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  • : Le blog de jacot63
  • : Ce blog est le résultat de mes recherches sur les morts du canton de Saint-Gervais-d'Auvergne. J'ai travaillé à partir des monuments aux morts, de mémoires des hommes, de mémorialgenweb, des archives départementales et de l'état-civil des communes. Ce blog à pour but, grâce à votre participation, de servir à collecter tous documents pour une exposition.
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Il est donc plus facile d'aller sur le monument (commune) et de choisir la fiche (si elle existe). Des mises à jour continuelles sont faites sur le blog.

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11/12/2014 : Mise à jour de la fiche de GUILHEN Albert Ferdinand

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 09:33

Peut-être que l'un de nos soldats, après s'être courageusement battu contre les tyrans prussiens, de retour de la guerre sans la moindre égratignure, a connu pareil mépris.

 

Voici un magnifique texte de Monsieur Alain GIROD, membre de MémorialGenWeb, que je remercie encore une fois de m'avoir accorder sa publication.

 

le 31 décembre 1924, Jean-Aimé Florent était retrouvé pendu dans une souillarde. Le maire avait fait plusieurs fois le tour de la ferme avant d'entrer dans la maison et le trouver. Stupeur!
Jean-Aimé venait d'avoir 34 ans .Célibataire, il avait repris la petite exploitation agricole de ses parents à la mort de son père survenue peu après sa démobilisation. Accablé par le décès de sa fiancée, à l'automne 1915, il n'en n'avait pas moins poursuivi la guerre.

Ah cette guerre, il l'avait faite de bout en bout, du départ sous les acclamations à son retour presque anonyme, en passant par toutes les batailles auxquelles l'avait entraîné son régiment.
Son régiment, "le plus beau" disait son adjudant, un vieux briscard d'active, rugueux mais paternel qui veillait sur ses hommes comme s'ils étaient ses enfants.

Sarrebourg, le Grand-Couronné, Perthes-les-Hurlus, Frize, le Chemin des Dames, Aubérive, la Somme, Apremont, toutes ces contrées lui étaient connues.....tous les champs de Morts aussi, là où reposaient encore ses copains, foudroyés par la mitraille, les obus et les gaz, décimés par la grippe espagnole, le tétanos ou la gangrène. Là où résonnait encore le canon, miaulaient les balles, explosaient les grenades où s'entendaient encore les appels déchirants des copains mourants, abattus dans les barbelés.

Deux fois depuis son retour, délaissant l'exploitation quelques jours, il était retourné s'incliner sur la tombe des copains, petit bout de terre déjà abandonné, et fait pèlerinage sur les lieux qui chaque nuit le hantaient.

Il avait eu la chance, il s'en était mordu les doigts de désespoir, de faire les 52 mois de guerre sans une égratignure, sans une fièvre, sans le moindre bobo. Voyant les bleuets remplacer les anciens, tombés au champ d'honneur, déchiquetés à Verdun ou avant, lors de l'attaque du 25 septembre.
Hier, dans ses lettres à ses parents, il contait la blessure ou la maladie de l'un, la mort d'autres, des copains du début, de jeunes arrivants, inexpérimentés mais qui en voulaient..... il parlait peu de lui mais finissait ses pages d'écriture en disant sa honte de se sentir protégé des dieux et de voir mourir de bon vieux pères de famille.

Dans leurs courriers, les "vieux" parlaient du pays, des orphelins et des veuves, des parents éplorés qui voyaient leur progéniture, dernière du nom, mourir loin de chez eux.
Onze, ils étaient onze hommes du pays, tombés de la Mer du Nord à la Suisse, laissant femmes, enfants et vieux parents désorientés.

Onze fois le Maire s'était présenté au domicile de ses administrés leur apporter la triste nouvelle.
Quand il remontait la rue principale du village, les habitants étaient suspendus à ses pas, le suivaient pour voir où il allait porter le malheur. Et quand il était parvenu à son but et immobile sur l'usoir, les visages, derrière les vitres, se détournaient, ; les villageois savaient...soulagés.

Le plus dur pour le 1er magistrat était alors venu, frapper à la porte, franchir le seuil, son billet à la main, sa triste nouvelle sur le cœur qui ne pouvait sortir de cette bouche crispée, muette, comme morte.
Et ce n'était pas chez les Florent! Ce ne fut jamais chez les Florent..

Et le Jean-Aimé revenait en permission, sans une égratignure, et comme une bête, il essayait d'oublier ce qu'il venait de quitter en se tuant à la tâche dans les travaux des champs.

En mai 19, à son retour au pays, les villageois se détournèrent de lui, le "survivant"...
Plus jamais il n'avait droit au salut ; jamais personne ne venait plus le trouver pour un service. Au café de la Place, il se retrouvait seul au comptoir et chez le boulanger sa miche lui était remise sans un mot.

Petit à petit, il fut mis au ban de la société, comme un planqué qu'il avait dû être.
Ses rares moments de libre, il les passait cloîtré à la ferme où au cimetière, "dialoguant" avec sa fiancée disparue en 1915 et ses "vieux".

Les années passaient, mais il n'oubliait rien ; petit à petit, il perdait goût à tout, devenait taciturne ; rien ne lui restait de sa splendeur passée et de ne plus avoir à qui parler le minait.
Bientôt, il délaissa ses terres, vendit le cochon et laissa crever poules et lapins.
Il se laissait mourir parce que la Grande Guerre l'avait rendu à la vie, parce qu'il s'était tiré de cet enfer alors que tous ses copains du village y étaient restés ? Eux seuls savaient ce qu'il avait fait, enduré, ce qu'avait été son comportement. Mais ils n'étaient plus là.

Le 3 janvier 1925, derrière son cercueil, tout le village, ou presque, était là.

Un peu tard!

Alain GIROD

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 18:02

 

A la mémoire de:

Gilbert SERANGE

 

État Civil et Généalogie :

Né le 19 octobre 1885, aux Plateaux, commune de Vitrac, célibataire. Fils naturel d'Anne SERANGE, domiciliée chez son père,Gilbert, puis à Saint-Gervais.

 

Service Militaire :

Sergent. Classe 1905.

Matricules : 882au recrutement de Riom ; 06366 au corps.

Contre l’Allemagne, du .

 

Incorporé, au 54e Bataillon de Chasseurs Alpins, 10e Compagnie.

 

Décédé, le 29 novembre 1914, à l'hospice mixte de Morlaix (Finistère), des suites de maladie contractée en service.

 

L’acte a été transcrit à Saint-Gervais, le 29 novembre 1914.

 

Sépulture :

Repose à la Nécropole Nationale de Sainte-Anne-d'Auray (Morbihan), carré F, rang 4, tombe individuelle n° 5.

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Serange-Gilbert.jpg

 

Retour au monument de Saint-Gervais

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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 09:20

A la mémoire de :

Martin Eugène BACONNET

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 23 Janvier 1888, à Chez Sourdoux, commune de Charensat. Maçon et cultivateur à Biollet. Marié à Marie Anna Elmire BARSE. Fils de Louis, né à Charensat, Le Moulin-Bel, le 20 avril 1859, et de Anne RAYNAUD, née à Charensat, Les Reliers, le 19 mai 1861, mariés à Charensat, le 29 janvier 1882, cultivateurs à Chez Sourdoux.


Service Militaire :

Soldat. Classe 1908.

 

La médaille militaire a été attribuée à la mémoire du soldat Baconnet Martin-Eugène, du 5e Régiment d’Infanterie Coloniale, mort pour la France, avec la citation suivante :

« Courageux soldat, tué à l’ennemi le 23 août 1914, à Montigny, en faisant bravement son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze.»

Journal l'Avenir du Puy-de-Dôme du 10/01/1923 – 5 BIB 4/51

 

Matricules : 1435 au recrutement de Riom ; 12890 au corps.

Contre l’Allemagne, du 3 au 23 août 1914.

 

Mobilisé, le 3 août 1914, au 105e Régiment d’Infanterie de Riom, 11e Compagnie, passé au 5e Régiment d’Infanterie Coloniale.

 

Disparu au combat, le 23 août 1914, à Montigny (54).

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 21 mai 1920.

Baconnet Martin1 

Baconnet-Martin2.JPG

L’acte a été transcrit à Biollet, le 12 juin 1920, par Jean POUGHEON, adjoint au maire.

 

Sépulture :

Hier matin, 3 avril 1919, à 9 heures, a eu lieu, en l'église de Biollet, décorée pour la circonstance, un office solennel, à la mémoire du soldat Eugène Baconnet, du 5e Régiment d'Infanterie Coloniale, disparu depuis le 25 août 1914.

De nombreux parents et amis avaient tenu à témoigner par leur présence leur sympathie pour la jeune veuve, et leur estime pour le soldat défunt.
Archives Départementales - L'Avenir du Puy-de-Dôme - 5 BIB 4/42 - Journal du 04/04/1919.

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Baconnet-Martin.JPG

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 5e Régiment d'Infanterie Coloniale, période du 01/08/1914 au 31/08/1915 - Dossier 26 N 864/2, pages 9 et 10.

 


5e Régiment d’Infanterie Coloniale - Le 23 août 1914.

Combat de Montigny

Le Régiment reçoit l’ordre de se porter sur Baccarat par Merviller – Ordre de marche 6e Régiment – Artillerie – 5e Régiment.

A 9 heures à Montigny une colonne allemande est aperçue débouchant de Domèvre-sur-Vezouze sur notre flanc droit. Le Régiment reçoit l’ordre d’attaquer cette colonne : le bataillon DURAND à droite, le bataillon DEMARQUE à gauche, le bataillon BONTEMS en réserve au Sud de Montigny.

L’attaque est engagé par le 1er bataillon d’abord, puis par le 2e. Elle est accueillie par un feu nourri d’infanterie et une violente canonnade de l’artillerie de campagne.

A une demande de renforts et de canons, le Général commandant la Brigade prescrit de ne pas s’engager à fond. Sous un feu des plus meurtriers et après des pertes sensibles, le Régiment se replie par échelons sur Merviller où il continue à défendre ses positions.

Devant des forces très supérieures, notre artillerie ne nous soutenant plus, l’ordre est donné de se replier sur Baccarat où le Régiment arrive à 20 heures.

Pertes :            Les lieutenants MESSIRE, VIRELY, CUZIN, le sous-lieutenant GABRIELLE, blessés.

                        Le lieutenant MARMET et le capitaine PELUD, légèrement blessés

                        200 hommes environ blessés ou tués

                        70 disparus

 

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 17:25

A la mémoire de :

Gaston Louis Antoine BLANCHONNET

 

Etat Civil et Généalogie :

 

Né le 24 avril 1894, Champéreux, commune d’Ayat-sur-Sioule. Célibataire et cultivateur-maçon. Fils de Michel, né à Blot-l’Eglise, le 22 mars 1866, et de Marie LHOMMET, née à Ayat, Les Bougets, le 17 juillet 1868, mariés à Ayat-sur-Sioule le 5 avril 1891, cultivateurs à Champéreux.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1914.

Matricules : 1318 au recrutement de Riom ; 11550 au Corps.

Contre l’Allemagne, du 7 septembre 1914 au 14 juin 1915.

 

Incorporé, le 7 octobre 1914, au 98e Régiment d’Infanterie de Roanne, passé au 69e R.I. de Nancy Toul, 21e Brigade d’Infanterie, 11e Division d’Infanterie, 20e Corps d’Armée, le 29 décembre 1914.

 

Disparu, le 14 juin 1915, au combat de Neuville-Saint-Vaast (62).

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 29 décembre 1920.

Blanchonnet Gaston1Blanchonnet Gaston3 

L’acte a été transcrit à Ayat-sur-Sioule, le 29 décembre 1920.

 

Sépulture :


Fiche Mémoire des Hommes:

Blanchonnet Gaston AY

 

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 69e Régiment d'Infanterie, période du 22/02 au 18/09/1915 - Dossier 26 N 658/4, pages 62 à 64.

   

Voir le JMO du 69e RI

Journée du 16 juin 1915 :

Ordre préparatoire du Colonel daté du 15 juin, 13 heures, suivi du dispositif d'attaque.

Compte rendu du Lieutenant-colonel Pesme au sujet des travaux du sous-secteur :

« L'effort a été énorme depuis l'arrivée du 69e. L'état du secteur est suffisant pour permettre une attaque bien que les travaux soient incomplètement terminés. »

Dépêche du Commandant Navel au Commandant Gouvy commandant le 2e groupe du 8e chargé de battre la ligne allemande en face du 69e :

Lt Colonel P à Général A :

"L'observateur d'infanterie de gauche signale que le tir fait sur la pointe allemande aboutissant à l'Est de la côte 100 et sur le chemin du moulin n'a donné jusqu'à présent aucun résultat décisif. Actuellement le tir qui était trop long dans cette région est en voie de rectification.

Il es impossible à l'observateur d'infanterie d'affirmer qu'une brèche est suffisamment complète pour une troupe d'infanterie."

12h 45, heure H, l'attaque se déclenche.

La 2e Compagnie Capitaine Nicolas ayant comme objectif la côte 105 et les tranchées au Sud du Moulin se porte en avant pendant les derniers coups de l'artillerie jusqu'à 80 mètres environ des fils de fer, elle ne reçoit aucun coup de fusil. A ce moment elle est accueillie par une fusillade intense venant des tranchées et par le tir de deux sections de mitrailleuses tirant de front et sur son flanc droit. En quelques instants plus de la moitié de l'effectif est hors de combat et la continuation de la progression devient impossible. La 3e Compagnie est lancée aussitôt par pelotons pour appuyer l'attaque oblique un peu à droite de son objectif vers l'intersection du boyau de Bade et du chemin du Moulin. Son premier peloton atteint le boyau de Bade au dessus de la barricade ennemie. Les allemands placés dans le chemin du Moulin à quelques mètres seulement de l'endroit où le peloton attaque le boyau de Bade contre-attaque violemment par le tir. Les grenadiers qui étaient à la défense de la barricade se retournent et font face au nouvel assaillant. En un instant les deux accès de l'effectif de ce peloton sont hors de combat. Le 2e peloton de la 3e Compagnie, qui suivait le 1er à 60 mètres environ, est décimé par les mitrailleuses placées, venant à droite et en avant, sans avoir pu arriver jusqu'au boyau de Bade .Devant l'insuccès des 2e et 3e Compagnies, dû certainement à une préparation insuffisante de l'artillerie, le chef de Bataillon ne lance pas la 3e vague.

Avec les deux compagnies qui lui restaient, les deux Compagnies de renfort du 3e Bataillon, le Commandant Navel commandant le 1er Bataillon devait renouveler l'attaque sur le même objectif à 19h 30.

Les boyaux de communication étant complètement encombrés par les blessés et par les fractions du 26e, les 9 et 12e Compagnies ne parviennent à hauteur du 1er Bataillon que bien après l'heure prescrite. Le Cdt du 1er Bataillon renonce à l'attaque. 2E objectif (5e Cie Capitaine Mamelet) enlèvement de la barricade du boyau de Bade et progression dans la direction de la côte 105 vers les tilleuls.

12h 15, la section de tête de la 5e Compagnie commence la progression dans le boyau de Bade et à coups de grenades arrive à environ 30 mètres de l'extrémité de ce boyau. La contre-attaque allemande dirigée sur le 1er Bataillon refoule en même temps l'attaque de la 5e Compagnie dans le boyau. Le Capitaine Mamelet fait faire un barrage et conserve un gain d'une cinquantaine de mètres dans le boyau. Les abords du boyau sont battus à courte distance par plusieurs groupes de mitrailleuses qui arrêtent toutes les tentatives faites pour sauter au-dessus du parapet.

Une nouvelle attaque est reprise à 16h 30, mais sans résultat.

Le 17, à deux heures du matin, une attaque est lancée sur la barricade ennemie à l'entrée du boyau de Bade sur le chemin creux. Cette tentative ne réussit pas. 24 hommes sont mis hors de combat.

3e objectif : 7e Cie S/Lt Casin, attaquant par B6, l'extrémité du boyau d'Enlembourg, le prolongement de B6, jusqu'au saillant Sud-Est du bastion C.

12h 15 : La première barricade allemande de B6 est enlevée, mais l'attaque se trouve en face d'une résistance acharnée. Des mitrailleuses placées sur le bord du parapet empêchent la progression.

La lutte se poursuit toutefois jusqu'à 15h 10. Un mur de sacs à terre est élevé ; la troupe d'attaque conserve un gain de 40 mètres au-delà de la barricade allemande enlevée.

16h 30 : Deux sections, ayant sauté au-dessus du parapet pour essayer à coups de grenades de s'emparer des sections de mitrailleuses, sont fixées sur place et rejetées dans les boyaux.

Effectif : 48 officiers et 2656 combattants.


Pertes : 219 hommes blessés, 55 tués, 22 disparus et 2 malades évacués.

 

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 10:00

A la mémoire de :

Marius Annet CHABRY

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 1er décembre 1894, à Lamazière, commune de Saint-Priest-des-Champs. Célibataire et cuisinier. Fils de Annet, né à Saint-Georges-de-Mons, Le Courteix, le 4 mars 1869, et de Marie ROUCHON, née à  Saint-Priest, Lamazière, le 2 février 1869, mariés à Saint-Priest le 15 février 1891, cultivateurs à Lamazière.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1914.

Matricules : 1329 au recrutement de Riom ; 5952 au corps.

Contre l’Allemagne du 7 septembre 1914 au 5 septembre 1916.

 

Incorporé, le 7 septembre 1914, au 121e Régiment d’Infanterie de Montluçon, 6e Compagnie.

 

Tué à l’ennemi, le 5 septembre 1916, au combat du bois Triangulaire (appelé maintenant le bois de Chaulnes), entre Lihons et l’ouest de Chaulnes (Somme). Inhumé sur place à la tranchée Caroline, entre Lihons et le bois Triangulaire.


L’acte, dressé au Camp du Bois des Ballons près Caix (Somme), a été transcrit à Saint-Priest, le 10 novembre 1916, par François Pailloux, adjoint au maire.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Chabry-Marius.jpg

 

 

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 121e Régiment d'Infanterie, période du 01/01 au 31/12/1916 - Dossier 26 N 683/12, pages 13 à 16.

 

Mois de septembre 1916: 


Le 1er septembre, à 12 heures, l'État-Major du Régiment ainsi que le premier et deuxième bataillons sont enlevés en automobiles et transportés de leur cantonnement de Bouillancourt-Hargicourt par Pierrepont et Hangest, dans la région de Rosières-en-Santerre où ils sont débarqués à 14 heures, près du village de Caix.

Pendant la nuit du 1er au 2 septembre les 1er et 2e Bataillons relèvent les bataillons du 105e qui occupent les tranchées françaises à l'Est de Lihons.

Le 3e Bataillon vient cantonner à Rosières où il est maintenu.

Le Régiment doit participer à l'attaque générale faite par le 10e Corps d'Armée (26e Division au centre) qui a pour bute d'enlever Chilly,les bois Frédéric et Browning, la tranchée Ferdinand, le bois Triangulaire, la tranchée Guillaume, en vue d'encercler et de faire tomber par des opérations ultérieures le village de Chaulnes.

La 26e Division attaquera avec deux régiments en première ligne : 121e et 139e ; elle est encadrée au Sud par la 20e Division d'Infanterie et au Nord par la 51e D.I.

L'objectif à atteindre en plusieurs bonds successifs est limité à l'enlèvement de la première position allemande et à l'occupation du bois Triangulaire (Nord de la route Lihons-Chaulnes).

L'attaque initiale sera limitée à la conquête du 1er objectif. Elle aura lieu, le jour J, à une heure H qui sera fixée par le Commandement.

Pendant les journées du 2 et 3 septembre, tous les efforts se portent sur les travaux d'organisation et les préparatifs en vue de l'attaque. En même temps se poursuit le travail de préparation de l'artillerie, visant la des truction des défenses accessoires, tranchées et abris de l'ennemi.

 

Le 3, à 21 heures, le Colonel reçoit l'ordre que le jour J serait le 4 septembre et que l'heure H serait 14 heures.

Les derniers travaux furent donc achevés dans la nuit du 3 au 4 septembre et menés à bien grâce à l'excellent esprit des hommes, leur inlassable activité et le désir que tous avaient, gradés et hommes, de se porter enfin à l'assaut.

Le 4 septembre, dès 9 heures, les troupes d'attaque (1er et 2e Bataillons) occupent leurs emplacements dans les parallèles de départ, y supportant un bombardement assez vif qui leur occasionne des pertes.

A H moins 3 minutes (13h 57), les Bataillons sortaient des tranchées et se formaient en ordre pour l'attaque (1er Bataillon à droite – 2e à sa gauche).

A H – 1mn 30, ils partaient, suivant de près le barrage d'artillerie. Le départ s'effectua dans les conditions prescrites, dans un ordre et un silence parfaits et impressionnants. Le mouvement en avant continua sans autres arrêts que ceux nécessités par l'allongement des barrages successifs de notre artillerie.

Le tir de barrage allemand se déclencha au moment où la première vague d'assaut venait de dépasser la première ligne allemande ; il avait été déclenché par de nombreuses fusées parties du bois Triangulaire. Il était constitué par des obus de 105 et de 150. Il ne modifia en rien l'élan des différentes vagues, qui le traversèrent sans le moindre flottement.

Le Régiment enlevait ainsi successivement les tranchées allemandes de la première position, et à 14h 15, les premiers éléments atteignaient la lisière Ouest du bois Triangulaire.

Sur certains points des première et deuxième lignes, quelques groupes d'allemands que le bombardement avait épargnés, grâce à la profondeur exceptionnelle de leurs abris, étaient ralliés à ce moment par leurs officiers et tiraient, par derrière, sur les nôtres qui avaient dépassé les lignes. La réduction de ces ilôts, qui nous occasionna des pertes, donna lieu, pour nos officiers et nos groupes de nettoyeurs de tranchées à quelques combats isolés, où, leur bravoure autant que leur audace et leur esprit d'initiative se manifestèrent d'une façon éclatante.

Cependant, la progression des unités de première ligne continuait dans l'intérieur du bois Triangulaire ; les abris allemands qui s'y trouvaient étaient réduits grâce au concours du détachement Schilt, qui avait accompagné nos vagues d'assaut, et l'organisation des positions conquises était aussitôt poussée activement, malgré le bombardement de l'ennemi devenu très violent. A la tombée de la nuit, les Compagnies de première ligne étaient installées sur les positions qui leur avaient été assignées.

Tous les objectifs fixés avaient été intégralement atteints par le Régiment. La nuit fut employée à consolider nos organisations sur la position conquise. Quelques timides contre-attaques de l'ennemi furent facilement repoussées. Nos unités ne perdirent pas un pouce de terrain si brillamment gagné.

La matinée du 5 septembre fut relativement calme et employée à recenser le nombreux matériel ennemi de toute nature tombé entre nos mains : Armes (plus de 1000 fusils), mitrailleuses, minenwerfer de 240, outils, munitions, vivres de réserve, appareils téléphoniques, etc...

Trois cent allemands avaient été faits prisonniers, de nombreux cadavres étaient épars sur le terrain complètement bouleversé, où gisaient dans leurs abris écrasés. Nos pertes au cours de l'assaut avaient été légères.

Le 5, à partir de 14 heures, les allemands dirigèrent sur nos positions, et plus particulièrement sur la lisière Ouest du bois Triangulaire, un bombardement d'une violence inouïe, semblant être le prélude d'une contre-attaque. Celle-ci fut enrayée par nos tirs de barrage et se limita à la sortie de quelques patrouilles ennemies.

Voir la suite page 14

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 08:30

A la mémoire de :

François PEROL

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 28 décembre 1894, à Lacost, commune de Saint Priest-des-Champs. Célibataire et cultivateur à Miremont. Fils de Jean Baptiste, né à Saint-Priest, Lacost, le 28 octobre 1862, et de Marie AUBIGNAT, née à  Saint-Priest, Lacost, le 2 avril 1866, mariés à Saint-Priest le 25 octobre 1885, cultivateurs à Lacost.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1914.

Matricules : 1565 au recrutement de Riom ; 10291 au corps.

Contre l’Allemagne du 8 septembre 1914 au 19 mars 1916.

 

Incorporé, le 10 septembre 1914, au 169e Régiment d’Infanterie de Toul, 26e Cie, passé au 31e R. I. de Paris-Melun, 29e puis 5e Compagnie, le 16 septembre 1915.

 

Tué à l’ennemi, le 19 mars 1916, à Vauquois (Meuse).

 

L’acte a été transcrit à Miremont, le 13 janvier 1916.

Monument.JPG Regiments-9875.jpg

Sépulture :

Repose à la Nécropole Nationale de Vauquois (Meuse), tombe individuelle n° 1839.

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Perol-Francois.jpg

 

Il n'y a pas grand chose d'écrit, pour la journée du 19 mars 1916, sur le Journal des Marches et Opérations du 31e Régiment d'Infanterie.

Voir le JMO du 31e RI  

 

Pour en savoir plus sur Vauquois en Argonne


Et aussi en image

 

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 08:49

 

A la mémoire de:

Jean-François FOUSSAT

 

État Civil et Généalogie :

Né le 24 mars 1880, au Prat, commune de Saint-Gervais-d’Auvergne, marié. Fils d'Annet, né à Saint-Gervais, le 3 octobre 1841, et de Marie BEAUFORT, née à Saint-Gervais, le 1er janvier 1855, mariés à Saint-Gervais, le 5 juin 1877, cultivateurs au Prat.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1900.

Matricules : 396 au recrutement de Riom ; 12754 au corps.

Contre l’Allemagne, du 12 août 1914 au 21 janvier 1915.

 

Mobilisé, le 12 août 1914, au 2e bis Régiment de Marche de Zouaves, 14e Compagnie.

 

Tué à l'ennemi, le 16 janvier 1915, à Écurie (Pas-de-Calais).

 

L’acte a été transcrit à Saint-Gervais, le 12 juillet 1915.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Foussat-Jean-francois.jpg

 

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 2e Bis Régiment de Marche de Zouaves, période du 03/01/1915 au 31/07/1915 - Dossier 26 N 837/5, page 87.

 

 

 

Journée du 16 janvier 1915:

Nuit calme.

Dans la journée très violent bombardement d'artillerie lourde sur les tranchées avoisinant la route de Neuville ; un obus de gros calibre démolit un abri ensevelissant cinq hommes.

L'ennemi établit un parallèle reliant les têtes de sape à l'Est de la route de Neuville.

Les travaux en cours sont poursuivis, notamment la pose de fils de fer devant la barricade de la route de Béthune, la construction d'emplacements de mortiers et le nettoyage des boyaux de communication.

Le 14e Bataillon relève à 18 heures le 4e Bataillon en première ligne ; les 14e et 15e Compagnies sont placées en réserve.

Les unités relevées vont cantonner à Buisans.

Pertes de la journée : 5 tués et 10 blessés.

Arras-Bethune.JPG

 Voir le JMO du 2e RMZ

 

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 17:10

 

A la mémoire de:

Pierre BOUDOL

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 22 décembre 1876, à Grandsaigne, commune de Saint-Priest-des-Champs. Epoux de Marie Louise PEROL. Fils de Charles, maçon, né à Saint-Priest, Grandsaigne, le 1er mars 1837, et de Anne MESSAGE, née à Saint-Gervais, le 19 mars 1849, mariés à Saint-Priest, le 5 avril 1874, cultivateurs à Grandsaigne.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1896.

Matricules : 1168 au recrutement de Riom ; 833 bis, au corps.

Contre l’Allemagne, du 13 août 1914 au 31 octobre 1914.

 

Mobilisé, le 12 août 1914, au 97eRégiment d’Infanterie Territoriale de Riom, passé au 292e R.I., le 30 septembre 1914.

 

Tué à l’ennemi, le 31 octobre 1914, à Fontenoy (Aisne).

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 22 juillet 1920.

 

L’acte a été transcrit à Saint-Priest, le 6 août 1920, par Pierre Félix Nénot, maire.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Boudol-Pierre.jpg

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 292e Régiment d'Infanterie, période du 12/08/1914 au 18/07/1915 - Dossier 26 N 741/1, page 19.

 

Voir le JMO du 292e

Journée du 31 octobre 1914:  Le Régiment se trouve vers le bocqueteau Est de la croupe Nord-Est de la Côte 140. Les Cies de réserve à la ferme de La Tour vers l'Aisne.

 

Les 20e, 19e et 18e Compagnies continuent à se retrancher sur place et tiennent toute la nuit du 30 au 31 malgré le feu de la mousqueterie et des mitrailleuses allemandes. Mais au matin des obus envoyés avec précision font de grands ravages dans les rangs surtout parmi les gradés.

Vers 8 heures, la canonnade redouble, accompagnée de feux nourris de mousqueterie et de mitrailleuses, et les 19e et 18e qui s'étaient avancées la veille jusqu'aux réseaux de fil de fer ne peuvent plus tenir sur place et doivent se replier avec de grandes pertes.

En résistant, le Lieutenant Figaret commandant la 19e tombe mortellement frappé, ainsi que le brave Lieutenant Sabran du génie qui le remplace volontairement. Le Lieutenant Méral commandant la 18e Compagnie est renversé par un éclat d'obus à la tête.

Le Lieutenant-Colonel Gâtel se rend à la crête pour prendre le commandement de la défense pendant que les obus font rage.

La 23e Compagnie est envoyée en renfort au centre de résistance C, près de la 17e placée à ce point, pour boucher le trou créé par le repli de la 18e Compagnie.

A ce moment les Compagnies sont solidement retranchées dans leurs positions de la veille et leurs feux nourris de mousqueterie secondés par notre artillerie, ne tardent pas à réduire au silence la mousqueterie et l'artillerie allemandes. La contre-attaque est repoussée.

A midi, deux compagnies du 238 sont mises à la disposition du Régiment au Parc des Mardançons.

La journée se passe sans autre incident que quelques salves d'artillerie qui causent peu de pertes.

A 20 heures, une Compagnie du 238ème vient se placer à la falaise en soutien.

Tués : M. le Lt Figaret et 58 hommes ; blessés : 102 hommes ; disparus : M. le Lt Méral et 130 hommes.

 

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 07:43

 

A la mémoire de :

Philippe Émile LAMADON

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 8 août 1886, à Montaligières, commune de Sainte-Christine, maçon. Fils de Gervais, né à Gouttières, le Reverdel, le 16 décembre 1825, cultivateur à Montaligières,  et de Gervaise GARDE, né à Ayat-sur-Sioule, Beaumont, le 12 janvier 1851, mariés à Ayat-sur-Sioule, le 11 octobre 1871, cultivateurs à Montaligières.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1906.

Matricules : 1858 au recrutement de Riom ; 02172 au corps.

Contre l’Allemagne, du 4 août 1914 au 20 août 1917.

 

Mobilisé, le 4 août 1914, au 105eRégiment d’Infanterie de Riom.

 

Tué à l’ennemi, le 20 août 1917, au Bois d’Avocourt (Meuse).

 

L’acte a été transcrit à Sainte-Christine, le 12 novembre 1917.

 

Sépulture :

Le corps a été restitué à la famille, le 11 août 1922.

 

 

Samedi matin, 12 courant, ont été ré-inhumés dans le cimetière familiale, les corps de deux de nos compatriotes ramenés des cimetières du front : le caporal Boubat Alfred, classe 1914, du 16e d’infanterie, tué à Avocourt, le 20 août 1917 ; Lamadon Emile, classe 1906, du 105e régiment d’infanterie, tombé glorieusement le même jour que son camarade à Avocourt.

Un office solennel a été célébré à leur mémoire en l’église paroissiale de Sainte-Christine, au milieu d’un grand concours de population.

Au cimetière, en présence des familles éplorées et d’une assistance de parents et d’amis rarement aussi nombreux, M. Perol, maire, dans un émouvant discours, a retracé la vie toute de dévouement et de sacrifice de chacun de ses braves.

M. Bascoulergue, conseiller d’arrondissement, qui s’était fait un devoir d’assister à la ré-inhumation de ces braves, a dit, en quelques mots partis du cœur, le rôle important qui leur avait été assigné et qu’ils avaient su remplir jusqu’à l’héroïsme, en donnant leur vie pour la Patrie.

Archives Départementales – L’Avenir du Puy-de-Dôme – 5 BIB 4/49– Journal du 17/08/1922.

 

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Lamadon-Emile.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 105e Régiment d'Infanterie, période du 01/01 au 31/12/1917 - Dossier 26 N 676/2, page 19.

 

Voir le JMO du 105e RI

Journée du 20 août 1917 :


Le jour J et l’heure H étant 4h 40 les vagues d’assaut sont parties à 4h 38. C’est-à-dire à 4 heures moins 2 en raison du barrage qui était à 250 mètres et on voulait se rapprocher à 250 mètres avant qu'il ne se porte en avant.

Le plan d'engagement du 105e indique les détails de l'opération ; les buts à atteindre, l'opération s'est déroulée d'après ce plan, sauf que les objectifs ont été atteints plus tard en raison des résistances rencontrées. Bien que le sol fut complètement retourné, à 5 h 30, le 1er Bataillon occupait la tranchée des Pins, en liaison avec le 98e. Le 2e Bataillon la tranchée du Rond-Point en liaison avec le 16e. A 5 h 40, les abris 2820, 3222 et au nord de 3423 sont occupés. La grande parallèle qui n'avait pas l'importance qu'on lui attribuait et occupée par des postes avancés. On organise aussitôt la position en avant, ligne formée par des postes établis dans des trous d'obus qui se fortifieront la nuit. La ligne principale de défense tranchée du Rond-Point tranchée des Pins, une ligne de soutien de 3018 à 3319, tranchée des Barbares et tranchée Mélèze.

Les 3 lignes sont tenues par les 1er et 2e Bataillons avec 2 Compagnies sur la 1ère ligne et 2e ligne, une sur la 3e ligne.

Le 3e Bataillon à une Compagnie sur la première ligne Boche à cheval sur le grand Layson ?, 1ère Cie sur la 1ère tranchée française, avec 2 sections de mitrailleuses. Les canons 37 mm avec chaque Bataillon. Le Génie réunit la tranchée française à la tranchée allemande, sauf aux tranchées de résistance, les allemands ne se sont pas défendus on a fait environ 250 prisonniers et 2 officiers du 4e Régiment de réserve et 394 pertes assez cruelles. Officiers tués : Capitaine Voilquin, Capitaine Rangheard, Lieutenant de Buyer, Sous-lieutenant Tiradon, Capitaine Besse ; Blessés : Sous-lieutenant Philippon, Bourillon, Sarron, Pointed ; Sous-lieutenant Caillot ; intoxiqués ; Hommes, tués: 27 ; blessés : 116 ; intoxiqués : 34. Toute l'après-midi et la soirée, les lignes et l'arrière ont été bombardées par des obus de gros calibres. A 20 heures, a eu lieu une contre-attaque qui a été repoussée ; on a pris le 2e Bataillon de mitrailleuses, le 1er bataillon 3e mitrailleuses un grand nombre de fusils, des cartouches, des grenades. Dans la nuit on a fait 3 nouveaux prisonniers du 142e Bavarois.

  verdun 1917 20 aoutgrand 16ri

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 14:26

Si vous reconnaissez quelqu'un, écrivez moi en cliquant sur le lien en bas de la page.

 

Classe 1916 2-copie-1

 

Le premier à gauche, rang du milieu, est certainement BOURDUGE Félix, né à Saint-Priest-des-Champs

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