfilade de gauche par une mitrailleuse qui fait de grands ravages.

Le Chef de Bataillon Panet et une quarantaine d’hommes tombent en un clin d’œil.

Une progression aurait eu besoin d’être appuyée à gauche et soutenue par l’envoi de mines au-delà de la tranchée ; or, à gauche et à droite la fusillade s’est tue et le Génie ne dispose pas de bombes.

Pertes de la journée : Officiers : 1 tué ;

                                   S/officiers : 6 tués et 2 blessés ;

                                   Caporaux et soldats : 27 tués, 38blessés et 3 disparus.

 

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 13:00

A la mémoire de :

Antoine Léon Alphonse AMOUROUX

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 25 janvier 1886, à Chazal, commune de Gouttières. Fils de Jean, né à Sainte-Christine, Les Abouranges, le 4 novembre 1841, et de Anne Françoise THOMAS, née à Saint-Julien-la-Geneste, Laussedat, le 15 février 1842, mariés à Sainte-Christine, le 21 février 1865, métayers au Chazal.

 

Service Militaire :

Soldat (Muletier). Classe 1906.

Croix de guerre avec étoile de bronze.

Matricules : 1830 au recrutement de Riom ; 0412 au corps.

Contre l’Allemagne, du 3 août 1914 au 29 juillet 1915.

 

Mobilisé, le 3 août 1914, au 14e Bataillon de Chasseurs à Pied de Grenoble, 2e Compagnie.

 

Décédé à l’hôpital complémentaire d’armée de Gérardmer (Vosges), le 29 juillet 1915, des suites de ses blessures de guerre reçues, le 22 juillet 1915, au Lingkopf, commune d'Orbey (88).

 

Cité à l’ordre du Bataillon, N° 115 : « Mort pour la France à l’hôpital complémentaire de Gérardmer le 29 Juillet 1915. »           

 

L’acte a été transcrit à Sainte-Christine, le 2 février 1916.

 

Sépulture :

Le corps a été restitué à la famille, le 27 novembre 1921.

Lundi, 28 novembre 1921, a eu lieu, à Sainte-Christine, la ré-inhumation du caporal Lamouroux Alphonse, du 14e bataillon de chasseurs, tombé glorieusement en Alsace, en juillet 1915.

Un grand nombre de parents et d’amis étaient venus apporter au vaillant soldat un suprême témoignage de reconnaissance.

Au cimetière, M. le maire Perol, se faisant l’interprète de tous, a adressé un dernier et émouvant adieu au glorieux disparu.

Archives Départementales – L’Avenir du Puy-de-Dôme – 5 BIB 4/47 – Journal du 30/11/1921.

 

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Amouroux-Alphonse-SC.jpg 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 14e Bataillon de Chasseurs à Pied, période du 03/03/1915 au 12/09/1915 - Dossier 26 N 820/10 , pages 61 à 66.

 

Voir le JMO du 14e BCA

Journée du 22 juillet 1915

Les 2e et 3e Cies, sous les ordres du Capitaine Latrabe, participent à une nouvelle attaque sur le Lingekopf avec 4 Compagnies du 30e Bataillon de Chasseurs.

Les autres Cies du 1e ont pour mission de maintenir l’inviolabilité du front conquis le 20 juillet.

Ordre d’attaque n° 29

La 3e Brigade moins le 22e Bataillon et 2 Compagnies du 70e reçoit comme objectifs successifs.

 

Passons le plan d’attaque ….

 

Les 2e et 3e Cies attaquent avec un entrain remarquable.

La 2e Compagnie (Capitaine Garo) sort des tranchées de 1ère ligne, en ligne de ½ section, les grenadiers et cisailleurs sont en avant.

L’objectif est la croupe Nord du Lingekopf.

La 2e Compagnie se trouve flanc garde de gauche de la colonne d’attaque. Les sections sont ainsi réparties de la droite à la gauche : section du Lt Badoy, section adjudant Cioccha, section S/Lt Bardon, section Lt Mizoule.

A 100 mètres de nos tranchées les patrouilleurs reçoivent de nombreux coups de feu. La Cie se déploie en tirailleurs, les sections Badoy et Cioccha sont soumises à un feu très violent.

A 15 mètres environ d’un réseau de fils de fer allemand, le Lieutenant Badoy se porte en avant, avec quelques cisailleurs, vers ce réseau, il est grièvement blessé, puis tué ensuite d’une balle dans la tête.

Les 2 sections de gauche peuvent continuer à progresser, elles franchissent un premier réseau de fils de fer sans trop de pertes mais tombent bientôt comme les 2 autres sous un feu violent. Un nouveau réseau de fils de fer, très large, leur barre le passage. Les lieutenants Mizoule et Bardon sont tués, l’adjudant Cioccha, très grièvement blessé ; la 3e Compagnie a immédiatement engagé une section qui entre avec la 2e Cie dans les fils de fer allemands, mais les pertes sont très lourdes, la 2e n’a plus de chefs de section, les chasseurs continuent à tomber courageusement, il faut s’arrêter et se terrer.

On passe alors à la défensive, et le terrain conquis est organisé.

Pertes du 22 : 50 tués, 77 blessés et 9 disparus.

Le-linge.JPG

 

Retour au monument de Sainte-Christine

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 10:50

A la mémoire de :

François AUBIGNAT

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 16 février 1893, au Grand Mouly, commune de Saint-Gervais-d’Auvergne. Fils de Pierre, né à Saint-Gervais le 29 décembre 1863, et de Marie CAILLOT, née à Saint-Gervais 28 décembre 1865, mariés à Saint-Gervais le 22 février 1890, cultivateurs au Grand Mouly.


Service Militaire :

Soldat. Classe 1913.

Matricules : 1803 au recrutement de Riom ; 5656 au Corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 22 septembre 1919.

           

Incorporé, au 152e Régiment d’Infanterie de Gérardmer Bruyères, le 28 novembre 1913, passé au 105e R.I. de Riom, 5e Cie, 51e Brigade d’Infanterie, 26e Division d’Infanterie, 13e Corps d’Armée, le 26 janvier 1914.

 

Tué à l’ennemi, le 22 septembre 1914, à Plessis-de-Roye (60).

 

L’acte a été transcrit à Saint-Gervais-d’Auvergne, le 16 juillet 1915.

 

Sépulture :


Fiche Mémoire des Hommes :

Aubignat François SG

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 105e Régiment d'Infanterie, période du 01/08/1914 au 31/12/1916 - Dossier 26 N 676/1, pages 15 et 16.


  Voir le JMO du 105e RI

Journée du 22 septembre 1914

Le 13e Corps d’Armée, tout en barrant la vallée de l’Oise, doit progresser dans la direction Nord-Est, ayant à sa gauche la Brigade Marocaine et le 4e C.A.

Le 121e doit attaquer la lisière Sud de Lassigny pendant que la Brigade Marocaine déborde le village au Nord, le 2e Bataillon occupe les tranchées face au mamelon de Plémont avec mission d’arrêter tout mouvement sur le flanc droit de l’attaque ; 2 Compagnies du 1er Bataillon (1ère et 2e) occupent les maisons de Porte-Rouge avec mission de couvrir et de coopérer à l’attaque du 121e.

Les 3 Compagnies du 3e Bataillon  sont en réserve de Brigade (1 au château et 2 autour de l’église). Les 3e, 4e et 10e occupent Belval et le Marais sous les ordres du Commandant Jacquet.

9h 15, la 6e Cie se porte en avant des tranchées, mais reçu par un feu violent d’infanterie, elle est obligée de s’arrêter. Elle a perdu son Capitaine M. Rabier, tué ; 1 sergent tué, plusieurs hommes blessés. Les hommes reviennent dans leurs tranchées.

12 heures, le mouvement en avant est arrêté sur toute la ligne.

15h 30, l’attaque générale est reprise sur toute la ligne. Le 121e attaque Lassigny ayant à sa gauche la Brigade Marocaine. Le 105e doit protéger le mouvement ; 2e Bataillon face à l’Est dans les tranchées, la 1ère Compagnie à Porte-Rouge avec 2 sections de mitrailleuses, la 2e Cie appuie le mouvement du 121e en arrière et à droite. Les 3 Compagnies du 3e Bataillon en réserve : 1 Cie au château, 2 Cies autour de l’église. La 10e Compagnie et les 3e et 4e Cies, sous les ordres du Commandant Jacquet sont établies à Belval, les Bocages et le Marais et sont momentanément rattachées à la 52e Brigade ; avec le 139e à leur droite, elles doivent coopérer à l’attaque par le Sud du manchon de Plémont.

17 heures, le 121e arrêté à 400 mètres de Lassigny se fortifie ; les troupes de Porte-Rouge et les 2 sections de mitrailleuses repoussent par le feu une contre-attaque partie de Plémont.

18h 15, Le 2e Bataillon repousse par le feu une contre-attaque ; toutes les troupes ont conservé leurs positions.

19h 45, à la nuit le combat cesse, toutes les troupes conservent leurs positions. Le 3e Bataillon en cantonnement d’alerte à Plessis, ainsi que la Compagnie de réserve du 2e Bataillon. Les 1ère et 2e Cies restent avec les sections de mitrailleuses à Porte-Rouge. Tout le monde doit reprendre les armes à 4h 30.

 

Pertes de la journée :

Le Capitaine Rabier a été tué. M ; le sous-lieutenant Fougère a été blessé.

Troupe : Tués : 38 – Blessés : 68.

 

 

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 22:35

A la mémoire de :Lacost-Pierre.JPG

Pierre Marius LACOST

  Photo cimetière communal

Etat Civil et Généalogie :

Né le 16 octobre 1897, aux Sourdeliers, commune de Biollet, célibataire. Fils d’Annet, maçon, né aux Sourdeliers, Biollet, le 22 septembre 1862 (veuf de Marguerite TARDE + Biollet 05.11.1887), et de Angélique NOUHEN, née aux Arses, Biollet, le 11 octobre 1866, mariés à Biollet le 9 février 1896, domiciliés aux Sourdeliers.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1917.

Croix de guerre avec étoile de bronze ; Médaille militaire à titre posthume, par décret du 8 octobre 1920.

Médaille militaire. Par arrêté ministériel, publié au « Journal officiel » du 8 octobre 1920 la médaille militaire a été attribuée à la mémoire de Lacost Pierre-Marius, soldat au 359e R. I. alpine, mort pour la France.

«  Soldat courageux et dévoué, qui s'est fait remarquer par sa belle conduite au feu. Mort glorieusement pour la France le 8 mai 1918, devant le mont Kemmel. »

Lacost Pierre était le fils de M. Lacost Annet, de Sourdellier, dont le deuxième fils est également mort pour la France.

Journal du 07/01/1921 – 5 BIB 4/46

 

Matricules : 1799 au recrutement de Riom ; 19152 au corps.

Contre l’Allemagne, du 9 janvier 1916 au 8 mai 1918.

 

Incorporé, le 8 janvier 1916, au 96e Régiment d’Infanterie, passé au 16e R.I., le 11 novembre 1916, passé au 359e R.I., 22e Compagnie, le 11 août 1917.

                                                                           

Tué à l’ennemi, le 8 mai 1918, devant le Mont Kemmel (Belgique).

 mont-kemmel-1918.jpg

L’acte a été transcrit à Biollet, le 18 novembre 1918, par Jean Pougheon, adjoint au maire.

 

Sépulture :

Le corps a été restitué à la famille, le 10 avril 1922.

Mardi 12 avril a eu lieu, à Biollet, au milieu d’une assistance nombreuse, la ré-inhumation de deux enfants de la commune morts pour la France : Ferdinand Poumerol, du Breux, soldat au 3e bataillon de chasseurs à pied, tué à Ablain-Saint-Nazaire (Pas-de-Calais), le 18 juin 1915, et Pierre-Marius Lacost, de Sourdellier, soldat au 359e R. I., tué au Mont Kemmel (Belgique), le 8 mai 1918. Les enfants des écoles conduits par leurs maîtres, le Conseil municipal assistaient à la cérémonie.

Après la cérémonie religieuse, le cortège s’est dirigé au cimetière, où MM. Coucardon, ancien maire, et Barrier, ancien capitaine, ont adressé quelques mots d’adieu à ces jeunes héros.

Archives Départementales – L’Avenir du Puy-de-Dôme – 5 BIB 4/48 – Journal du 16/04/1922.

 Mardi 11 avril a eu lieu, à Biollet la ré-inhumation de deux enfants de la commune, ramenés du front par le convoi du 10 avril. Poumerol Ferdinand, du 3e bataillon de chasseurs, et Pierre-Marius Lacost, du 359e régiment d’infanterie, tous deux tombés à l’âge de 20 ans.

Les enfants des écoles conduits par leurs maîtres, le Conseil municipal et les membres de L’A. R. A. C., assistaient à la cérémonie.

Au cimetière, des discours furent prononcés par M. Coucardon, ancien maire de la commune, et par M. Alfred Barrier, au nom de l’A. R. A. C.

Nous adressons à ces deux familles si cruellement éprouvées par cette abominable guerre, nos meilleurs vœux de condoléances.

Archives Départementales – La Montagne – 4 Mi 114– Journal du 16/04/1922.

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Lacost Pierre BI

 

Voir le J.M.O. du 359e R.I.

 

Retour au monument de Biollet

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 12:20

Stèle commémorative au cimetière de Charensat (avec quelques noms différents ou des erreurs ?)

Charensat Cimetière

Stèle commémorative dans l'église de Charensat

Charensat eglise 3

Plaque église de Biollet

Plaque église Biollet 2

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 10:05

A la mémoire de :

Pierre BOYER

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 5 septembre 1889, aux Ouches, commune de Saint-Gervais-d’Auvergne, célibataire. Fils de Gervais, né à Saint-Gervais le 19 août 1836, et de Marie GAILLARD, née à Saint-Gervais le 19 janvier 1851, mariés à Saint-Gervais le 4 septembre 1873, cultivateurs aux Ouches.


Service Militaire :

Soldat. Classe 1909.

Matricules : 1534 au recrutement de Riom ; 06454 au corps.

Contre l’Allemagne, du  3 au 14 août 1914.

 

Mobilisé, le 3 août 1914, au 105e Régiment d’Infanterie de Riom.

 

Tué à l’ennemi, le 14 août 1914, au Val-et-Châtillon (Meurthe et Moselle).


Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 28 mai 1920.

Boyer-Pierre1.JPG

Boyer-Pierre2.JPG 

L’acte a été transcrit à Saint-Gervais, le 24 juin 1920, par Jean Alphonse MEUNIER, maire.

 

Sépulture :

Repose à la Nécropole Nationale « La Valette » à Abreschviller (Meurthe et Moselle), dans l’ossuaire n° 1.

Ossuaire-1.jpgPhotos de Jean MULLER, 31/01/2011


Fiche Mémoires des Hommes :

Boyer Pierre SG

 

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 10:35

Le 13e Corps, ses Divisions et leurs Chefs

 

Au cours de la guerre, les Divisions furent formées avec trois Régiments. Aux deux Divisions, la 25e et la 26e, constituant le 13e Corps d’Armée, vinrent s’ajouter alors la 120e Division d’Infanterie, comprenant les 38e, 86e et 408e Régiments d’Infanterie, sous les ordres du Général MORDACQ, et la 63e Division, avec les 298e, 305e et 216e d’Infanterie, sous les ordres du Général ANDLAUER.

Les effectifs de la 25e Division comprenaient les 16e, 105e et 98e d’Infanterie. Elle a été affectée au 13e C.A., d’août 1914 à novembre 1918.

Ceux de la 26e Division étaient constitués par les 92e, 121e et 139e d’Infanterie. Elle a été affectée au 13e C.A., d’août 1914 à novembre 1918.

 

Toutes deux, après l’armistice et la dislocation des 63e et 120e Divisions, ont été reformées avec leurs éléments d’avant-guerre.

 

Voici les noms des chefs successifs de nos grandes unités :

 

Les Chefs du 13e Corps

Le Général ALIX, jusqu’au 11 avril 1915 ;

Le Général ALBY, du 11 avril 1915 au 6 octobre 1916 ;

Le Général DEMANGE, du 6 octobre 1916 au 19 mars 1917 ;

Le Général VANDENBERG, du 19 mars 1917 au 24 mars 1917 ;

Le Général LINDER, à partir du 24 mars 1917.

 

Les Chefs de la 26e Division

Le Général SILHOL, mobilisation jusqu’au 20 août 1914 ;

Le Général BLAZER, du 20 août 1914 au 26 août 1914 ;

Le Général PILLOT, du 26 août 1914 au 30 septembre 1914 ;

Le Général, HALLOUIN, du 30 septembre 1914 au 7 juillet 1915 ;

Le Général PAUFFIN de SAINT-MOREL, du 7 juillet 1915 au 27 novembre 1917 ;

Le Général TOULORGE, du 27 novembre 1917 au 28 février 1918 ;

Le Général de BELENET, du 28 février 1918 au 26 janvier 1919 ;

Le Général MORDACQ, à partir du 26 janvier 1919.

 

Les Chefs de la 25e Division

Le Général DELÉTOILLE, mobilisation jusqu’au 8 septembre 1914 ;

Le Général CHANDEZON, du 8 septembre 1914 au 17 septembre 1914 ;

Le Général, DEMANGE, du 17 septembre 1914 au 18 mai 1915 ;

Le Général DEBENEY, du 18 mai 1915 au 4 avril 1916 ;

Le Général LÉVI, du 4 avril 1916 au 11 mai 1917 ;

Le Général GRATIER, du 11 mai 1917 au 24 août 1918 ;

Le Général JOBA, à partir du 24 août 1918.

 

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