Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de jacot63
  • : Ce blog est le résultat de mes recherches sur les morts du canton de Saint-Gervais-d'Auvergne. J'ai travaillé à partir des monuments aux morts, de mémoires des hommes, de mémorialgenweb, des archives départementales et de l'état-civil des communes. Ce blog à pour but, grâce à votre participation, de servir à collecter tous documents pour une exposition.
  • Contact

Utilisation

Des liens existent entre les monuments et les fiches des Morts pour la France et ces derniers et les Nécropoles.
Il est donc plus facile d'aller sur le monument (commune) et de choisir la fiche (si elle existe). Des mises à jour continuelles sont faites sur le blog.

Recherche

Post-it

11/12/2014 : Mise à jour de la fiche de GUILHEN Albert Ferdinand

Archives

Compteur de Visites

Accueil

RECHERCHE PAR MONUMENT

Ayat Blog2Biollet Blog2Charensat Blog2Espinasse blog2Gouttieres Blog2St Gervais blog2Saint-Julien blog2ST Priest Blog2    
     
Ste Christine blog2Sauret blog2    
     

 

RECHERCHE :

PAR NOM

SP Conscrits 1914

PAR RÉGIMENT

92ri-copie-1

     

 

30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 12:05

 

A la mémoire de:LARDY-Francois-Marius.jpg

François Marius LARDY

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 12 mai 1894, à Lagarde, commune de Gouttières. Fils de Jacques, né à Pionsat, le 12 novembre 1862, et de Julie Gabrielle THOMAS,née à Gouttières, Les Racauds, le 21 juillet 1865, mariés à Gouttières, le 16 janvier 1892, cultivateurs à Lagarde.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1914.

Matricules : 1358 au recrutement de Riom ; 11720 au corps.

Contre l’Allemagne, du 7 décembre 1914 au 29 septembre 1915.

 

Incorporé, le 7 décembre 1914, au 98eRégiment d'Infanterie, passé au 69eRégiment d’Infanterie, le 29 décembre 1914.

 

Disparu au combat de Beauséjour (Marne), commune de Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus, le 16 octobre 1915.

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 10 novembre 1917.

Lardy-Francois1.JPG

Lardy-Francois2.JPG

L’acte a été transcrit à Gouttières, le 29 novembre 1917.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Lardy-Francois.jpg 

Il n'y a pas d'informations sur le Journal des Marches et Opérations du 69e Régiment d'Infanterie (26 N 658/5).

Voir le JMO du 69e R.I.

 

Retour au monument de Gouttières

Partager cet article
Repost0
29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 10:55
Le 99e Régiment d'Infanterie Territorial.

Les « pépères » du régiment territorial du 92e n'ont rien à envier aux jeunes de l'active et de la réserve. Avec le stoïcisme de leurs fils, sinon avec leur ardeur et leur entrain, ils ont tenu, pendant près de cinq ans, et ils ont tenu magnifique­ment.

Le 6 août 1914, le quatrième bataillon du 99e territorial que commandait M. le chef de bataillon Wolfowicz quittait Cler­mont pour le Maroc où l'on craignait, à juste titre, que l'Allemagne ne nous crée de sérieuses difficultés. Ce ne fut point, en effet, une vie de pères de famille que vé­curent, d'août 1914 à janvier 1915, nos braves territoriaux. A Fez, à Meknès, ils durent accomplir de durs travaux et, sou­vent, dans le Riff, faire le coup de feu contre des rebelles qu'ils réussirent à mater.

Les trois autres bataillons du 99e étaient partis de Clermont, également dans les premiers jours d'août, pour le camp de la Valbonne où, après un court entraînement, ils étaient dirigés en Alsace. Le 4e bataillon revenu du Maroc devait bientôt les rejoindre et durant trois ans et demi, le régiment tint les secteurs de Seppois, de Burnhaupt, de Michelbach, d'Ammertzwiller.

Le général Vigy, commandant la 105e division, lui décernait cette appréciation :

Voilà un an, le 25 octobre 1915, que le 99e territorial tient les tranchées du front d'Alsa­ce, avec la 105e division. Malgré des pertes douloureuses où officiers et soldats ont con­fondu leur sang, jamais le courage ni la dé­cision de vaincre n'ont failli une minute et c'est avec fierté que le régiment, loin de se plaindre, se glorifie de son service chargé et des travaux aujourd'hui réalisés, qui lui per­mettent de voir avec confiance arriver le deuxième hiver, après en avoir déjà supporté un vaillamment dans des conditions plus pré­caires.

C'est le 99e territorial qui a pris pied dans les bois d'Hirtzbach, c'est lui qui a réussi di­verses progressions vers Bisel. Guidé par ses chefs, il a réalisé une organisation défensive, aussi complète que solide, contre laquelle l'en­nemi est venu plusieurs fois se heurter en vain et dont je lui offre encore de tâter toute la valeur.

Soldat, du 99e territorial, je vous félicite de votre constance et de votre dévouement. Beau­coup de vos camarades sont tombés pour la Patrie. Ils ont connu du moins la gloire de mourir en braves, en terre d'Alsace, pour le salut de la France et la délivrance de nos frè­res opprimés.

Rappelez-vous les nobles paroles d'un de vos ancêtres attaqué par surprise :

« A moi Auvergne, ce sont les ennemis. »

Le 99e quittait en mars 1917 l'Alsace pour Verdun où, pendant plusieurs mois, il ac­complit des travaux en première ligne, sous le feu de l'ennemi. Là, nos territoriaux firent l’admiration des plus exigeants en matière d’héroïsme. Plus tard, on retrouve le 99e en Argonne, en Champagne, dans les Flandres. Une compagnie occupe le mont des Cats.

Le 2 juillet 1918, le régiment revient en Champagne, dans la montagne de Reims, où il reste jusqu’à l’armistice, date à laquelle il progresse avec nos armées dans le Nord et en Belgique. En janvier dernier, les survivants du 99e territorial étaient rendus à la vie civile. Ils pouvaient se rendre ce témoignage qu’ils avaient accompli largement leur devoir : un tiers d’entre eux étaient restés sur les champs de bataille.

Partager cet article
Repost0
27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 23:35

A la mémoire de :Roberthon-Philippe.JPG

François Philippe ROBERTHON

  Photo cimetière communal

Etat Civil et Généalogie :

Né le 22 août 1891, au Venteuil, commune de Biollet, célibataire. Fils de Jacques Martin, né à Biollet, Le Venteuil, le 11 novembre 1867, et de Gilberte ARNAUD, née à  Biollet, Chantessel, le 26 février 1864, mariés à Biollet, le 15 février 1890, cultivateurs au Venteuil.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1911.

Matricules : 536 au recrutement de Riom ; 3748 au corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 29 décembre 1914.

 

Incorporé, le 9 octobre 1912, au 121e Régiment d’Infanterie de Montluçon.

                                                                           

Décédé, le 29 décembre 1914, à Clairoix, près de Compiègne (Oise), des suites de maladie contractée en service.

 

L’acte a été transcrit à Biollet, le 29 juillet 1916, par Gervais Coucardon, maire.

 

Sépulture :

Le corps a été restitué à la famille, le 6 mai 1921.

 

Le samedi, 7 mai, a eu lieu, à Biollet, la réinhumation de François-Philippe Roberthon, du Venteuil, soldat au 121e R. I., tué à l’ennemi, le 29 décembre 1914. Une nombreuse assistance, le Conseil municipal, les enfants des écoles, étaient venus rendre un suprême hommage à ce jeune héros.

Au cimetière, M. Coucardon, ancien maire, a prononcé un discours, où il a retracé les états de service du défunt.

Archives Départementales – L’Avenir du Puy-de-Dôme – 5 BIB 4/46 – Journal du 11/05/1921.

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Roberthon François BI 

Son Régiment se trouvait entre l’Echelle-Saint-Aurin et Armancourt (Somme). Il exécutait des travaux et il n'y a pas eu de mort le 29 décembre 1914.

 

Retour au monument de Biollet 

Partager cet article
Repost0
24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 23:45
Le 292e Régiment d’Infanterie.

Ce régiment formé des classes de la réserve du 92e, quitte Clermont le 11 août 1914, à destination de l'Alsace avec la 63e division dont il fait partie. Tout d'abord placée en réserve d'armée, cette division ne tarde pas à être engagée, et le 292e prend part aux combats d’Hillfurt et de Zillischein, autour de Mulhouse, le 23 août 1914. Mais tandis que nos troupes

victorieuses entraient à Mulhouse, les masses ennemies envahissaient la Belgique et le Nord de la France. Rappelée à l’arrière, la 63e division est amenée en deux jours de chemin de fer dans la Somme et sitôt débarqués ses régiments sont engagés en arrière-garde protégeant la retraite sur Paris. Le 292e se distingue à Brâches appuyant une contre-attaque du 16e corps. La retraite se poursuit jusqu’à Ecouen. Puis c'est l'ordre d'attaquer lancé par Joffre, c’est la Marne, et le 292e prend une large part sous les ordres du général Maunoury, les 6, 7 et 8 septembre, à la bataille de l'Ourcq, près du village de Puisieux, où il a son colonel blessé, un commandant tué, l'autre blessé, et près de la moitié de son effectif hors de combat. Sous les ordres du commandant Gattel, qui bien que blessé conserve le commandement, le 292e poursuit le boche Jusqu'à l'Aisne, au village de Fontenoy, où, du 12 au 24 septembre, il soutient et repousse les plus furieuses contre-attaques ennemies. Grâce à lui, la rive nord de l’Aisne et le village de Fontenoy restent à nous, et jusqu’au mois de janvier 1915, il s’accroche sur le haut des falaises, mordant dans les lignes ennemies et repoussant énergiquement toutes les attaques. En 1915, au 292e échoit la mission de prendre part à la défense de la ville de Soissons. Entre temps, il participe à l’attaque de Quennevières, en juin et juillet 1915.

En 1916, le 292e tient le secteur de Berry-au-Bac et la cote 108, et là encore, l’ennemi lui fait éprouver des pertes mais ne lui enlève pas un pouce de terrain. Il détache même un bataillon à l’affaire de la Ville-au-Bois en avril-mai 1916, et ses « poilus » reçoivent à cette occasion de nombreuses et élogieuses citations individuelles.

Mais « Verdun » est en flammes, la 63e D. I. est appelée à l’honneur de défendre la cité immortelle. Devant le fort de Vaux, le 292e remplit la mission ingrate qui lui est confiée, celle de préparer, sous un bombardement ininterrompu, une ligne de résistance solide qui servira plus tard de point de départ à nos contre-offensives victorieuses.

Au sortir de cette sanglante période, le commandement supérieur décide la dissolution de certains régiments de réserve et la transformation des autres. Le 292e est désigné par le sort, il doit disparaître. Mais les soldats de ce régiment ont conservé les traditions d’honneur et de vaillance montrées pendant les deux années écoulées. Le 4e bataillon est affecté au 321 e R. I., régiment qui obtient, un des premiers, la fourragère. Ce fût le bataillon qui entra le premier  dans Douaumont en octobre 1916. Il fut à la Somme, sur l’Yser et aux grandes attaques de 1918. Le 5e bataillon fut affecté au 298e R. I. et avec lequel il combattit à Verdun deux fois encore, et à la deuxième et dernière offensive de la Marne.

Partager cet article
Repost0
23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 09:20

A la mémoire de :Cluzel-Jean-Marie.JPG

Jean Marie CLUZEL

  Photo cimetière communal

Etat Civil et Généalogie :

Né le 2 novembre 1899, à Termes, commune de Biollet, célibataire. Fils de François, maçon, né à Biollet le 29 juin 1867, et de Marie DETEIX, née à Biollet le 24 mai 1863, mariés à Biollet le 10 mars 1895, cultivateurs à Termes.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1919.

Matricules : 1330 au recrutement de Riom ; 16654 au corps.

Contre l’Allemagne, du 16 avril 1918 au 14 mai 1918.

 

Mobilisé, le 16 avril 1918, au 172e Régiment d’Infanterie de Belfort, 27e Compagnie.

 

Décédé à l’hôpital de Montluçon (03), le 14 mai 1918, des suites de maladie contractée en service.

 

L’acte a été transcrit à Biollet, le 20 mai 1918, par Jean POUGHEON, adjoint au maire.

 

Sépulture :


Fiche Mémoires des Hommes :

 Cluzel Jean Marie BI

 

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 08:20

A la mémoire de :

Jean PANETIER

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 29 juillet 1879, à Frédeville, commune de Saint-Gervais-d’Auvergne. Marié à Marie NÉNOT. Fils d’Annet et de Marie CASSIERE, cultivateurs à Frédeville.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1899.

Matricules : 1004 au recrutement de Riom ; 3730 au corps.

Contre l’Allemagne, du 3 août 1914 au 26 septembre 1914.

 

Incorporé, le 3 août 1914, au 4e Bataillon Territorial de Chasseurs à Pied, passé au 62e Bataillon de Chasseurs alpins, 9e Compagnie, le 19 septembre 1914.

 

Disparu au combat d’Herleville (Somme), le 26 septembre 1914.

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 21 août 1920.

 

L’acte a été transcrit à Saint-Gervais, le 30 août 1920, par Jean-Alphonse Meunier, maire.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Panetier-Jean.jpg

 

Il n’existe pas de Journal des Marches et Opérations pour le 62e Bataillon de Chasseurs Alpins.

 

Retour au monument de Saint-Gervais

Partager cet article
Repost0
18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 09:16
Le 92e Régiment d’Infanterie.

Le 7 août, le 92e a terminé sa mobilisation. Le 9 août, transporté vers les Vosges, sous les ordres du colonel de Gevigney, le régiment débarque à Girancourt. Le 12 août, la division dont il fait partie s'avance vers la frontière. Il est bientôt à Rambervillers, Raon-l’Etape, Badonvillers, Emberménil. Le 16, il passe la frontière. Le 18, il s'établit dans les villages de Brouderoff, Plain-de-Walsch et le Bois de Voyer. Mais les Allemands ont reculé sur des lignes établies d'avance et soute­nues par une nombreuse artillerie lourde. Le 1er bataillon subit des pertes énormes, si grosses qu'il doit être relevé par le 3e. Il fait preuve d'un héroïsme sans égal. Il faudrait des pages pour citer les traits d'abnégation et de sacrifice que multiplient à cette époque à la fois tragique et enthousiaste nos héroïques fantassins. Hélas! C’est bientôt la retraite devant des forces écrasantes en nombre.

En septembre, le régiment quitte les Vosges pour Liancourt, dans l'Oise, et le lieutenant-colonel Knoll, qui en a pris le commandement, lance ses vaillants soldats à la poursuite des vaincus de la Marne. Mais les Allemands se ressaisissent bientôt, et le 2e bataillon, qui a attaqué avec un bel élan la formidable position du Plémont, doit reculer après des pertes sévères. Le 26 et les jours suivants, devant Tilloloy, le régiment subit des attaques furieuses et renouvelées sans souci des pertes énormes qu'elles causent aux assaillants. Et cependant le 92e n'est plus soutenu par son artillerie qui n'a plus de munitions ; les cartouches même commencent à se faire rares et nos héroïques fan­tassins reçoivent l'ordre de ne tirer qu’à courte distance, à coup sûr. Pendant ce temps, les Boches intensifient leur tir qui fait d'effroyables vides dans nos rangs ; malgré tout, les tranchées occupées par le 92e restent inviolées

En novembre, le régiment est en Belgique. Le 13, il attaque dans la direction de Zonnebeke, vers le carrefour de Broonseinde. Là, son chef, le colonel Knoll, est tué ainsi que le commandant Jourdier. Le lieutenant-colonel Macker succède le 1er décembre au colonel Knoll. Entre temps, le 92e avait été l’objet d’une citation à l’ordre de la division et de nombreuses lettres de félicitations qui disent haut l’héroïsme de nos vaillants compatriotes.

Ramené sur les confins des départements de la Somme et de l’Oise, le régiment y restera pendant l’année 1915, tenant le secteur du Bois des Loges et de Beuvraignes.

Mais voici la première attaque contre Verdun. En février 1916, le 92e part avec le 13e corps pour défendre la citadelle devant laquelle doivent s’user les troupes du Kronprinz. Quelles heures angoissantes et tragiques vont vivre nos soldats !

Le 7 mars, le colonel Macker reçoit cet ordre, d’une éloquence terrible en sa simplicité : « L’ennemi a pris le 1er le bois des Corbeaux ; au 92e revient l’honneur de le reprendre. L’attaque se déclenchera à 7 heures. »

A l’heure dite, le régiment est en formation de combat. Le colonel Macker est en tête. Il allume son cigare, lève sa canne, signal de l’assaut, et tout le régiment s’ébranle et franchit, malgré un tir de barrage intense et un feu de mitrailleuses ininterrompu, les 900 mètres en terrain découvert qui le séparent du Bois des Corbeaux dont il s’empare. Le lendemain, le colonel Macker avait la joie légitime de dire à ses soldats : « La France a le droit d’être fier du 92e. »

Hélas ! Cette victoire, complétée le lendemain par la prise du Bois de Cumières par un bataillon du 139e d’infanterie, ne devait pas être de longue durée. Les Allemands réattaquèrent en forces ; le 92e dut reculer devant quatre régiments ennemis. Lorsqu’il fut relevé, il ne restait plus que 140 hommes du 3e bataillon, 166 du 2e ; 600 étaient blessés. Les autres reposés sur le terrain, à côté de leur glorieux chef tué d’une balle de mitrailleuse.

Reproduire les traits individuels de bravoure accomplis au Bois des Corbeaux est impossible. Bornons-nous à rappeler que notre compatriote, l'aumônier de la division, M; l'abbé de Chabrol, reçut à cette occasion la Croix de la Légion d'honneur. Il devait, un peu plus tard, trouver une mort glorieuse, à Chaulnes, en pleine victoire.

La conduite du régiment lui valut cette première citation à l’ordre de l’armée signée du général Pétain, alors commandant de la 2e armée :

Sous les ordres de son vaillant chef, le lieutenant-colonel Macker, le 92e régiment d’infanterie a enlevé d’un élan magnifique, une importante position ennemie. S’y est maintenu malgré un violent bombardement et a résisté ensuite à une très violente attaque de l’ennemi qu’il a empêché d’atteindre nos premières lignes.

En 1916, le 92e, dont le colonel Lejeune a pris le commandement depuis le 20 mars, prend part à l’offensive sur la Somme, que dirige avec l'autorité que l'on sait notre glorieux compatriote le général Fayolle. C'est le 92e qui enlève Chaulnes, au prix de pertes douloureuses. Le général Joffre lui décerne cette citation magnifique, à l'ordre de l'armée :

Chargé, le 6 septembre 1916, sous le com­mandement du colonel Lejeune, de l'attaque d'une position dominant la plaine et très soli­dement organisée, s'est élancé à l'assaut dans un élan irrésistible, franchissant le terrain complètement découvert qui le séparait des batteries ennemies de tous calibres.

Après une lutte corps à corps acharnée, a enlevé la position et réussi grâce à sa ténacité inlassable à s'installer définitivement sur le terrain conquis, après avoir rejeté dans leurs lignes plusieurs contre-attaques appuyées de mitrailleuses. 

En 1917, en janvier, le 92e est au bois de Thiescourt. Au mois de mars, il s'apprête à attaquer l'ennemi, quand celui-ci se dé­robe et le 92e a l’honneur de défiler dans Noyon repris sous les yeux du généralissime. Plus tard, en avril, c'est devant Saint-Quentin, l'attaque victorieuse de la ligne Hindenburg.

Après un repos de quelques semaines, le 92e est ramené, en août, devant Verdun où, avec les autres régiments qui composent la 26e division d'infanterie, il enlève les formidables tranchées ennemies s'étendant de la fameuse côte 304 au bois d'Avocourt. A la suite de ce succès, il recevait sa troi­sième citation à l'ordre de l'armée :

« Le 20 août 1917, sous le commandement du colonel Lejeune, a atteint, d'un seul élan, tous les objectifs qui lui étaient assignés, malgré les pertes élevées, réalisant une avance de deux kilomètres à travers toutes les organisations d’une position très forte et prenant à revers les défenses de la côte 304. A participé à la progression du 24 août, en appuyant l’attaque de l’ouvrage du Peyrou et est resté ferme à son poste sur le champ de bataille, du 17 au 29 août, ajoutant à l’ardeur irrésistible de ses attaques, le mérite d’une endurance exceptionnelle. »

Au G. Q. G., le 20 septembre 1917 :

Le général commandant la IIe armée

Signé : Guillaumat.

Le 1er février 1918, le lieutenant-colonel d’Oullenbourg prenait le commandement du régiment qui fut envoyé sur la rive droite de la Meuse, dans le secteur de Bezonvaux. En mai, le 92e qui est aux environs d’Amiens, part le 29, pour contribuer à arrêter les Allemands qui ont enlevé le Chemin des Dames. Il se distingue une fois de plus, devant la Ferté-Milon. Plus tard, le régiment détaché de sa division est envoyé sur le flanc de l’armée Gouraud qui va triompher le 15 juillet. Revenu à sa division, il concourt en septembre à la victorieuse avance américaine devant et au-delà de Saint-Mihiel et le 8 octobre, il s’empare du Bois des Caures, faisant plus de 600 prisonniers allemands.

Puis c’est l’armistice, la marche triomphale en Lorraine, l’entrée à Metz, à Thionville, à Deux-Ponts, le Rhin franchi à Mayence et l’occupation aux avancées de Francfort. Depuis, c’est le 4 juillet, le défilé d’apothéose devant le Président de la République et le généralissime américain. Le passage quelques jours plus tard, sous l’arc de triomphe, au milieu d’acclamations frénétiques d’enthousiasme.

Aujourd’hui, dans un cadre moins grandiose, mais dans une atmosphère de sympathie plus ardente, plus intime, l’atmosphère de la petite patrie, ce sera les mêmes vivats émus, les mêmes cris d’infinie gratitude et de reconnaissance éternelle pour les vivants et pour les morts.

 

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 09:15

A la mémoire de :

François Clément ARBITRE

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 9 avril 1887, aux Barsses, commune de Saint-Priest-des-Champs, célibataire. Fils de Gilbert, né  à Saint-Priest, les Barsses, le 27 novembre 1859, et de Marie BOURDUGE, née à Saint-Priest, Le Cluzel, le 7 novembre 1861, marié à Saint-Priest le 23 novembre 1884, cultivateurs aux Barsses.


Service Militaire :

Soldat. Classe 1907.

Matricules : 1437 au recrutement de Riom ; 01381 au corps.

Contre l’Allemagne, du 3 août 1914 au 26 août 1914.

 

Mobilisé, le 3 août 1914, au 12e Bataillon de Chasseurs à Pied, passé au 62e B. C. A.

 

Disparu au combat de Denipaire (Vosges), le 26 août 1914.

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 7 mai 1920.

 

L’acte a été transcrit à Saint-Priest-des-Champs, le 22 mai 1920, par Pierre Félix Nénot, maire.

 

Sépulture :

Repose à la Nécropole Nationale « Les Tiges », carré B, tombe individuelle n° 681, à Saint-Dié-des-Vosges (Vosges).

 

Fiche Mémoires des Hommes :

  Arbitre-Francois.jpg

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations de la 28e Division d'Infanterie, période du 2 août 1914 au 13/03/1915 - Dossier 26 N 315/1, pages 12 et 13.


62e Bataillon de Chasseurs Alpins - Le 26 août 1914.

 

  JMO 26e D.I.

Il n’existe pas de J. M. O. pour le 62e Bataillon de Chasseurs Alpins.

Arrivé à la 28e Division d’Infanterie, le 25 août 1914, en fin de journée, il s’engage au Nord de Launois.

Le 26, le 62e Bataillon de réserve occupe Fontenille, qu’il quitte à 9 heures.

Le 22e R. I. étant remis à la disposition de la Brigade, le Général forme un groupement sous les ordres du commandant Justin. Ce groupement est composé : du 62e Bataillon, d’une compagnie du 11e Bataillon, d’un Bataillon du 22e R. I., d’un groupe d’Artillerie de Campagne.

La mission :   

            1°) Barrer à hauteur de Denipaire ;

            2°) Marcher à tout prix, sur les Baraques, pour couvrir la 27e Brigade.


Retour au monument de Saint-Priest

 

Retour au Blog de Saint-Priest

Partager cet article
Repost0
13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 08:28

 

A la mémoire de:

Marcel SIMON Jean

 

État Civil et Généalogie :

Né le 21 janvier 1892, au Treix, commune d'Ayat-sur-Sioule, célibataire. Fils de Joseph, né à Ayat-sur-Sioule, aux Simonnets, le 13 mars 1863, et de Anne SIMON, née à Ayat-sur-Sioule, le Treix, le 22 septembre 1866, mariés à Ayat-sur-Sioule, le 26 avril 1891, cultivateurs au Treix.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1912.

Croix de guerre, Médaille militaire à titre posthume, le 18 mai 1922.

Matricules : 506 au recrutement de Riom ; 4405 au corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 22 novembre 1914.

 

Incorporé, le 8 octobre 1913, au 16e Régiment d'Infanterie de Clermont-Ferrand et Montbrison.

 

Décédé à l'hôpital de Compiègne (Oise), le 22 novembre 1914.

 

L’acte a été transcrit à Ayat-sur-Sioule, .

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Simon Marcel AY

 

Retour au monument d'Ayat-sur-Sioule

Partager cet article
Repost0
7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 09:34

 

A la mémoire de:

Armand Fernand CHOPINET

 

État Civil et Généalogie :

Né le 23 avril 1895, commune de Paris 11e. Fils de Léon et de Jeanne Anne HARPS, domiciliés à Liancourt (Aisne).

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1915.

Matricules : 746 au recrutement de Riom ; 673 au corps.

Contre l’Allemagne, du 16 décembre 1914 au 25 septembre 1915.

 

Incorporé, le 16 décembre 1914, au 40eRégiment d’Infanterie, passé au 415eR.I., le 8 mars 1915.

 

Tué à l’ennemi, le 25 septembre 1915, au combat de Perthes-les-Hurlus (Marne).

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de la Seine, le 31 mai 1917.

 

L’acte a été transcrit à Paris 4e, le 3 juillet 1918.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Chopinet Armand SG

 

Comme il n'existe pas de JMO pour le 415e RI, prenons celui de la 27e DI.

JMO 27 e D.I.

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations de la 27e Division d'Infanterie, période du 01/08/1914 au 30/11/1915 - Dossier 26 N 314/1, pages 51 à 53.

 

Journée du 25 septembre 1915:


Le Poste de Commandement de la 27e Division d'Infanterie est installé à 6 heures à l'observatoire de la côte 200.

La 27e Division, renforcée du 30e Régiment d'Infanterie (56e brigade), a pour mission d'attaquer sur le front Butte de Tahure exclue, Hauteurs de l'arbre 193 incluses.

Le 25, entre 9h 15 et 9h 30, les cinq régiments entrainés par leur Colonels, franchissent les tranchées, drapeaux déployés, entre la route de Tahure et le boyau de Sebdul-Bahr. Malgré le tir de barrage de 150 dirigé presque immédiatement sur le Merlon 200, les vagues successives s'avancent en ordre et franchissent d'un seul élan les premières tranchées allemandes, le 52e, le 75e et le 30e en première ligne, le 140e et le 415e en deuxième ligne. Derrière eux, les nettoyeurs font leur œuvre à coup de grenades, longeant boyaux et tranchées ; de suite, les prisonniers commencent à affluer à la cote 200.

Entre 9h 45 et 10 heures, les lignes d'assaut franchissent la tranchée d'York, toujours accompagnées par les éclatements percutants de 150 ; le 30e est en but à des feux de flanc venant du bois du Trou-Bricot. Le mouvement se poursuit sans arrêt, plusieurs batteries ennemies sont prises dans le bois du Paon et entre ce dernier et le bois des Perdreaux ; les canonniers allemands, qui tirent jusqu'au dernier moment, sont cloués sur leurs pièces à coup de baïonnette.

Entre la tranchée d'York et le camp d'Elberfeld, le Lt-Colonel Strudel, Commandant le 415e, tombe glorieusement frappé d'une balle, au moment ou il entraine son régiment vers la crête au Sud du bois 22.

L'ennemi, tout d'abord surpris par la soudaineté de l'attaque, s'est ressaisi dans le camp d'Elberfeld, dont les défenseurs, aidés par des tirailleurs occupant les lisières du bois du Trou-Bricot, marquent une vive résistance. A droite, les lisières du bois 151 et du bois 25 (à 800 mètres Sud-Ouest) sont sérieusement occupées. A l'extrême gauche, le 30e progresse le long de la lisière du bois du Trou-Bricot ; à gauche, le 415e, un moment arrêté devant le camp d'Elberfeld, s'en empare avec l'aide du 30e et parvient sur le crête de la route de Souain à Tahure. A droite, le 75e et une fraction du 52e sont également obligés de marquer un temps d'arrêt devant le bois 151 et le bois 25.

Au centre, le 140e poursuit son mouvement et atteint, vers 11h 30, les pentes de la crête 193, où déjà sont parvenus les éléments de tête du 52e. Il y a lieu d'observer que les tranchées de la butte de Souain sont placées au Nord de cette crête, à contrepente, sur un mouvement de terrain orienté vers le Nord-Est. Elles sont précédées de forts réseaux de fils de fer.

Dans l'après-midi, le 75e s'empare du bois 25 et s'avance jusqu'à la crête à l'Ouest du bois 151, malgré les feux d'une tranchée placée à la lisière Ouest de ce bois. Il a à sa droite des Compagnies du 116e (11e C.A.) qui attaquaient la butte de Tahure et ont obliqué vers l'Ouest.

415e RI 25091915

Le 25 au soir, la première ligne de la 27e Division occupe les positions suivantes :

- Dans le bois Bricot, le 30e a fait 1200 prisonniers, pris 2 pièces de 77 et des mitrailleuses. Il a progressé jusqu'à la route de Souain.

  • A gauche, le 415e qui a été arrêté au Nord de la boucle du chemin de fer par des feux de mitrailleuses et de 77 venant du bois du Triangle, a pris position sur la crête du bois 24, en échelon refusé par rapport au 140e, qui, avec des unités du 52e, tient la crête 193. Le 75e prolonge la ligne en tenant la crête jusqu'au bois 151, et la clairière au Sud de ce bois. Les unités sont forcément mélangées.

  • La 27e Division a pris 28 pièces de canon, dont 8 de 105 et 5 de 150. Elle a fait 860 prisonniers. Elle a progressé de 4 kilomètres et maintenu en fin de journée toute son avance.

  • A 17 heures, le PC de la 27e Division a été avancé jusqu'au bois E, près de la tranchée de Wiesbaden.

  • Entre 15 et 17 heures, l'Artillerie Divisionnaire franchit les tranchées dans l'ordre suivant : 1°) Groupe Jacquot ; 2°) Groupe Chavelet ; 3°) Groupe Dumontet. Le 1er va prendre position au Sud du bois du Paon et les 2e et 3e au Sud de la tranchée de York.

Retour au monument de Saint-Gervais

Partager cet article
Repost0