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  • : Le blog de jacot63
  • : Ce blog est le résultat de mes recherches sur les morts du canton de Saint-Gervais-d'Auvergne. J'ai travaillé à partir des monuments aux morts, de mémoires des hommes, de mémorialgenweb, des archives départementales et de l'état-civil des communes. Ce blog à pour but, grâce à votre participation, de servir à collecter tous documents pour une exposition.
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11/12/2014 : Mise à jour de la fiche de GUILHEN Albert Ferdinand

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92ri-copie-1

     

 

2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 08:02

A la mémoire de:

Jean-Marie RAYNAUD

 

État Civil et Généalogie :

Né le 6 avril 1895, aux Moines, commune de Saint-Gervais-d’Auvergne, célibataire. Fils de Pierre, né vers 1861, et de Marie MOULIER, née vers 1871, cultivateurs aux Moines.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1915.

Matricules : 795 au recrutement de Riom ; 18786 au corps.

Contre l’Allemagne, du 16 décembre 1914 au 2 janvier 1917.

 

Incorporé, le 16 décembre 1914, au 121e Régiment d'Infanterie de Montluçon, passé au 44e R.I., 10e Compagnie, le 10 juin 1916.

 

Décédé, le 2 janvier 1917, Ambulance 3/74, quartier Rebeval à Rouceux (Vosges), des suites de maladie contractée en service.

 

L’acte a été transcrit à Saint-Gervais, le 21 août 1917.

 

Sépulture :

Repose à la Nécropole Nationale de Neufchâteau (Vosges), tombe individuelle n° 437.

Raynaud-Jean-Marie.JPG

Fiche Mémoires des Hommes :

Raynaud-Jean-Marie.jpg

 

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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 08:30

A la mémoire de :

Victor Jean FOUSSAT

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 28 août 1889, à Rouchêne, commune d’Ayat-sur-Sioule, célibataire. Fils de Jean, né à Ayat, Ronchagne, le 18 avril 1845, et de Gervaise GAILLARD, née à Châteauneuf-les-Bains, Le Theillot, le 15 septembre 1851, mariés à Châteauneuf-les-Bains, le 27 février 1881, cultivateurs à Rouchêne.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1909.

Matricules : 1476 au recrutement de Riom ; 01671 au corps.

Contre l’Allemagne, du 3 août 1914 au 9 septembre 1914.

 

Incorporé, le 3 août 1914, au 14e Bataillon de Chasseurs à Pied, 5e Compagnie.

                                                                           

Tué à l’ennemi, le 9 septembre 1914, à La Croix-Idoux, dans le massif du Haut-Jacques, secteur de Saint-Michel-sur-Meurthe (Vosges)

 

L’acte a été transcrit à Ayat-sur-Sioule, le 19 janvier 1915.

 

Sépulture :

Le corps a été restitué à la famille, le 2 février 1922.


Samedi 4 février 1922, a eu lieu la cérémonie de ré-inhumation du chasseur alpin Foussat Victor, mort pour la France, le 9 septembre 1914, à La Bourgonce (Vosges).

Une assistance nombreuse s’était fait un devoir d’assister à la cérémonie religieuse et d’accompagner au cimetière la dépouille du soldat. Dans l’assistance, on remarquait M. Bellard, maire, et son conseil, les élèves des écoles et leurs maîtres, les démobilisés et les membres de l’U.N.C. avec leur drapeau, cravaté de crêpe.

Au cimetière, M. Bellard, maire, dans une émouvante allocution, adressa le suprême adieu au défunt.

M. Chaffraix, président de l’U.N.C., au nom des Anciens Combattants, salua la glorieuse dépouille de son infortuné camarade.

A la famille durement frappée, nous offrons nos sincères condoléances.

Archives Départementales – L’Avenir du Puy-de-Dôme – 5 BIB 4/48 – Journal du 09/02/1922.

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Foussat Victor AY 

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 14e Bataillon de Chasseurs à Pied, période du 01/08/1914 au 25/02/1915 - Dossier 26 N 820/9, page 113.

 

Voir le JMO du 14e BCP


 

Journée du Mercredi 9 septembre 1914 :


Conformément aux ordres de la Division le Bataillon conserve la même mission qu’hier.

Le Capitaine Devenne (3e et 6e Cies) continue l’opération qu’il a commencée le 8 septembre. La 1ère Compagnie remplace la 6e dans les tranchées. Vers 5h 30 les obus allemands viennent toucher tout le long de la crête boisée que nous occupons sans faire aucun mal.

Les Compagnies sont ainsi réparties :

5e et 1ère dans les tranchées de crête. La 5e au Col. La 2e en barrage de la route de Mon Repos. Les 3e et 6e en reconnaissance. La 4e en réserve, sauf 1 section ½ employée à l’Est du Col pour remplacer une Cie du 52e.

Dans la soirée à partir de 15 heures  les obus allemands viennent tomber dans la partie des bois occupée par le Bataillon et causant quelques pertes.

Le Lieutenant Pizot chargé des détails est promu Capitaine à titre temporaire et affecté à la 1ère Compagnie.

Le Commandant Marty permute d’office avec le Commandant Justin du 22e Régiment d’Infanterie.

Le Commandant Justin prend le commandement du Bataillon le jour-même.

Pertes pour la journée : 4 tués et 13 blessés.

 

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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 13:25

A la mémoire de :

Jacques Alfred BOUTET

 

Etat Civil et Généalogie :

 

Né le 14 octobre 1893, aux Sandes, commune de Sainte-Christine. Fils de Gervais, né à Sainte-Christine, le 22 juin 1861, et de Marie DAFFIX, née à Sainte Christine, le douze octobre 1864, mariés à Sainte-Christine, Les Sandes, le 27 février 1892, cultivateurs aux Sandes.

 

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1913.

Matricules : 1819 au recrutement de Riom ; 4480 au corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 3 mai 1916.

 

Incorporé, le 29 novembre 1913, au 170e Régiment d’Infanterie, passé au 174e R.I., le 10 février 1915, passé au 170e R.I., 6e Compagnie, le 11 octobre 1915.

                                                                           

Blessé, le 12 mars 1915, à Mesnil-les-Hurlus.

Tué à l’ennemi, le 3 mai 1916, au Bois de la Caillette, commune de Fleury-devant-Douaumont, secteur au Nord-Est de Verdun (Meuse).

 

L’acte a été transcrit à Sainte-Christine, le 27 juillet 1916.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Boutet-Alfred.jpg

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 170e Régiment d'Infanterie, période du 14/06/1915 au 31/12/1916 - Dossier 26 N 707/14, page 206.

 

Voir le JMO du 170e RI

Journée du 3 mai :


Nuit du 2 au 3 mai très mouvementée.

Le tir de l’ennemi nous cause des pertes sensibles et gène tous travaux.

Combat à la grenade en d. B et dans la région du fortin Rouvès.

L’ennemi est repoussé de d. vers b. et de B. vers b.

Dans la nuit du 3 au 4, le 2e Bataillon et la 2e Compagnie de Mitrailleuses sont relevées par le Bataillon Gombault du 123e R.I. et se rendent Faubourg-Pavé où ils passent la journée du 4 mai et sont ensuite dirigés sur la queue de Mala où ils sont embarqués à destination de Rosnes.

  La caillette

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 07:39

A la mémoire de :

Henry NÉNOT

 

Etat Civil et Généalogie :

Né, le 10 janvier 1886, à La Peize, commune de Gouttières, cultivateur à Saint-Gervais. Epoux de Marie CHARDONNET. Fils de Gilbert, né à Saint-Priest, Le Vernadel, le 4 mai 1830, et de Bonnette DUREL, née à Gouttières, La Peize, le 23 novembre 1843, mariés à Saint-Priest le 20 février 1868, cultivateurs à La Peize.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1901.

Croix de guerre avec étoile de bronze ; Médaille militaire à titre posthume, avec la citation suivante : « Brave soldat. Mort pour la France, le 14 décembre 1914, des suites de blessures reçues au combat de Zonnebecke, en accomplissant son devoir. »

Matricules : 1825 au recrutement de Riom ; 0780 au corps.

Contre l’Allemagne, du 3 août 1914 au 8 février 1915.

 

Mobilisé, le 3 août 1914, au 92e Régiment d’Infanterie de Clermont-Ferrand.

                                                                           

Disparu au combat de Zonnebecke (Belgique), le 29 novembre 1914.

Inhumé, le 8 février 1915, à Gand, cimetière ouest, tombe 178.

 

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 21 février 1921.

 

L’acte a été transcrit à Saint-Gervais, le 4 mars 1921, par Jean Alphonse Meunier, maire.

 

Sépulture :

Le corps a été restitué à la famille, le 29 juin 1922.

 

Le 30 juin 1922, a eu la réinhumation du soldat Henri Nénot, du village de Chazelettes, dont le corps est arrivé dans sa famille par l’un des derniers convois. Ce brave, qui faisait partie  du 92e régiment d’infanterie, tomba au champ d’honneur à Zonnebecke, le 29 novembre 1914.

De l’église au cimetière, le cortège comprenait, à la suite du clergé : Les élèves des écoles accompagnés de leurs maîtres et maîtresses, la municipalité, les pompiers, la gendarmerie et une assistance profondément recueillie.

Sur le bord de la tombe, MM. Le docteur Meunier, maire de Saint-Gervais, au nom de la municipalité ; Bascoulergue, conseiller d’arrondissement, au nom de l’école, prononcèrent chacun un discours, faisant l’éloge de la conduite militaire du héros et se terminant par l’expression de leurs condoléances émues à l’adresse des membres de la famille.

Archives Départementales – L’Avenir du Puy-de-Dôme – 5 BIB 4/49 – Journal du 03/07/1922.

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Nenot-Henry.jpg

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 92e Régiment d'Infanterie, période du 07/08/1914 au 30/04/1915 - Dossier 26 N 669/1, page 42.

 

Ce jour-là le Régiment avait de lourdes pertes : 42 tués, 87 blessés et 61 disparus. Il se battait vers le carrefour de Broodseinde. Voir petit schéma tiré du Journal de la 51e Brigade.

 

Broodseinde.JPG

 

Voir le JMO du 92e RI

Voir le JMO de la 51e BI

 Nénot Henri1

Nénot Henri3

 

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 09:13

A la mémoire de :

Annet BOUCHET

 

Etat Civil et Généalogie :

Né, le 25 mars 1881, commune d’Espinasse, maçon. Fils de Jean et de Marie PERIN, cultivateurs.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1901.

Matricules : 1939 au recrutement de Riom ; 04278 au corps.

Contre l’Allemagne, du 6 janvier 1915 au 24 février 1916.

 

Déclaré apte au service armé, le 27 novembre 1914, par la commission de réforme de Bellay. Mobilisé, le 6 janvier 1915, au 105e Régiment d’Infanterie de Riom, passé au 23e R.I., le 17 février 1915, passé au 42e R.I., le 23 juin 1915, passé au 60e R.I., le 17 septembre 1915.

                                                                           

Tué à l’ennemi, antérieurement du 6 au 8 avril 1916, au combat de Douaumont.

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Nantua, le 22 septembre 1921. Il fixe le décès au 24 février 1916.

 

L’acte a été transcrit à Montréal-la-Cluze (Ain), le 8 octobre 1921.

Son nom apparait sur les monuments d’Espinasse et de Montréal-la-Cluze.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Bouchet-Annet.jpg

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 60e Régiment d'Infanterie, période du 28/01/1915 au 25/07/1916 - Dossier 26 N 652/2, page 88.

 

 

Journée du 26 février 1916 :      Voir le JMO du 60e RI

 

Le Régiment cantonne à Belleville et il subit des pertes par suite de bombardement ennemi par artillerie et par gaz. Il reste à la disposition de la 37ème Brigade d’Infanterie. Le Colonel et les Chefs de Bataillons reconnaissent les emplacements pour la défense éventuelle de la crête de la côte de Belleville.

A 21h 15, le Régiment reçoit l’ordre N° 3470/3, par lequel il est remis à la disposition de la 14ème Division ; et doit se rendre avant le lever du jour, au bois des Hospices, au Sud-Est du fort de Souville. Le mouvement est exécuté le 27 par 6 heures du matin, en exécution de l’ordre précité et en exécution de l’ordre 135/3 par M. le Général Commandant la 14ème Division.

Arrivée de 80 hommes de renfort.

Pertes : 2 tués et 5 blessés.

 

Notes personnelles : La veille, le 25, le Régiment subissait des pertes importantes ; 3 tués, 55 blessés et 92 disparus. Nous ne sommes pas à un jour près, mais peut-être qu’Annet Bouchet est disparu ce jour-là.

 

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 15:45

A la mémoire de :

Auguste Pierre DECORPS

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 8 août 1887, commune du Quartier, manœuvre à Gouttières. Fils de Jacques et  Marie MASSON, cultivateurs à Gouttières.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1907.

Matricules : 1452 au recrutement de Riom ; 01064 au corps.

Contre l’Allemagne, du 30 octobre 1914 au 22 mai 1915

 

Mobilisé, le 30 octobre 1914, au 14e Bataillon de Chasseurs à Pied, 4e Compagnie.

                                                                           

Tué à l’ennemi, le 22 mars 1915, aux tranchées du Bois-Brûlé, commune Le Bonhomme

 

Cité à l’ordre de la Brigade, N° 19 en date du 14 avril 1915 : « Glorieusement tombé en

sentinelle aux tranchées de premières lignes dans un poste exposé à une fusillade violente et

continuelle ». 

 

L'acte a été transcrit à Buxières-sous-Montaigut, le  16 septembre 1915.


Sépulture :

Repose à la Nécropole Nationale du Carrefour Duchesne, tombe individuelle N° 43, à Orbey (Haut-Rhin).

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Decorps-Auguste.jpg 


 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 14e Bataillon de Chasseurs à Pied, période du 03/03/1915 au 12/09/1915 - Dossier 26 N 820/10, page 11.

 

Voir le JMO du 14e BCP

 

22 Mars : Journée calme.

Changement d’emplacements pour les 1ère, 2e et 6e Compagnies qui se trouvent :

2e Cie à Rossberg ; 1ère Cie à la Tête de Faux ; 6e Cie à Plainfaing (Noiregoutte).

Le bureau du Commandant, quittant la grande ferme, est installé à l’école des garçons à Plainfaing.

 

Nota : Depuis la veille un peloton de la 4e Cie est dans les tranchées de la clairière du Bois-Brûlé. L’autre peloton et le Cdt de Cie descend à Barançon.

 

Pertes du 22

SHDGR__GR_26_N_820__010__0011__T.JPGRetour au monument de Gouttières  

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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 07:19

A la mémoire de :

Jacques Jules PERCHET

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 6 avril 1895, au Mazet, commune d’Espinasse. Célibataire et maçon. Fils de Bonnet, maçon, né à Espinasse, Le Mazet, le 21 janvier 1847 (veuf de Jeanne CHANUT 01.09.1878), et de Marie GUILHEN, née à  Espinasse, Ludieu, le 15 septembre 1859 (veuve de Gilbert BEAUFORT 11.07.1882), mariés à Espinasse, le 17 février 1886, cultivateurs au Mazet.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1915.

Matricules : 789 au recrutement de Riom ; 8133 au corps.

Contre l’Allemagne, du 17 décembre 1914 au 23 février 1915.

 

Incorporé, le 16 décembre 1914, au 121e Régiment d’Infanterie de Montluçon, 26e Compagnie.

                                                                           

Décédé, le 23 février 1915, à l’hôpital de Montluçon, 18 rue des Cordeliers, des suites de maladie contractée en service.

 

L’acte a été transcrit à Espinasse, le 1er mars 1915, par Adolphe Nénot, adjoint.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Perchet-Jules-Med.jpg

 

Retour au monument d'Espinasse

 

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 18:54

A la mémoire de :

André Léon CHASSAGNETTE

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 7 mars 1881, à Fougerol, commune de Charensat. Fils de Annet, maréchal-ferrant,  né à  Charensat, Chassagnette, le 27 juin 1843, et de Françoise BESSE, née à  Charensat, Troissagnes, le 16 octobre 1851, mariés à Charensat, le 22 février 1876, cultivatrice, domiciliés au bourg.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1901.

Matricules : 1981 au recrutement de Riom ; 03546 au corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 31 mars 1915.

 

Mobilisé, le 2 août 1914, au 105e Régiment d’Infanterie de Riom, passé au 167e R.I. de Toul, le 3 août 1914.

                                                                           

Tué à l’ennemi, le 31 mars 1915, au Bois le Prêtre, Ouest de Pont-à-Mousson (Meurthe et Moselle).  

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Nancy, le 6 février 1918.

 

L’acte a été transcrit à Frouard (Meurthe et Moselle), le 20 février 1918.

 

Sépulture :

Il repose à la Nécropole Nationale « Le Pétant », tombe individuelle 644, carré 14/18B, à Montauville (Meurthe et Moselle).

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Chassagnette André CH

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 167e Régiment d'Infanterie, période du 01/08/1914 au 01/05/1915 - Dossier 26 N 706/1, pages 150 à 167.

JMO du 167 RI

Journée 31 mars 1915 :

Sous-secteur de droite : Deux Compagnies du 346e sont envoyées pour une nouvelle attaque. Le Commandant Rozier prend la direction des opérations.

A 12 heures, violente canonnade de nos lignes jusqu’à 15 heures environ.

Bois-le-Pretre.JPG16 heures : Exécution de l’ordre d’attaque N° 267 : La 2e Cie du 13e Régiment d’Infanterie à droite et la 9e Compagnie du 167e R.I. à gauche, doivent s’emparer de la ligne VIII. Les 18e et 20e Cies du 346e pousseront jusqu’à la ligne des G. La 12e Cie du 167e assurera le flanquement à l’Est.

A l’heure dite, les Cies de 1ère ligne abordent la ligne VIII. La 9e Cie, dont un lieutenant (Valette) est tué, fait 2 officiers et 63 hommes prisonniers.

Les Cies du 346e attaquent la ligne des G. La Cie de droite s’empare de G3 et d’une partie de C2. La Cie de gauche, arrêtée par un barrage de l’artillerie ennemie ne parvient pas à gagner son objectif.

Les unités organisent les positions conquises. Les contre-attaques ennemies sont toutes vouées à l’insuccès.

Sous-secteur de gauche : A 5h 15, contre-attaque en deux colonnes, l’une par la lisière du bois, l’autre à l’Ouest des tranchées Sud. L’ennemi arrive en courant en colonnes par 2 ou 3. Elle est enrayée par notre feu.

A 6 heures, nouvelle contre-attaque, à l’Ouest de la tranchée Sud hors bois. Sous une pluie de grenades et de boites à mitraille, les défenseurs de la tranchée reculent jusqu’à la lisière du bois. Mouvement de recul très lent qui dur deux heures. A ce moment, la tranchée Sud paraît perdue, mais la 1ère Cie, entraînée brusquement par son chef, le Lieutenant Devernois, et appuyée par une section de la 5e Compagnie (S/Lt Direz) qui, partant du Sud du Blockhaus B attaque de front la tranchée Sud, se précipite sur l’ennemi. Cette attaque brillante et énergique, menée avec rapidité, permet de reprendre la totalité de la tranchée.

12 heures : Mais la 1ère Compagnie a subi trop de pertes. Il reste environ 35 fusils. Le Chef de Bataillon décide de la relever par une Cie du 346e (Cie Eidel). Le Capitaine Eidel est blessé en arrivant sur la ligne. La 3e Cie très éprouvée également, est renforcée par un peloton du 346e.

15h 30 : En vue d’une nouvelle attaque de la tranchée Nord et de la lisière Nord du bois, la 3e Cie du 13e Régiment d’Infanterie (Capitaine Canet) est mise à la disposition du Commandant Duchaussoy.

L’attaque doit-être menée par la Cie du 346e à gauche et par la 3e Cie du 13e R.I. à droite.

L’ennemi a déclanché un feu violent d’artillerie lourde sur tout le secteur de 12 à 15 heures. Le Lieutenant qui a pris le commandement de la Cie Eidel à la tranchée Sud rend compte que sa Cie, très éprouvée par le feu d’artillerie, ne parait pas susceptible de prononcer l’attaque. Cette unité est alors ramenée dans le boyau en arrière de la tranchée Sud et est remplacée par un autre peloton du 346e (Lt Pérot) renforcé par une section du 169e (Lt Meurice).

A 16h 25, exécution de l’ordre d’attaque N° 267/ La Compagnie Perot sortant brusquement de la tranché Sud est arrêtée par un barrage de l’artillerie ennemie et les feux de la mitrailleuse et des défenseurs de la tranchée Nord. Elle subit de grosses pertes et se replie dans la tranchée de départ. En avant de la ligne VIII, la 3e Cie du 13e cherche à progresser. Le Capitaine Canet est tué le premier. Le mouvement est immédiatement enrayé.

20 heures : Contre-attaque violente sur la ligne VIII et sur la lisière Ouest du bois. L’ennemi s’avance en petites colonnes nombreuses. Il est arrêté par notre feu. Quelques prisonniers sont faits, en particulier un lieutenant bavarois blessé la veille à midi et resté dans le boyau.

Les pertes de la journée : 248, dont  48 tués, 175 blessés 24 disparus et 1 prisonnier.

 

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 09:28


La cérémonie du départ à la gare.

            Les drapeaux de tous les régiments français dissous depuis la grande guerre seront déposés mardi prochain, nos lecteurs le savent, au Musée de l’Armée, aux Invalides. A cette occasion, une grandiose cérémonie aura lieu sous la présidence du maréchal Pétain.

            Hier, une cérémonie plus modeste, mais combien impressionnante encore, s’est déroulée à Clermont à l’occasion du transfert des drapeaux des régiments du 13e Corps, à Paris. Ainsi que nous l’avions annoncé, les glorieux emblèmes des vingt et un régiments de la région, dissous, qui étaient déposés dans la salle d’honneur du 92e d’infanterie quittaient, à 3 heures de l’après-midi, le quartier d’Assas. Ils étaient portés chacun par un lieutenant et encadrés par une garde d’honneur de douze sous-officiers. La musique divisionnaire ouvrait la marche ; la compagnie d’honneur qui formait la majeure partie du cortège avait été fournie par le 92e d’infanterie.

            Sur tout le parcours du quartier d’Assas à la gare, par l’avenue de la République, la rue des Jacobins et l’avenue Albert-Elisabeth, une foule nombreuse se pressait saluant respectueusement au passage les drapeaux noircis, déchiquetés, qui furent les témoins de tant d’héroïsme et de gloire. On se montrait particulièrement le drapeau du 139e dont il ne reste qu’une loque effilochée.

            Aux abords de la cour de la gare l’affluence est très dense. Des détachements de chacun des corps de la garnison, sous les ordres du colonel Beau, commandant le 53e d’A. C. encadrent la place. Successivement arrivent les autorités : M. Cons, vice-président du conseil de préfecture, représentant M. le Préfet absent ; M. le Docteur Marcombes, maire ; MM. Jouve et Izambard, adjoints ; MM. Raynaud, Roux-Mouty, Laly, Prunière, conseillers municipaux ; le général Linder ; M. Chapel, juge de paix, etc. Des délégations des sociétés des Officiers de complément, des Vétérans de 1870, de l’Association des Mutilés, de la Société des Médaillés militaires avec son drapeau, de l’U. N. C., de l’A. R. A. C., de l’Association Amicale des Anciens Combattants, gagnent l’emplacement qui leur a été réservé.

            A 3 heures et demie, le général Targe, commandant du 13e Corps, accompagné du capitaine Robin son officier d’ordonnance, arrive en automobile. Cinq minutes plus tard, les drapeaux, précédés de la musique qui joue un pas redoublé, débouchent sur la place de la gare et vont se ranger sur une seule ligne à quelques pas de l’entrée principale de la gare. Sur l’ordre du colonel Beau, la musique joue la « Marseillaise » et les troupes portent les armes. Puis sur l’invitation du général Targe, qui les précède, les autorités civiles défilent, chapeau bas, devant les drapeaux. Un second commandement bref du colonel Beau, et les clairons sonnent au drapeau.

            La cérémonie est terminée. Les vingt et un porte-drapeau pénètrent dans la gare et place dans sa gaine l’insigne glorieux dont ils étaient les dépositaires. Accompagnés d’une délégation, les vingt et un drapeaux ont quitté, quelques heures plus tard, Clermont pour Paris.

 

Un magnifique livre d’or.

            Voici, en un résumé aussi succinct qu’éloquent, les états de service des régiments disparus dont les drapeaux viennent de quitter Clermont. Ils intéresseront, nous en sommes sûrs, non seulement les anciens combattants mais tous nos lecteurs :

216e R. I. de Montbrison – Marne 1914, Verdun 1916, Fort de Vaux 1916, Mort-Homme 1917, Offensive de 1918.

103e R. I. T. de Montbrison – Secteur de la Somme en 1915, Travaux en arrière du front.

238e R. I. de Saint-Etienne – Ourcq 1914, Plateau de Nouvron 1915, Craonne 1915, Verdun 1916.

301e R. I. T. de Jallieu – Secteurs de Reims, Fère-en-Tardenois, Chemin des Dames, 1915-1917.

102e R. I. T. – Secteurs de Champagne, Belgique, Artois, Somme et Chemin des Dames, 1914-1918.

286e R. I. du Puy – Grand Couronné 1914, Champagne 1915, Verdun 1916.

86e R. I. du Puy – Lorraine 1914, Marne 1914, Champagne 1915, Verdun 1916, Somme 1916, Marne 1918. 3 Citations à l’Ordre de l’Armée.

101e R. I. T. du Puy – Secteurs de la Somme, de l’Aisne, Combat de Fay, 1914-1918.

298e R. I. de Roanne – Marne 1914, Verdun 1916, Offensive de 1918. Citation à l’Ordre de l’Armée pour la prise du drapeau du 38e Poméranien ; croix de la Légion d’Honneur, décret du 1er septembre 1914.

104e R. I. T. de Roanne – Secteurs de Champagne 1915, Somme 1916, Offensive de 1918. Citation à l’Ordre du 4e C. A. le 3 août 1918.

292e R. I. T. – Alsace 1914, l’Ourcq 1914, Verdun 1916.

339e R. I. d’Aurillac – Grand Couronné 1914, 1ère Bataille de l’Aisne 1914, 2e Bataille de Champagne 1915, Italie 1917, Bataille de Picardie 1918, de l’Oise et de l’Ailette 1918.

99e R. I. T. de Clermont-Ferrand – Maroc 1914, Alsace 1917, Reims 1918.

100e R. I. T. – Bois des Loges 1914, Artois 1915, Canal de l’Yser 1915, Somme 1916, Chemin des Dames 1917.

139e R. I. d’Aurillac – Lorraine 1914, Flandre 1914, Somme 1916, St-Quentin 1917, Verdun 1917, Ourcq 1918, St-Mihiel 1918. Ordre de l’Armée du 4 septembre 1916 ; Ordre de l’Armée du 24 août 1917.

300e R. I. de Tulle – Bois des Zouaves 1915-1916.

305e R. I. de Riom – Alsace 1914, La Marne 1914, Le Linge, Ham, Les Eparges 1915, Verdun 1916, Sapigneul 1917, Four de Paris, l’Argonne, Vauquois, Bataille de l’Aisne 1918. Ordre de la 68e D. I. n° 140 du 12 décembre 1916.

321e R. I. de Montluçon – Noyon 1914, Quennevièves 1915, Prise de Douaumont 1916, Prise de Bezonvaux 1916, Prise de Hippe 1917, Moreuil 1918, Le Tronquoy 1918, Prise de Beuvraignes 1918, St-Quentin 1918. 4 Citations à l’Ordre de l’Armée ; 1 Citation à l’Ordre du C. A. ; Fourragère aux couleurs de la médaille militaire.

98e R. I. de Roanne – Verdun 1916.

298e R. I. T. – Alsace 1914.

97e R. I. T. de Riom – Lorraine, Les Vosges 1914, La Champagne 1915, Verdun 1916, La Somme 1916, l’Aisne 1917. Ordre du 6e C. A., n° 214 du 20 décembre 1916.

 

 

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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 09:10

A la mémoire de :

Pierre Antonin SENETAIRE

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 22 novembre 1885, aux Buigheons, commune de Charensat. Fils de Jacques, maçon, né à  Charensat, Les Buigheons, le 17 juillet 1838, et de Marie PERCHET, née à  Charensat, Les Buigheons, le 1er novembre 1842, mariés à Charensat, le 18 février 1867, cultivateurs aux Buigheons.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1905.

Matricules : 962 au recrutement de Riom ; 8210 au corps.

Contre l’Allemagne, du 3 août 1914 au 20 juillet 1916.

 

Mobilisé, le 3 août 1914, au 35e Régiment d’Infanterie Coloniale.

                                                                           

Tué à l’ennemi, le 20 juillet 1916, près de Barleux (Moselle).

 

L’acte a été transcrit à Charensat, le 22 juin 1917.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Senetaire Pierre CH

Le Journal des Marches et Opérations du 35e Régiment d’Infanterie Coloniale n’existe pas.

 

Retour au monument de Charensat

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