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  • : Le blog de jacot63
  • : Ce blog est le résultat de mes recherches sur les morts du canton de Saint-Gervais-d'Auvergne. J'ai travaillé à partir des monuments aux morts, de mémoires des hommes, de mémorialgenweb, des archives départementales et de l'état-civil des communes. Ce blog à pour but, grâce à votre participation, de servir à collecter tous documents pour une exposition.
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Des liens existent entre les monuments et les fiches des Morts pour la France et ces derniers et les Nécropoles.
Il est donc plus facile d'aller sur le monument (commune) et de choisir la fiche (si elle existe). Des mises à jour continuelles sont faites sur le blog.

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11/12/2014 : Mise à jour de la fiche de GUILHEN Albert Ferdinand

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SP Conscrits 1914

PAR RÉGIMENT

92ri-copie-1

     

 

17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 08:48

A la mémoire de :

Francisque Marius MOURDON

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 1er décembre 1892, à Muraton, commune de Biollet, charron. Fils de Gilbert, né à Biollet, Muraton, le 12 avril 1865, et de Philomène GORY, née à Espinasse, au Bois-du-Mas, le 29 août 1871, mariés à Espinasse le 27 novembre 1890, cultivateurs à Muraton.

 

Service Militaire :

Canonnier-conducteur. Classe 1912.

Matricules : 494 au recrutement de Riom ; 3613 au corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 18 octobre 1914.

 

Incorporé, le 8 octobre 1913, au 16e Régiment d’Artillerie de Campagne, 2e Groupe, 4e Batterie.

                                                                           

Tué à l’ennemi, le 18 octobre 1914, à Conchy-les-Pots (Oise).

 

L’acte a été transcrit à Biollet, le 5 décembre 1916.

 

Sépulture :

Le corps a été restitué à la famille, le 24 mars 1921.

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Mourdon Francisque BI 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 16e Régiment d'Artillerie, 2e Groupe, période du 07/08/1914 au 20/07/1919 - Dossier 26 N 934/3, page 15.

 

Journée du 18 octobre 1914:

Vers 13h 30, la 4e Batterie est encadrée par les obus allemand. Deux servants, Mourdon et Bruhat, sont tués dans une tranchée. Un nouvel emplacement est choisi à 300 mètres au Sud-Est du précédent et occupé la nuit.

Rien de particulier à la 5e Batterie, dont l’ennemi ne s’est plus occupé depuis le 15.

 

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 11:44

 

A la mémoire de :

Jules Emmanuel ARNAUD

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 11 juin 1882, commune de Gouttières, maçon. Fils de Gilbert et de Antoinette NONY, cultivateurs.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1902.

Matricules : 1766 au recrutement de Riom ; 13746 bis au corps.

Contre l’Allemagne, du 12 août 1914 au 30 avril 1915.

 

Mobilisé, le 12 août 1914, au 105e Régiment d’Infanterie de Riom, passé au 16e R. I., le 9 avril 1915, passé au 96e R. I. de Béziers-Agde, le 11 avril 1915.

 

Tué à l’ennemi, entre le 1er et le 30 avril 1915, à Beauséjour (Marne).


Le jugement  déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 27 octobre 1917. Il fixe la date du décès au 15 mai 1915.

 

L’acte a été transcrit à Saint-Eloy-les-Mines, le 13 novembre 1917.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Arnaud-Jules.jpg 

Pas de renseignements dans le Journal des Marches et des Opérations du 96e.

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 10:15

 

A la mémoire de :

Gilbert Jean André NOUHEN

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 1er décembre 1893, au Colombier, commune de Saint-Gervais-d’Auvergne, célibataire. Fils de Antoine, né à Saint-Gervais, le 15 avril 1851 et de Marie FAURE, née à Saint-Gervais, le 26 avril 1857, mariés à Saint-Gervais le 31 janvier 1880, cultivateurs au Colombier.

 

Service Militaire :

Caporal, le 19 septembre 1914. Classe 1913.

Matricules : 1873 au recrutement de Riom ; 5395 au corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 24 septembre 1914.

 

Incorporé, le 28 novembre 1913, au 121e Régiment d’Infanterie de Montluçon.

                                                                           

Tué à l’ennemi, le 24 septembre 1914, à Plessier-de-Roye, secteur de Lassigny (Oise).

 

L’acte a été transcrit à Saint-Gervais, le 24 avril 1916.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Nouhen-Andre.jpg 

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 121e Régiment d'Infanterie, période du 07/08/1914 au 31/12/1914 - Dossier 26 N 683/10, page 63.

 

 

Journée du 24 septembre 1914:

 

Le 24 septembre, alors que le 105e attaquait Lassigny avec un soutien de trois Compagnies du 1er Bataillon du 121e, la grosse artillerie allemande prit à partie le château et le saillant du parc, face à Plémont. Le colonel organisa immédiatement dans le parc des lignes de défenses intérieures pour le cas où une attaque allemande se produirait. A 17h 30, le Colonel reçut l’ordre de porter le 1er Bataillon de Plessier-de-Roye à Gury où se trouvait déjà le 3e Bataillon (Réserve du 13e C.A.)

Arrivé à Gury, le Colonel reçoit l’ordre de porter le 1er Bataillon à Canny où il cantonnera.

Pertes de la journée : 1 officier tué ; Troupe : 18 tués et 12 blessés.

 

Voir le JMO du 121e RI


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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 09:50

 

A la mémoire de :

Charles VERNET

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 24 mai 1880, à La Peize, commune de Gouttières. Epoux de Julienne GUILLOT. Fils de Denis, carrier, né à Gouttières, le 3 mars 1846, et de Virginie CHAMPOMMIER, négociante, née à Gouttières, le 14 août, mariés à Gouttières le 12 novembre 1871, domiciliés à La Peize.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1900.

Matricules : 387 au recrutement de Riom ; 14270 au corps.

Contre l’Allemagne, du 11 août 1914 au 27 septembre 1914.

 

Mobilisé, le 11 août 1914, au 305e Régiment d’Infanterie de Riom.

                                                                           

Tué à l’ennemi, le 27 septembre 1914, à la ferme de Confrécourt, commune de Nouvron-Vingré (Aisne).

 

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 16 juillet 1919.

 

L’acte a été transcrit à Gouttières, le 21 juillet 1919.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Vernet-Charles.jpg 

Le Journal des Marches et Opérations du 305e Régiment d’Infanterie est d’ordinaire assez complet, avec les noms des tués, blessés et disparus. Pour la journée du 27 septembre 1914, il n’y a aucun signalement, sauf un soldat blessé.

Sur le jugement du tribunal de Riom, il est bien indiqué que ce soldat a été tué à Confrécourt, le 27 septembre 1914.

 

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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 10:47

 

A la mémoire de :

Pierre Robert GOURSONNET

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 24 avril 1882, à Villerigoux, commune de Saint-Gervais-d’Auvergne, célibataire. Fils de Gervais, né vers 1855 et de Marie GUYOT, née vers 1855, cultivateurs à Villerigoux.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1902.

Matricules : 1776 au recrutement de Riom ; 013071 au corps.

Contre l’Allemagne, du 12 août 1914 au 27 septembre 1914.

Mis en sursis d’appel, du 14 août au 2 septembre 1914, comme conducteur de batteuse à Saint-Gervais.

 

Mobilisé, le 12 août 1914, au 305e Régiment d’Infanterie de Riom.

                                                                           

Tué à l’ennemi, le 27 septembre 1914, à la ferme de Confrécourt, commune de Nouvron-Vingré (Aisne).

 

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 18 juin 1919.

 

L’acte a été transcrit à Saint-Gervais, le 5 juillet 1919, par Jean Alphonse Meunier, maire.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Goursonnet-Pierre.jpg 

Le Journal des Marches et Opérations du 305e Régiment d’Infanterie est d’ordinaire assez complet, avec les noms des tués, blessés et disparus. Pour la journée du 27 septembre 1914, il n’y a aucun signalement, sauf un soldat blessé.

Sur le jugement du tribunal de Riom, il est bien indiqué que ce soldat a été tué à Confrécourt, le 27 septembre 1914.

 

Goursonnet Pierre1

Goursonnet Pierre2

 

 

 

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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 09:32

 

A la mémoire de :

Ernest GILBERT

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 7 novembre 1883, au Bourg de Saint-Gervais-d’Auvergne, instituteur à La Crouzille. Fils de Pierre, serrurier, né à Brousse (Creuse), le 20 septembre 1856, et  de Marie GRAND, née à Sainte-Christine, le 18 juillet 1859, mariés à Saint-Priest le 2 décembre 1882, domiciliés au Bourg.

 

Service Militaire :

Sergent. Classe 1903.

Croix de guerre, Médaille militaire à titre posthume (J.O. du 12 août 1920).

Matricules : 1686 au recrutement de Riom ; 012109 au corps.

Contre l’Allemagne, du 3 août 1914 au 28 septembre 1914.

 

Mobilisé, le 3 août 1914, au 105e Régiment d’Infanterie de Riom, 10e Compagnie.

                                                                           

Tué à l’ennemi, le 28 septembre 1914, à Gury, près de Lassigny (Oise), par un éclat d’obus.

Inhumé au cimetière communal de Gury.

 

L’acte a été transcrit à La Crouzille, le 23 juin 1915.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Gilbert-Ernest.jpg 

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 105e Régiment d'Infanterie, période du 01/08/1914 au 31/12/1916 - Dossier 26 N 676/1, pages 17 et 18.

 

Journée du 28 septembre 1914 :

5 heures - Même mission. Mêmes positions occupées par le 105e (C’est-à-dire devant Plémont). Cette nuit les tranchées ont été améliorées. Des boyaux de communication ont été établis pour relier les diverses tranchées.

8 heures – Le bombardement avec obus explosifs et obus percutants est repris jusqu’à 14 heures ; il cause de grands dégâts au village. Plusieurs maisons brûlent (Maison du curé, etc. en face du PC du Colonel). L’église est endommagée. A la fin du bombardement on constate que M. le Sous-Lieutenant Thomas a été blessé.

7 hommes tués, 31 blessés.

Les allemands ayant allongé leur tir, un obus est tombé dans les tranchées du 3e Bataillon à Gury, il a tué 3 hommes et en a blessé 4.

 

Note : La 10e Cie fait partie du 3e Bataillon. On peut donc dire que Gilbert a été tué dans les tranchées de Gury.

 

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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 10:37

A la mémoire de :

Léon François BOUDET

 

Etat Civil et Généalogie :

Né, le 11 novembre 1890, au Prat, commune de Saint-Gervais-d’Auvergne, célibataire. Fils de Michel, né à Saint-Gervais le 24 juillet 1858, et de Marie BATISSE, née à Saint-Gervais le 18 mars 1867, mariés à Saint-Gervais le 1er mars 1889, cultivateurs au Prat.


Service Militaire :

Soldat. Classe 1910.

Matricules : 413 au recrutement de Riom ; 15882 au corps.

Contre l’Allemagne, du  3 août 1914 au 29 septembre 1915.

 

Mobilisé, le 3 août 1914, au 105e Régiment d’Infanterie de Riom, passé au 5e Régiment d’Infanterie Coloniale.

 

Disparu au combat, le 29 septembre 1915, au Nord-Ouest de Souain (Marne).

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 9 Février 1921.

 

L’acte a été transcrit à Saint-Gervais, le 9 février 1921, par Jean Alphonse MEUNIER, maire.

 

Sépulture :

Repose à la Nécropole Nationale du « Mont-Frenet » à La Cheppe (Marne), tombe individuelle n° 1137.

Montage Boudet-copie-1

Merci à Alain GIROD de Mémorial-GenWeb. Photos juillet 2010.

  

Fiche Mémoires des Hommes :

 Boudet Leon François SG

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 5e Régiment d'Infanterie Coloniale, période du 01/09/1915 au 31/12/1916 - Dossier 26 N 864/3, pages 11 et 12.


5e Régiment d’Infanterie Coloniale- Le 29 septembre 1915.


Le Bataillon reçoit l’ordre de prendre les armes et de se porter à gauche de la ligne pour, au petit jour, dépasser les tranchées des Tantes (Est de la position des troupes françaises depuis la veille), déborder à droite de la tranchée de Libeck (suite de celles des allemands) et attaquer cette dernière à revers.

 

Ordre d’attaque : 11e, 12e, 10e et 9e Compagnies ; 1er peloton de la 11e doit prendre la tranchée de Libeck par le boyau. Les autres fractions doivent successivement déborder à droite et prendre cette dernière à revers.

5 heures, le Bataillon a exécuté les mouvements en colonne double sous un feu d’artillerie des plus intenses qui lui occasionne des pertes graves ; la 4e section de la 12e Cie ne compte plus que 12 hommes. Le Bataillon se trouve rassemblé dans sa formation au pied du mamelon qui se trouve au-delà de la tranchée des Tantes.

M. le Capitaine Raget, commandant le Bataillon, donne l’ordre d’attaquer en colonne à distance entière, les Cies se trouvant dans l’ordre précité.

Le Bataillon gravit la colline et s’engage sur un double glacis successifs et entièrement dénudé, légèrement en dos d’âne, au bas duquel se trouve une tranchée allemande de repli, élevée droite. Il longe à 200 mètres, un crochet défensif, garni de mitrailleuses, reliant cette tranchée aux éléments de Libeck, au pouvoir de l’ennemi. Enfin des batteries de mitrailleuses en position à 600 mètres environ,  en arrière et sur sa gauche.

Dès le début de l’attaque le Capitaine Raget est gravement blessé, et le S/Lt Flére, de la 12e Cie, tué. Le Bataillon s’engage néanmoins dans ce double couloir de feux et est anéanti en 10 mn environ sur ce double glacis sans pouvoir arriver à joindre l’ennemi.

Néanmoins quelques éléments arrivent à se loger dans quelques trous d’obus à 50 mètres environ de la tranchée ennemie de fonds.

Ils sont sommés de se rendre, mais refusent, comptant sur le secours des renforts disposés en arrière.

8 heures, les crêtes de gauche et d’arrière se garnissent de 2 Bataillons environ de troupe armées (402e de ligne ?) qui se portent brillement  à l’attaque en lignes de colonnes de bataillons, tambours et clairons battant et sonnant la charge. L’ennemi à l’air de plier, mais l’Artillerie Française  de 75 m/m ouvre immédiatement sur eux un feu des plus violents  et des plus efficaces et les anéantis en quelques minutes.

L’ennemi profite de cette circonstance pour réoccuper les positions d’attente où le Bataillon s’était formé dans la matinée pour l’attaque…

10 heures, l’ennemi somme de nouveau les débris du Bataillon de se rendre.

Ces derniers se trouvant éparpillés par petits groupes au fond des trous d’obus, cernés de tous côtés, n’espérant plus de secours, ne pouvant plus ni même s’échapper ni même essayer de se défendre. Celui qui se montrait en dehors des trous était immédiatement fauché par des mitrailleuses et batteries à 50 pas. De plus, menacés par une marche rampante de l’ennemi, arrivé à quelques mètres seulement de leurs trous, se décident alors à se constituer prisonniers de guerre, estimant avoir donné satisfaction à tout ce que leur commandait le règlement, le devoir et l’honneur militaire.

Les survivants du Bataillon semblent devoir être seulement au nombre de 118 sous-officiers, caporaux et soldats, blessés compris, plus les 4 officiers signataires du présent rapport.

Effectifs du 3e Bataillon : avant l’attaque 700 ; après 118 ; pertes 582.

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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 14:09

 

A la mémoire de :

Léon PINGUET

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 15 février 1886, à la Chabassière, commune de Charensat. Fils de François, né à  Saint-Hilaire, La Villette du Mazant, le 6 mars 1853, et de Marie Eugénie MARCHÉ, née à  Charensat, La Chabassière, le 10 septembre 1857, mariés à Charensat le 27 septembre 1879, cultivateurs à la Chabassière.

 

Service Militaire :

Caporal. Classe 1906.

Matricules : 1833 au recrutement de Riom ; 0204 au corps.

Contre l’Allemagne, du 4 août 1914 au 25 septembre 1914.

 

Mobilisé, le 4 août 1914, au 292e Régiment d’Infanterie de Clermont-Ferrand.

                                                                           

Tué à l’ennemi par un éclat d’obus. Sur le champ de bataille, il est décédé des suites de ses blessures. En procédant à l’assainissement du champ de bataille de Port Fontenoy (Aisne), la formation à découvert, le 25 septembre 1914, un cadavre qui a été reconnu à la plaque d’identité et aux effets dont il était porteur, comme étant celui du Caporal PINGUET Léon du 292e Régiment d’Infanterie.

 

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 26 mai 1917.

 

L’acte a été transcrit à Charensat, le 18 juin 1917.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Pinguet Léon CH

 

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 292e Régiment d'Infanterie, période du 12/08/1914 au 18/07/1915 - Dossier 26 N 741/1, page 15.

 

Journée du 25 septembre 1914.

Le Régiment reçoit des renforts :

1°) 273 hommes du 48ème dont 1 adjudant. Ils sont répartis dans le 6e Bataillon.

2°) 250 hommes du 71ème dont 1 officier de réserve. Ils sont répartis dans le 6e Bataillon.

Reconstitution des Compagnies par ordre du lieutenant-Colonel commandant la 126ème Brigade.

La Cie du 304 est ramenée au parc de Mordançons et remplacée au Château Firino par la 21e Compagnie.

Monsieur le Capitaine Dansson, officier en retraite est obligé de se faire évacuer en raison de son état de santé précaire.

 

Sur le J.M.O. du 292e, le rédacteur ne signale pas de soldats disparus.

Le Régiment, qui poursuit les allemands, traverse l’Aisne, le 12 septembre, au pont situé au Sud de Fontenoy. On peut presque affirmer que la disparition de Léon Pinguet s’est produite entre cette date et le 25 du même mois.

 

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 09:21

 

A la mémoire de :

Jean-Baptiste MOURDON

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 28 octobre 1881, commune de Roche-d’Agoux, maçon à Charensat. Fils de Jean et d’Anne MADEBENE, cultivateurs.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1901.

Matricules : 2040 au recrutement de Riom ; 04261 au corps.

Contre l’Allemagne, du 4 août 1914 au 25 septembre 1914.

 

Mobilisé, le 11 août 1914, au 14e Bataillon de Chasseurs à Pied d’Embrun, 1ère Compagnie.

                                                                           

Tué à l’ennemi, le 25 septembre 1914, à Maucourt (Somme).

 

L’acte a été transcrit à Charensat, le 20 juin 1916.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Mourdon Jean Baptiste CH 

 

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 14e Bataillon de Chasseurs à Pied, période du 01/08/1914 au 25/02/1915 - Dossier 26 N 820/9, pages 121 et 122.


 

Journée du 25 septembre 1914 :

En exécution de l’ordre d’opérations le 14e Corps doit prononcer une attaque. La 27e Division encadrée à droite par la 37e Division, à gauche par la 28e, en marche sur Marchelepot a pour objectif Nesles.

Trois Compagnies du Bataillon (3e, 4e et 5e), sous les ordres du Capitaine Devenne restent aux ordres du Général de la 54e Brigade qui doit s’avancer sur Nesles par le Sud de la voie ferrée.

Les trois autres Cies (1ère, 2e et 6e) avec le chef de Bataillon demeurent en réserve à Rosières-en-Sancerre à la disposition du Général de Division.

6h 10, ordre est donné aux trois Compagnies de réserve de rejoindre le poste de commandement du Général de division à la bifurcation à 400 mètres Ouest du village de Lihons.

7 heures, deux de ces Compagnies (2e et 6e) s’installent dans le petit bois carré au Nord-Ouest du poste de commandement du Général de division, l’autre (1ère) dans le fossé de la route entre le bois et le village de Lihons.

9 heures, quelques balles sont venues tomber sur le bois autour du Général de division, ordre est donné à la 1ère Compagnie d’attaquer le cimetière de Lihons et le petit bois situé au Nord-Ouest.

9h ½, une légère accalmie se produit dans la fusillade, mais des obus tombent vers le bois.

11 heures, sur la demande d’un Commandant d’artillerie de la 28e Division, une section de la 6e est envoyée en soutien d’artillerie.

11h 40, la 2e Compagnie est envoyée en soutien du Bataillon Poussel du 140e à Lihons.

13 heures, cette Compagnie s’établit au-delà de Lihons vers la route de Chaulnes dans le fossé de la route face au Nord.

15 heures, elle aide par son feu et l’envoi de reconnaissances un bataillon du 52e d’infanterie qui essaie de progresser dans la direction de Chaulnes.

16h à 17 heures, elle subit un bombardement terrible dirigé vers Lihons et en particulier vers la lisière Est du village.

18 heures, l’ennemi prononce une vive attaque vers Lihons. La 2e résiste vigoureusement dans les fossés de la route, secondée à sa gauche par les fractions du 52e.

20 heures, l’ennemi a échoué dans son attaque, il est repoussé aussi bien vers la route de Chaulnes que vers le cimetière de Lihons. Mais la fusillade est encore tellement vive autour du village que le Général de Division maintient jusqu’à la nuit les deux Compagnies de réserve du Bataillon sur leurs emplacements de la matinée.

21 heures, la 2e Compagnie reçoit l’ordre de rejoindre les deux compagnies de réserve à Rosières où celles-ci s’installent au cantonnement à 20h 20.

Mais la nécessité de remettre de l’ordre dans les unités qui viennent de livrer à Lihons un combat acharné, l’obligation pour la 2e Compagnie d’attendre d’être relevée par une Compagnie du 140e, font que cette Compagnie ne rejoint Rosières que vers 23 heures.

Pour la nuit, les 3 Compagnies sont installées en cantonnement d’alerte. De plus elles gardent toutes les voies d’accès et doivent à l’occasion occuper les tranchées dont une partie a été construite par une Compagnie divisionnaire du Génie. La 1ère Compagnie occupe la lisière Nord. Les 6e et 2e Cies la lisière Est.

Quant au détachement de Chilly i a eu à subir de 4h 30 à 12 heures de violentes attaques allemandes partie de Hallu et de Fransart. La pénurie de munitions, le manque de soutien de l’artillerie, l’oblige à évacuer Chilly. Avec le groupe cycliste de la Division de Cavalerie il vient occuper la lisière Est de Méharicourt. A 14 heures, Chasseurs et groupe cycliste reprennent le village de Maucourt.

Pertes pour la journée : 13 tué, 48 blessés et 27 disparus.


MOURDON-JB.JPG

 

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 11:02

 

A la mémoire de :

François Alfred GUÉRY

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 7 juillet 1893, à Fournol, commune de Charensat, célibataire. Fils de Claude, né à  Charensat, Fournol, le 9 janvier 1865, et de Virginie JOUHET, née à  Charensat, Couberteix, le 6 mars 1860, mariés à Charensat le 9 février 1890, cultivateurs à Fournol.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1913.

Matricules : 1851 au recrutement de Riom ; 5118 au corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 21 septembre 1914.

 

Incorporé, le 26 novembre 1913, au 321e Régiment d’Infanterie de Montluçon.

                                                                           

Tué à l’ennemi, le 21 septembre 1914, près de la ferme de Confrécourt, commune de Nouvron-Vingré (Aisne).

 

L’acte a été transcrit à Charensat, le 4 mars 1916.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Guery François CH 

 

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 321e Régiment d'Infanterie, période du 03/08/1914 au 28/09/1915 - Dossier 26 N 749/10, pages 19 et 20.

 

 

Journée du 20 septembre:

Vers 4h 30 l’ennemi prononce une vive attaque qui nous oblige à céder un peu de terrain, mais nos troupes se ressaisissent et reprennent le terrain perdu et infligent à l’ennemi des pertes sérieuses.

Le soir, la 125e Brigade reçoit l’ordre de se maintenir sur la ligne Confrécourt (tranchées des abords Nord, Nord-Est et Nord-Ouest) cote 130 ; (tranchées Nord et bois de sapins). 2 Compagnies du 321e avec le 216e et le groupe du Commandant Roux tenant les abords de Confrécourt en se couvrant face à l’Est (Route de la cote 140) ; le 321e moins deux Compagnies tenant les tranchées au Nord de 130 (carrière et bois de sapins).

Pertes : 66 tués, 165 blessés et 40 disparus.

 

Journée du 21 septembre:

Le Commandant de l’armée fait connaitre que les attaques  allemandes ont échoué le 20 dans l’ensemble grâce à la vigoureuse attitude du 7e Corps d’Armée.

Les Brigades avec les troupes dont elles disposaient le 20 septembre fortifieront immédiatement et défendront jusqu’à la dernière limite les positions occupées en fin de journée. Elles se reconstitueront des réserves partielles.

Le 321e fait toujours partie de la 125e Brigade.

Sur notre gauche on entend à une certaine distance un violent combat.

Pertes : 3 tués, 25 blessés et 6 disparus.

 

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