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  • : Le blog de jacot63
  • : Ce blog est le résultat de mes recherches sur les morts du canton de Saint-Gervais-d'Auvergne. J'ai travaillé à partir des monuments aux morts, de mémoires des hommes, de mémorialgenweb, des archives départementales et de l'état-civil des communes. Ce blog à pour but, grâce à votre participation, de servir à collecter tous documents pour une exposition.
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11/12/2014 : Mise à jour de la fiche de GUILHEN Albert Ferdinand

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PAR RÉGIMENT

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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 11:40

A la mémoire de :

Eugène Martin Pierre GALLARD

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 14 août 1882, à La Bourgeade, commune d’Espinasse, maçon. Fils de Maurice, maçon, né à Saint-Julien, le 25 juin 1850, et de Marie MARTIN, née à  Espinasse, Longvert, le 4 septembre 1853, mariés à Espinasse le 7 novembre 1874, cultivateurs à La Bourgeade.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1902.

Matricules : 1748 au recrutement de Riom ; 13067 au corps.

Contre l’Allemagne, du 13 août 1914 au 7 septembre 1914.

 

Mobilisé, le 13 août 1914, au 105e Régiment d’Infanterie de Riom.

                                                                                     

Décédé, le 7 septembre 1914, des suites de ses blessures de guerre reçues au combat de Malplantouse, commune de Rambervillers (Vosges).

 

L’acte a été transcrit à Cours (Rhône), 6 décembre 1915.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Gallard-Eugene.jpg

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 105e Régiment d'Infanterie, période du 01/08/1914 au 31/12/1916 - Dossier N 676/1, page 11.

 

Journée du 7 septembre 1914 :

Même situation, même mission ; le 1er Bataillon et les 5e et 6e Compagnies ont pris les avant-postes le 6 septembre à 17 heures (tranchées au Nord de Malplantoux). On répare les tranchées qui avaient été endommagées par les tirs de l’artillerie allemande.

Les allemands ont creusé des tranchées à 400 mètres des nôtres à la lisière du bois de l’Hermitage.

La position a été bombardée toute le journée ; de notre côté nous avons bouleversé les tranchées allemandes construits sur la croupe au Sud du bois du ban de Nossoncourt.

A 16 heures, la relève s’est effectuée.

Hier le sous-lieutenant Madeline, au moment de la relève, a été blessé à l’œil et a été évacué.

Pertes de la journée : 1 tué (Adjudant Raynaud) et 27 blessés.

 

Voir le JMO du 105e RI

 

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 21:50

A la mémoire de :

Blaise Lucien GOMOT

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 12 décembre 1890, au Moulin-Neuf, commune de Saint-Julien-la-Geneste, maçon. Marié à Saint-Julien, le 4 juin 1914, avec Madeleine Marie Gabrielle VOISIN. Fils de Marien, maçon et meunier, né à Saint-Julien, le 28 novembre 1865, et de Françoise GUILLOT, née à Saint-Julien, le 4 septembre 1862, mariés à Saint-Julien le 12 février 1890, domiciliés Chez les Meuniers.

                       

Service Militaire :

Soldat. Classe 1910.

Matricules : 422 au recrutement de Riom ; 06567 au corps.

Contre l’Allemagne, du 3 août 1914 au 18 septembre 1915.

 

Mobilisé, le 3 août 1914, au 121e Régiment d’Infanterie de Montluçon.

                                                                           

Atteint d’un shrapnell dans la région lombaire droite, aux combats de Roville-aux-Chênes (Vosges). Evacué le 24 Août 1915.

Décédé à l’hôpital militaire du Val de Grâce à Paris, le 9 avril 1919, des suites de complications consécutives à ses blessures de guerre.

 

L’acte a été transcrit à Châtillon-sur-Bagneux (Seine), le 11 avril 1919.

Est inscrit sur les monuments de Saint-Julien-la-Geneste et de Châtillon (Hauts-de-Seine). 


Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Gomot-L-SJ.jpg 

 

Pas de renseignements sur le Journal des Marches et Opérations.

 

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 11:50

A la mémoire de :

Jean Jérôme SIBELLE

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 30 septembre 1893, à Jouhet, commune de Saint-Priest-des-Champs, célibataire. Fils de Etienne, né à Saint-Priest, Jouhet, le 3 septembre 1852, et de Marie Eugénie SAGOUAIN, née à  Saint-Priest, Chez-Saby, le 8 janvier 1863, mariés à Saint-Priest, le 6 février 1882, cultivateurs à Jouhet.

                       

Service Militaire :

Soldat. Classe 1913.

Matricules : 1897 au recrutement de Riom ; 6336 au corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 10 octobre 1915.

 

Incorporé, le 28 novembre 1913, à la 13e Section des Commis et Ouvriers Militaires de Clermont-Ferrand, passé au 105e Régiment d’Infanterie de Riom, 10e Cie, le 15 septembre 1914.

                                                                           

Tué à l’ennemi à Armancourt (Somme), le 10 octobre 1915, secteur de Dancourt-Popincourt..

 

L’acte a été transcrit à Saint-Priest, le 10 février 1916, par François Pailloux, adjoint.

 

Sépulture :

Repose à la Nécropole nationale de Montdidier (Somme), tombe individuelle n° 240.

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Sibelle-Jean.jpg 

Le Journal des Marches et Opérations du 105e Régiment d’Infanterie, pour la journée du 10 octobre 1915, ne mentionne rien.

 

 

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 12:30

A la mémoire de :

Léon Albert DENEUVILLE

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 18 avril 1892, au Bourg de Saint-Gervais-d’Auvergne, célibataire. Fils de Jean Baptiste, maréchal ferrant, né à Saint-Gervais, le 7 décembre 1862, et de Anne CHARDONNET, née à  Saint-Gervais, le 22 janvier 1857, mariés à Saint-Gervais, le 17 février 1885, domiciliés au Bourg.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1912.

Matricules : 471 au recrutement de Riom ; 2767 au corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 5 mai 1915.

 

Incorporé, le 10 octobre 1913, au 170e Régiment d’Infanterie, 6e Compagnie.

                                    

Tué à l’ennemi, le 5 mai 1915, au combat du Bois des Eparges (Meuse), d’une balle reçue à la tête.       

 

L’acte a été transcrit à Saint-Gervais, le 28 juin 1915.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Deneuville Albert SG

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 170e Régiment d'Infanterie, période du 09/09/1914 au 13/06/1915 - Dossier 26 N 707/13, pages 117 à 119.

 

Journée du 5 mai 1915 :

Deneuville.JPG

4 heures – Bombardement extrêmement violent sur toute l’étendue du secteur. Sur le front les allemands lancent des bombes nombreuses et puissantes qui détruisent les parapets dans la partie centrale de la ligne.

            Le Capitaine Commandant le 2e Bataillon (Capitaine Cocagne) est tué dans son abri.

10 heures – Le bombardement qui a duré 6 heures cesse brusquement ; quelques pièces seulement tirent sur la 2e ligne.

10h 5 – L’infanterie allemande prononce une violente attaque sur tout le front (ligne de tirailleurs suivies de petites colonnes qui renforcent la chaîne aux arrêts).

            Cette attaque est principalement dirigée :

            1° à droite de la ligne sur le centre de la 11e Cie et la droite de la 10e. La ligne allemande atteint le réseau de fil de fer qu’elle ne peut franchir ; les pertes subies sont élevées.

            2° à gauche l’ennemi exécute plusieurs attaques qui toutes échouent ; les éléments allemand se replient définitivement sur leurs tranchées.

            3° au centre, où les réseaux de fil de fer ont été brisés par les minenwerfer, et, grâce aux effectifs élevés mis en ligne, l’attaque atteint la ligne à gauche de la 9e et à droite de la 8e Cie. L’ennemi jette aussitôt des patrouilles dans le bois ; patrouilles qui atteignent la route des Eparges.

            A l’Ouest de la trouée produite, la 9e Cie se forme en crochet défensif et résiste énergiquement à la pression de l’ennemi.

 

            A l’Est de la trouée les 8e et 5e Cies qui continuent la défense face en avant, dans la tranchée, sont bientôt débordées par l’adversaire qui s’empare d plusieurs fractions.

            La tranchée de première ligne est évacuée sur un front de 200 mètres environ.

            La 7e Compagnie fait un barrage sur sa droite et continue la résistance face en avant.

10h 15 – Dès l’instant où l’ennemi commence sa progression dans le bois, le Capitaine Commandant le 2e Bataillon qui dispose de la 6e Cie (renfort) porte un peloton en avant pour l’arrêter, et établit un peloton dans les retranchements qui bordent au Nord la route des Eparges, afin de s’opposer à l’infiltration de petits groupes allemands (Ces tranchées sont occupées par des éléments du 331e).

10h 50 – Le Lt-Colonel reçoit, par communication verbale, la connaissance de la situation.         Ordre est donné : Les 1ère et 2e Cies mettront immédiatement 1 section à la disposition du 3e Bataillon pour renforcer la gauche de sa ligne. Avec l’autorisation du Commandant du secteur de disposer des unités de réserve (3e et 4e), ces deux Compagnies reçoivent l’ordre de se porter vers le 2e Bataillon, dans le but de refouler l’ennemi, et l’obliger à évacuer la tranchée et le boyau dont il vient de s’emparer.

11h 15 – Le Capitaine Commandant le 2e Bataillon fait appuyer le peloton qui fait face aux allemands par le second peloton de la 6e Cie.

11h 30 – Les Compagnies du 1er Bataillon (3e et 4e) rejoignent la 6e Compagnie et prononcent avec celle-ci une vigoureuse attaque qui est enrayée par une section de mitrailleuses établie dans le boyau par les allemands.

12h 15 – Un Bataillon de tirailleurs marocains demandé par le Lt-Colonel du 170e atteint la route des Eparges (100m à l’Est du carrefour).

            3 Compagnies sont portées à l’appui des unités du 2e Bataillon. 1 Cie est envoyée en renfort du 3e Bataillon en vue de soutenir sa gauche.

14 heures – Le Lt-Colonel organise une contre-attaque comprenant deux groupes :

                        L’un, à gauche, composé de 3 Compagnies marocaines aux ordres du Capitaine de Pillars, l’autre à droite comprenant 3 Cies du 170e aux ordres du Capitaine Gasser Cdt le 2e Bataillon.

14h 30 – A 14h 30 la contre-attaque se met en mouvement au signal de la charge donné par le clairon du 2e Bataillon.

            Les 2 colonnes sont établies de part et d’autre du boyau dont l’ennemi est en possession sur une longueur de 80 mètres environ. Les allemands résistent mollement, puis évacuent le boyau, et se retirent sans s’arrêter sur la tranchée de première ligne qui est enfin réoccupée.

            Le mouvement des éléments de contre-attaque s’est trouvé facilité par l’entrée en action à la gauche du groupe comprenant les 3 Cies marocaines, des deux unités de Tirailleurs marocains mis à la disposition du 25e Bataillon de chasseurs à Pied.

            Pertes pour la journée :           113 tués dont 1 officier ;

                                                           239 blessés dont 1 officier ;

                                                           284 disparus dont 1 officier.

Deneuville2.JPG

 

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 14:15

A la mémoire de :

François Frédéric LOUIS 

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 27 avril 1891, à la Faye, commune de Charensat, paveur. Fils de Louis, maçon, né à  Charensat, La Faye, le 2 octobre 1862, et de Anne SENETAIRE, née à  Charensat, Les Persats, le 14 septembre 1863, mariés à Charensat, le 17 février 1889, cultivateurs à La Faye.

 

S ervice Militaire :

S oldat. Classe 1911.

Croix de guerre, Médaille militaire à titre posthume par décret du 4 août 1922.

Matricules : 517 au recrutement de Riom ; 3993 au corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 10 août 1914.

 

Incorporé, le 9 octobre 1912, au 16e Régiment d’Infanterie de Clermont-Montbrison.

                                                                           

Tué à l’ennemi, le 16 septembre 1914, à Dreslincourt (Oise).

 

L’acte a été transcrit à Charensat, le 4 avril 1915.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Louis François CH

 

 

Comme il n'existe pas de J. M. O. du 16e d'infanterie pour cette période, nous prenons celui de la 50e Brigade auquel il appartient.


Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations de la 50e Brigade d'Infanterie, période du 06/08/1914 au 21/02/1915 - Dossier 26 N 510/1, pages 23 et 24.


Journée du 16 septembre 1914 :

L’ordre général n° 53 prescrit que pour obtenir la décision sur le front de la 6e Armée les attaques reprendront dès 5 heures du matin avec la plus grande violence ; elles devront être coûte que coûte menées jusqu’à l’assaut.

A 3h 30, en exécution la 50e brigade reçoit l’ordre de se diriger par le pont de Bailly sur la rive gauche de l’Oise pour appuyer la 37e Division.

4 heures : En raison de l’attaque de nuit sur la 49e Brigade (attaque repoussée) la 25e Division conserve sa mission primitive : Marche sur Noyon. La 26e Division fournit une Brigade à la place de la 50e sur la rive gauche de l’Oise (ordre particulier du 13e C.A.).

8 heures : Les troupes restent sur leurs emplacements er ordre leur est donné de résister à tout prix. Compte-rendu à la Division. La Brigade est peu engagée. Ribécourt ayant été évacué. Ordre a été donné à 1 Compagnie du Bataillon occupant le pont de Bailly de se porter au Nord-Ouest de Ribécourt. En attendant son arrivée un élément du 16e y a été poussé.

12 heures : Le Lt-Colonel Commandant le 16e fait connaître qu’une batterie allemande a pris position à la ferme située à 600m à l’Ouest de la Station. Une colonne ennemie, évaluée à un Régiment et de la cavalerie, attaque nos positions dans la direction de la ferme. Il déclare sa situation critique et demande des renforts.

12h 30 : Le 98e reçoit ordre d’occuper avec un Bataillon la croupe 500m Est d’Antoval.

13h 30 : Un ordre du C.A. fait connaître que l’ennemi aurait peu de forces devant le C.A. Ordre est donné de pousser énergiquement. La 50e Brigade u rçu du présent ordre doit marcher sur Chiry et Noyon, renforcée de la Compagnie Divisionnaire du Génie et soutenue par deux groupes de l’A.D. 25 qui se porteront vers Ribécourt.

La 50e Brigade aura comme axe général de marche la grande route. 2 Bataillons (1 du 98e – 1 du 16e) suivront la ligne de hauteur à l’Ouest de la route. Direction général : le Hamel, croupe de Thiry en se reliant avec la 49e Brigade.

Un Bataillon du 98e à la disposition du Général de Division est porté sur Ribécourt par la grande route.

16h 40 : Le bataillon du 98e, qui a pris pied sur la crête à l’Est d’Antoval étant contre-attaqué fortement, ordre est donné à la 49e Brigade de masquer l’Ecouvillon et d’attaquer vigoureusement Attiche.

Un renseignement du Lt-Colonel du 16e qu’il a besoin de reconstituer ses unités/ Il y a une centaine de tués ou de blessés et beaucoup de disparus. Beaucoup d’attelages ont été tués.

Il vient de recevoir avis que la Cie laissée à Montigny hier arriverait vers 17 heures.

Il lui parait dans ces conditions difficile de commencer l’attaque avant 18 heures : Il a d’ailleurs encore l’ennemi sur sa gauche et les tranchées Ouest de Dreslincourt sont en plus. Le 98e ne parait pas à gauche être à sa hauteur.

Il n’a pas encore reçu non plus le renfort du 98e qui lui a été annoncé.

Ordre lui est donné de continuer l’offensive le plus rapidement possible.

19 heures : En fin de journée la 49e Brigade à gauche s’est emparé de l’Ecouvillon.

Comme stationnement troupes aux avant-postes de combat sur les positions occupées.

            Etat-Major 50e Brigade à Ribécourt.

            16: 2 Bataillons et E.M. à Dreslincourt et 1 Bataillon à Pimprez.

            98: 1 Bataillon et E.M. à Ribécourt, 2 Bataillons sur la croupe Est d’Antoval.

 

Pertes du 16e Régiment d’Infanterie pour la journée :

                        4 officiers blessés ;

                        Troupe : 20 tués, 224 blessés et 63 disparus.

 

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 08:50

A la mémoire de :

Auguste Clément Constant PAQUIER

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 22 juillet 1892, commune de Paris 10e. Célibataire et cultivateur à Ayat. Fils de Jean Marie et de Michelle BOUSSET, cultivateurs à Ayat.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1912.

Matricules : 496 au recrutement de Riom ; 4364 au corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 25 août 1914.

 

Incorporé, le 8 octobre 1913, au 121e Régiment d’Infanterie de Montluçon.

                                    

Tué à l’ennemi, le 25 août 1914, à Roville-aux-Chênes (Vosges).

 

L’acte a été transcrit à Ayat, le 7 mars 1916.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Paquier Auguste AY

 


Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations de la 121e Régiment d'Infanterie, période du 07/08/1914 au 31/12/1914 - Dossier 26 N 683/10, pages 24 et 25.

 

Journée du 25 août 1914 :

A 5h 30, le Régiment se rassemble face au Nord, au Sud du village à la droite du ruisseau. Le Régiment reçoit en même temps 500 hommes du 152e dirigés dans la région par erreur. On va les incorporer dans les Bataillons lorsqu’arrive l’ordre de départ. L’attaque reprend sur tout le front et la 25e Division a comme objectif Magnières et Saint-Pierremont. La 51e Brigade, réserve de Corps d’Armée, vient se rassembler à l’Est de Doncières. A 6h 30, 2 Bataillons du régiment (1er et 2e) passe provisoirement sous les ordres du Général Commandant la 25e Division et se portent à la sortie Nord de Roville-aux-Chênes, en vue d’appuyer ultérieurement le mouvement de cette Division. A 8h 30, ces deux Bataillons sont portés en réserve au Sud du Bois Menu, une Cie du 1er Bataillon restant à Roville comme garde du quartier général du Corps d’Armée. Le 16e Régiment ayant été obligé de se replier devant le bois des Aulnes, le 2e Bataillon est envoyé à la cote 298 avec mission d’attaquer le bois ultérieurement. Le 98e qui occupait le Bois Laleau et le Bois du Fing devait aider cette attaque. Une Compagnie du 1er Bataillon (3e Cie) est envoyée à Xaffévillers pour tenir ce village. Les 2 autres Cies de ce Bataillon sont maintenues en soutien de la corne Sud-Est de Menu Bois. Le 2e Bataillon subit de fortes pertes dans son attaque du Bois des Aulnes et le 1er Bataillon subit pendant toute l’après-midi une canonnade intense. Le Colonel est légèrement blessé dans une tranchée. A la nuit, le Régiment reçoit l’ordre de se replier dans la direction de Roville. Deux Cies du 1er Bataillon (1ère et 3e) restent aux avant-postes à 400 mètres Sud-Est de Bois Menu. Les autres Cies sont en cantonnement d’alerte à Roville. Le 3e Bataillon est toujours à la 51e Brigade au Nord de Doncières.

Pertes : 46 tués, 164 blessés et 38 disparus.

Paquier.JPG 

 

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 09:44

A la mémoire de :

Denis Alphonse PETIT

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 30 décembre 1892 au Cluzel, commune de Saint-Priest-des-Champs, célibataire. Fils de Antoine Félix, né à Saint-Priest, Beaufessoux le Grand, le 9 avril 1848, et de Marie Clémence BOURDUGE, née à  Saint-Priest, Le Cluzel, le 5 novembre 1858, mariés à Saint-Priest, le 17 février 1884, cultivateurs au Cluzel.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1912.

Matricules : 2532 au recrutement de Rhône-Central (Rhône) ; 3110 au corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 16 août 1914.

 

Incorporé, au 13e Bataillon de Chasseurs Alpins.

                                                                           

Décédé des suites de ses blessures de guerre, le 16 août 1914, à l’hôpital temporaire de Gérardmer (Vosges).

 

L’acte est certainement transcrit sur Lyon.

 

Sépulture :

Repose au carré militaire de Gérardmer (Vosges), tombe individuelle n° 93.

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Petit-Denis.jpg

 

Le Journal des Marches et Opérations du 13e Bataillon de Chasseurs Alpins est manquant.

 

 

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 16:19

A la mémoire de :

Marius Charles DURIF

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 5 mars 1891, au Bourg d’Espinasse. Célibataire et boucher à Le Raincy (93). Fils de Annet, cordonnier, né à Saint-Gervais, le 6 février 1854 (veuf de Marie MEUNIER + Espinasse 08.02.1889) et de Marie DUFAL, couturière, née à  Espinasse, Le Mazet, le 31 mars 1864, mariés à Espinasse, le 23 novembre 1889, domiciliés à Espinasse.

                       

Service Militaire :

Caporal. Classe 1911.

Matricules : 502 au recrutement de Riom ; 3355 au corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 14 août 1914.

 

Incorporé, le 1er octobre 1912, au 139e Régiment d’Infanterie d’Aurillac.

                                                                           

Tué à l’ennemi, le 14 août 1914, au combat de Petitmont, secteur de Cirey (Meurthe et Moselle).

 

L’acte a été transcrit à Espinasse, le 1er janvier 1916, par Adolphe Nénot, 1er adjoint.

 

Sépulture :

Le corps a été restitué à la famille, le 27 décembre 1921.

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Durif-Marius-ES.jpg

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 139e Régiment d'Infanterie, période du 02/08/1914 au 31/12/1916 - Dossier 26 N 690/12 , pages 11 et 12.


Journée du 14 août 1914 :


A 0h 30, arrive l’ordre d’opération pour la journée du 14.

Le Colonel du 139e donne l’ordre suivant :

L’ennemi est signalé dans la région Avricourt-Blamont-Cirey.

La 1ère Armée prend l’offensive le 14 août ; le 13e C.A. appuyé à gauche par le 8e, à droite par le 21e C.A., a pour mission d’enlever la position de Cirey.

Attaque par Divisions accolées, la 26e à droite.

Objectifs successifs : Front Neuviller-Badonviller-Parux, Saint-Sauveur-Petitmont, Val-et-Châtillon-Cirey. Les attaques déboucheront de Pexonne à 6h 30.

La 26e Division agira par brigades successives.

La 51e Brigade rassemblée à 5 heures dans le ravin de la Verdinette, entre Vacqueville et Neufmaisons.

Le reste de la Division rassemblé à 5h 30 : 92e dans les bois au Sud-Est de Neufmaisons ; 139e à Veney ; 1 groupe de l’A.D. 26 à Veney et 1 groupe sur la route Raon-Neufmaisons. Pour se rendre au rassemblement, le 139e utilisera le chemin Bertrichamps-Veney ; le 92e précédant l’artillerie utilisera la route Raon-Neufmaisons.

Poste de commandement du Général de Division à Maison forestière.

A 5h 15 le Régiment est en rassemblement articulé à Veney. Le Général de Brigade lui donne l’ordre verbal d’attaquer Saint-Maurice, Neuviller, Parux, Cirey.

A 9h 15, le Bataillon Mage (2e) occupe Saint-Maurice après avoir été fortement battu par l’artillerie ennemie établie au Sud de Montreux (Côte 338).

Des tranchées ennemies sont signalées aux abords de Neuviller.

Le Bataillon Mage continu le mouvement sur Neuviller appuyé à gauche  par le Bataillon Rey (1er) qui longe la lisière Est du Bois des Haies.

L’ennemi évacue les positions et Neuviller est occupé sans coup férir vers 12 heures.

L’attaque se poursuit sur Parux et Cirey ; Parux n’est pas occupé.

Vers 14 heures, la liaison n’existant pas à  gauche avec la 25e Division, à droite avec le 121e, on stoppe sur les positions suivantes : 1 groupe d’artillerie de l’AD 26 au Sud de Parux ; Bataillon Mage au ruisseau Pré-l’Abbé ; Bataillon Rey à sa droite et légèrement en retrait avec les pentes Est de la croupe ; Bataillon Jourdier en réserve à la lisière Sud du bois de la Tour.

A 16h 30 une vive fusillade est entendue sur Petitmont.

Le Général de Brigade, Commandant la 52e Brigade, qui se tient avec le 139e, donne l’ordre de reprendre le mouvement bien que la liaison avec la 25e Division ne soit pas établie. Les Compagnies du Bataillon Jourdier sont placées en échelons en arrière et à gauche pour parer à une contre-attaque venant des bois situés le long de la route Parux-Cirey.

L’objectif de l’attaque est le bois Tracey (Sud de Cirey).

A 19 heures, tout le Régiment est en ligne, sauf deux sections en repli aux pentes Nord du ruisseau Pré-l’Abbé.

Après 2 positions avancées, enlevées à la baïonnette, l’assaut est donné et se heurte à une haie organisée où nos hommes sont fusillés à bout portant.

Notre artillerie n’appuie pas l’attaque. L’assaut est refoulé.

Le 139e se retire. Partie avec le Capitaine Rey sur Raon ; partie avec le Capitaine Jourdier sur Petitmont ; partie avec le Colonel et le Général de Brigade sur le bois le Quimont.

 

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 12:11

A la mémoire de :

Joseph CHOMETTE

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 25 février 1886, au Grand-Mouly, commune de Saint-Gervais-d’Auvergne, menuisier. Fils de Gervais, né à Saint-Gervais, le 11 septembre 1860, et de Jeanne AUBIGNAT, née à Saint-Gervais, le 24 mars 1853, mariés à Saint-Gervais, le 31 janvier 1885, cultivateurs au Grand-Mouly.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1906.

Matricules : 1835 au recrutement de Riom ; 07132 au corps.

Contre l’Allemagne, du 18 février 1915 au 28 mars 1919.

Détaché au titre de l’atelier de chargement de Vénissieux, le 18 janvier 1916.

 

Mobilisé, le 18 février 1915, au 4e Régiment du Génie, passé au 54e Régiment d’Artillerie, le 1er février 1916, passé au  84e Régiment d’Artillerie Lourde, le 1er juillet 1917.

                                    

Décédé à son domicile à Saint-Gervais, le 28 mars 1919, en congé de convalescence de maladie.          

 

L’acte a été transcrit à Saint-Gervais, le 28 mars 1919.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 

 

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 09:13

A la mémoire de :

Gervais CHARVILLAT

 

Etat Civil et Généalogie :

Né, le 10 Janvier 1871, commune d’Ayat-sur-Sioule. Marié à Marie CHEFDEVILLE. Fils de Marien, né à Ayat, Grandmont, le 25 août 1841, et de Gilberte AUBIGNAT, née à  Saint-Gervais, Hyron, le 21 mai 1844, mariés à Saint-Gervais, le 18 février 1868, cultivateurs.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1891.

Matricules : 1599 au recrutement de Riom ; 15889 au corps.

Contre l’Allemagne, du.

 

Mobilisé, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale de Riom, 1ère Compagnie.

                                    

Tué à l’ennemi, le 13 juillet 1916, à Verdun (Meuse).

 

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 21 mai 1919.

 

L’acte a été transcrit à Saint-Gervais, le 10 mai 1919, par Jean Alphonse Meunier, maire.

 

Sépulture :

Repose à la Nécropole Nationale de Belleray (Meuse), tombe individuelle n° 70.

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 97e Régiment d'Infanterie Territoriale, période du 16/08/1914 au 29/08/1916 - Dossier 26 N 794/4 , page 22.

 

Le 12 juillet 1916, par note n° 6654/3 du 12 juillet (9 h. 35),  M. le Général Cdt le Groupement E, confirme l’ordre d’alerte et met le Régiment à la disposition du Général Cdt le secteur de Souville pour garnir la 2e position (Côte 337, Batterie du Nord de la caserne Marceau, Côte 263 où se fait la liaison avec le 112e Territorial). L’ordre est exécuté immédiatement, et le Lt-Colonel, après avoir pris les ordres du Cdt du secteur, installe son P.C. contre le mur de soutènement au Nord de la caserne Marceau. Le bombardement continu extrêmement violent, avec émission de gaz par obus.

Caserne Marceau2 

Les 2 Cies de mitrailleuses touchent les douze pièces et accessoires en remplacement de ceux perdus. Les dispositions de combat sont prises : Groupe Est (3 Cies et 1 C.M.) sous le commandement du Chef du 1er Bataillon ; Groupe Ouest (3 Cies et 1 C.M.) sous le commandement du Chef du 2e Bataillon. Dans chaque groupe : 1 Cie et C.M., sur ligne 1, les deux autre Cies sur ligne 1 bis. Les 3e et 4e Cies se portent en réserve dans des tranchées existantes à l’Ouest des casernes de l’aviation. Toutes les Cies procèdent à l’établissement de tranchées, de plateformes de tireurs, et du débroussaillement du champ de tir. Les Cies de mitrailleuses s’installent en flanquement de la position.

13 juillet - Continuation de la position d’alerte et travaux de défense. Action continuelle et violente des deux artilleries.1 Tué : Charvillat Gervais.

 

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