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  • : Le blog de jacot63
  • : Ce blog est le résultat de mes recherches sur les morts du canton de Saint-Gervais-d'Auvergne. J'ai travaillé à partir des monuments aux morts, de mémoires des hommes, de mémorialgenweb, des archives départementales et de l'état-civil des communes. Ce blog à pour but, grâce à votre participation, de servir à collecter tous documents pour une exposition.
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Des liens existent entre les monuments et les fiches des Morts pour la France et ces derniers et les Nécropoles.
Il est donc plus facile d'aller sur le monument (commune) et de choisir la fiche (si elle existe). Des mises à jour continuelles sont faites sur le blog.

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11/12/2014 : Mise à jour de la fiche de GUILHEN Albert Ferdinand

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SP Conscrits 1914

PAR RÉGIMENT

92ri-copie-1

     

 

1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 15:16

A la mémoire de :

Michel FAYARD

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 27 mai 1887, à La Peize, commune de Gouttières, carrier., célibataire Fils de François, carrier,  et  Marie PEROL, domiciliés à La Peize.

                       

Service Militaire :

Soldat. Classe 1907.

Matricules : 1443 au recrutement de Riom ; 0715 au corps.

Contre l’Allemagne, du 3 août 1914 au 29 août 1914.

 

Mobilisé, le 3 août 1914, au 54e Bataillon de Chasseurs à Pied.

                                                                           

Blessé, le 26 août 1914, au combat du Ménil-sur-Belvitte (Vosges).

 

Porté disparu au combat de Ménil-sur-Belvitte  (Vosges), le 27 août 1914.

 

Le jugement déclaratif de décès a été rendu par le tribunal civil de Riom, le 25 mai 1921.

 

L’acte a été transcrit à Gouttières, le 14 juin 1921.

 

Sépulture :

Repose à la Nécropole Nationale de Ménil-sur-Belvitte (Vosges), tombe individuelle n° 151.

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Fayard-Michel.jpg

 

Nous n’avons pas de Journal des Marches et Opérations du Régiment.

 

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 14:56

A la mémoire de :

Maxime Annet CHAMPOMIER

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 19 janvier 1881, à Laussedat, commune de Saint-Julien-la-Geneste. Fils de Jean et de Anne BLANCHONNET, cultivateurs à Laussedat.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1901.

Croix de guerre, Médaille militaire à titre posthume, par décret du 12 août 1920.

Matricules : 1955 au recrutement de Riom ; 11089 au corps.

Contre l’Allemagne, du 11 août 1914 au 28 août 1914.

 

Mobilisé, le 11 août 1914, au 105e Régiment d’Infanterie de Riom.

                                                                           

Décédé des suites de ses blessures de guerre, le 28 août 1914, à Anglemont (Vosges).

 

L’acte a été transcrit à Saint-Maigner, le 16 septembre 1916.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Champomier-Maxime-SJ.jpg 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 105e Régiment d'Infanterie, période du 01/08/1914 au 31/12/1916 - Dossier 26 N 676/1, page 9.


 

Journée du 28 août 1914 :

Les 2 Bataillons du 105e (2e et 3e) forment avec la cavalerie divisionnaire un détachement pour maintenir au Nord-Est du bois d’Anglemont la liaison avec le 21e C.A.

6 heures, départ des 2 Bataillons, le 3e forme l’Avant-Garde. Le 1er Bataillon reçoit l’ordre de se porter à la corne Est du bois d’Anglemont dès qu’il aura été relevé par le 139e.

10h 30, Le 1er Bataillon a rejoint le Régiment.

18h 30, le 2e Bataillon prend les Avant-Postes sur la lisière Nord-Est du bois d’Anglemont, 2 Cies du 3e Bataillon et une section de mitrailleuses s’établissent en cantonnement d’alerte à la ferme Methendal pour servir éventuellement de réserve. Le 1er Bataillon et 2 Cies du 3e (11e et 12e) vont cantonner à Rambervillers, avec l’Etat-Major du Régiment.

Hommes de troupe tués : 4 ; blessés ou disparus : 60.

 

Voir le JMO du 105e RI

 

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 10:30

A la mémoire de :

Jean Simon RAYNAUD

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 1er février 1884, aux Valettes, commune de Sauret-Besserve, célibataire. Fils de Gervais, né vers 1840 et d’Anne SAURET, née vers 1842, cultivateurs aux Valettes.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1904.

Matricules : 1738 au recrutement de Riom ; 17787 au corps.

Contre l’Allemagne, du 4 août 1914 au 10 avril 1915.

 

Mobilisé, le 1er février 1915, au 305e Régiment d’Infanterie de Riom, 22e Compagnie.

                                                                           

Décédé à l’hôpital mixte de Riom, le 10 avril 1915, des suites de maladie contractée en service.

 

L’acte a été transcrit à Sauret-Besserve, le 11 mai 1915, par Jean Masson, maire.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Raynaud-Jean.jpg

 

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 14:30

A la mémoire de :

Gervais Annet MASSON

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 21 février 1890, au Bourg de Saint-Gervais-d’Auvergne, célibataire. Fils de Mathieu, maçon, né à Saint-Gervais, le 29 juillet 1859 et de Marie DURON, ouvrière à Riom, née à Saint-Gervais, le 18 septembre 1856, mariés à Saint Gervais, le 10 février 1887, domiciliés au Bourg.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1910.

Matricules : 352 au recrutement de Riom ; 06478 au corps.

Contre l’Allemagne, du 3 août 1914 au 28 août 1914.

 

Mobilisé, le 3 août 1914, au 38e Régiment d’Infanterie de Saint-Etienne.

                                    

Décédé des suites de ses blessures de guerre, le 28 août 1914, à l’ambulance n° 2 de Baccarat (Meurthe et Moselle).

 

L’acte a été transcrit à Saint-Gervais.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Masson-Gervais-Annet.jpg 

 

Il n'y a pas de Journal des Marches et Opérations du 38e Régiment d'Infanterie pour cette période là.

La 49e Brigade d'Infanterie, à laquelle appartenait le 38e R.I., ne mentionne pas le Régiment dans les combats des 24 et 25 août 1914.

 

 

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 09:02

A la mémoire de :

Gervais Mathieu MARCHAND

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 21 septembre 1886 au Prat, commune de Saint-Gervais-d’Auvergne, célibataire. Fils de Pierre, né à Gouttières, le 25 septembre 1852 et de Marie TIXIER, née à Saint-Gervais, le 24 décembre, mariés à Saint-Gervais le 24 avril 1880, cultivateurs au Prat.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1906.

Matricules : 1865 au recrutement de Riom ; 09537 au corps.

Contre l’Allemagne, du 3 août 1914 au 26 août 1914.

 

Mobilisé, le 3 août 1914, au 35e Régiment d’Infanterie Coloniale.

                                    

Tué à l’ennemi, le 26 août 1914, à la ferme Saint-Antoine, commune de Mont-sur-Mourthe (Meurthe et Moselle).

 

L’acte a été transcrit à Saint-Gervais, le 14 mars 1915.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Marchand-Gervais.jpg

 Il n'xiste pas de Journal des marches et Opérations du 35e Régiment d'infanterie Coloniale.

 

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 09:00

A la mémoire de :

Pierre Henry RAYNAUD

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 23 mai 1888, au Bourg de Saint-Gervais-d’Auvergne. Célibataire et employé d’usine à Clermont-Ferrand. Fils de Joseph, né à Châteauneuf-les-Bains, le 17 avril 1851 et de Anne PAYRARD, née à Saint-Gervais, le 28 octobre 1861, mariés à Saint-Gervais le 6 juin 1885, cultivateurs au Bourg.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1908.

Matricules : 1450 au recrutement de Riom ; 03656 au corps.

Contre l’Allemagne, du 3 août 1914 au 25 août 1914.

 

Mobilisé, le 3 août 1914, au 38e Régiment d’Infanterie de Saint-Etienne.

                                    

Décédé des suites de ses blessures de guerre, le 25 août 1914, à l’hôpital mixte de Baccarat (Meurthe et Moselle).

 

L’acte a été transcrit à Saint-Gervais.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Raynaud-Pierre.jpg 

 

Il n'y a pas de Journal des Marches et Opérations du 38e Régiment d'Infanterie pour cette période là.

La 49e Brigade d'Infanterie, à laquelle appartenait le 38e R.I., ne mentionne pas le Régiment dans les combats des 24 et 25 août 1914.

 

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 09:50

A la mémoire de :

Henri Francisque FAVIER

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 23 juin 1892, au Bladeix, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils d'Annet, né à Saint-Priest, le 12 juillet 1843, et de Marie PAYRARD, née à Saint-Julien, le 23 août 1849, mariés à Saint-Priest, le 25 avril 1872, cultivateurs au Bladeix.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1912.

Matricules : 475 au recrutement de Riom ; 3001 au corps.

Contre l’Allemagne,

 

Incorporé au 30e Bataillon de Chasseurs Alpins de Grenoble, 2ème Compagnie.

 

Tué à l’ennemi au combat de Linge (Haut-Rhin), le 22 juillet 1915.

 

L’acte a été transcrit à Saint-Julien, le 19 novembre 1915.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

Favier-Henri-SJ.jpg 

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 30e Bataillon de Chasseurs à Pied, période du 01/03/1915 au 31/12/1915 - Dossier 26 N 826/20, pages 53 à 60.

 

Journée du 22 juillet 1915 :

Le-Lingekopf.JPG

Conformément à l’ordre de la 3ème Brigade consécutif à l’ordre d’opérations n° 29 de la 129ème Division, le Bataillon est divisé en deux parties.

1°) Les 1er, 2e, 4e et 6e Compagnies, le P.M. qui sont avec des éléments d’autres corps sous les ordres du commandant Bouquet.

2°) Les 3e et 5e Cies faisant partie du groupement du capitaine Touchon.

Les Cies du groupe du Cdt Bouquet quittent leurs places d’armes vers 2 heures et sont rassemblées vers 3h 30 dans le saillant Ouest du bois du linge.

Formation colonne de Bataillon, les Cies en ligne de sections par 4. Pendant la période d’attente quelques obus éclatent au-dessus du Bataillon qui a quelques hommes hors de combat.

A 9h 15, le Bataillon se porte face à son objectif à l’emplacement d’où il partira à l’attaque et prend la formation pour l’attaque.

Colonne double ; 1ère et 4ème Cies colonne de gauche ; 2ème et 6ème Cies de droite ; P.M. avec la 6èmeème Cie du 14ème Bataillon est à notre gauche. A 10h 30, le signal de l’attaque est donné. Dans un bel élan, les Compagnies gravissent les pentes raides et rocailleuses du Linge, sous un feu d’infanterie dont les effets sont limités par les arbres. La 1ère Cie arrive jusqu’aux réseaux de fil de fer restés intacts en-dessous de la ligne de tranchées avec blockhaus qui se trouve à la crête militaire, les cisailleurs sont fauchés par les balles. Cie. La 3

Le Capitaine Marion et le Lieutenant Doligez sont blessés. La Section de gauche est prise d’enfilade par des feux venant de tranchées situées sur les pentes Nord et perd la moitié de son effectif. La Compagnie se trouve sur un chemin parallèle à la crête et tout homme qui se montre est touché. Le S/Lieutenant Chazot donne l’ordre à tous de s’accrocher au terrain. Lui et S/Lt Corcel sont légèrement blessés et continuent leur commandement.

  A ce moment arrive la 4ème Cie, formation en losange, (Sections en colonne par 4) dont la section du centre et les sections d’aile arrivent jusqu’au chemin et essaient de continuer le mouvement en avant, le débouché est arrêté par le feu de l’ennemi. Pendant que le Capitaine Weill et le Lieutenant Giacomoni examinent la situation avec le S/Lt Chazot, le Lt Giacomoni est tué, quelques obus français et allemands arrivent sur les 2ème Cies et mettent plusieurs chasseurs hors de combat. Une ½ section de la 4ème prolonge la gauche de la ligne, en liaison avec le 14ème Bataillon, la densité de la ligne de tirailleurs étant suffisante, le reste de la 4ème est reformé (Le Cdt Bouquet donne l’ordre de se retrancher).

La colonne de droite avait également abordé le réseau de fils de fer allemand.

La section de tête de la 2ème Cie, précédée de cisailleurs, fait une brèche dans le réseau et arrive non loin de la ligne de tranchées, en face d’un blockhaus. La section Merle, accompagnée du Capitaine de Fabry, est entrainée aux cris de « en avant » et s’engage dans les traces de la section de tête. Elle est accueillie par un feu nourri, le Capitaine de Fabry et le S/Lt Merle sont blessés, les deux sections fusionnent et luttent avec énergie. Elles subissent de très grandes pertes et les quelques survivants gênés d’autre part par le feu de la Compagnie placée à leur gauche se replient. Le Lieutenant Boissière qui a pris le commandement de la Cie est blessé à son tour en portant les deux dernières sections en avant.

Le Lt Thivolle de la 6e Cie prend à 14 h 30 le commandement de la 2ème Cie.

La 6ème Cie a gravi la pente derrière la 2ème. Elle s’arrête en soutien derrière la droite avec le P.M. La section Thivolle est chargée de chercher s’il est possible de passer entre le réduit du sommet et les ouvrages du collet. Elle est arrêtée par des feux d’enfilade et des grenades, mais se maintient pendant 2 heures.

A 17 heures, la Cie se prépare à attaquer les blockhaus intacts. L’escouade du caporal Brauillard parvient à couper une bonne partie du réseau de fils de fer, mais l’action est remise.

La 1ère et  la 4ème Cie qui a relevé la 2ème Cie, passent la nuit en première ligne reliées à gauche avec le 14ème Bataillon, le 14ème Bataillon ayant une autre Cie en échelon en arrière et à droite, le P.M. battant de ses feux le vide formé par cet échelon.

La 2ème Cie et la 6ème Cie sont en 2ème ligne. Les 3ème et 5ème Cies sont restées en réserve dans des places d’armes du boyau 4, où elles sont fortement bombardées, en particulier de 13h à 16h et de 18h à 20h. Quelques blessés seulement. A 20 heures, elles reçoivent l’ordre de se porter en réserve du 54ème Bataillon à la corne Ouest du bois du Linge, elles s’y rendent sous le bombardement par les boyaux défoncés et y passent la nuit. La nuit se passe sans incident sérieux pour les autres Cies à la lueur continuelle des fusées, la fusillade est presque incessante, quelques patrouilles allemandes viennent lancer des grenades vers la 1ère Compagnie.

Effectif restant pour la ligne de feu : 1ère Cie : 121 ; 2ème : 116 ; 3ème : 76 ; 4ème 123 ; 5ème : 79 ; 6ème : 152 ; P.M. : 75 ; Total = 742.

Pertes pour la journée du 22 juillet :

            Officiers : 1 tué, 5 blessés ; Troupe : 33 tués, 124 blessés et 10 disparus ; Total= 173.

 Favier

 JMO du 30e BCP

 

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 09:35

A la mémoire de :

Lucard JulienAmable Julien LUCARD

  Photo cimetière communal

Etat Civil et Généalogie :

Né le 12 juin 1893, à Lamadon, commune de Biollet, célibataire. Fils de Jean Marie, né à Sion (Suisse), le 29 octobre 1864 et de Félicie FONDRAS, née à Biollet, le 5 novembre 1874, mariés à Biollet le 6 mars 1892, cultivateurs à Lamadon.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1913.

Matricules : 1865 au recrutement de Riom ; 5279 au corps.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 27 septembre 1914.

 

Incorporé, le 27 novembre 1913, au 121e Régiment d’Infanterie de Montluçon.

                                                                           

 

Décédé des suites de ses blessures de guerre, le 27 septembre 1914, au combat de Gruny, secteur de Roye (Somme).

 

L’acte a été transcrit à Biollet, le 22 février 1916, par Jean Pougheon, adjoint au maire.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Lucard Amable BI

 

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 121e Régiment d'Infanterie, période du 07/08/1914 au 31/12/1914 - Dossier N 683/10, page 66.

 

Journée du 27 septembre 1914 :

 

Pendant la nuit, vers le Nord s’élevèrent de violentes fusillades mais, aucun mouvement ennemi ne fut constaté devant notre front. Vers l’aurore, nouvelle fusillade à gauche. On apprit bientôt qu’elles provenaient d’une attaque du 153e sur le bois au Sud-Ouest de Liancourt : Bois occupé par le 166e allemand. L’ordre reçu du 4e C.A. pour la journée du 27 était le suivant :

 

Prendre Gruny, si possible ;

 

Le 1er Bataillon qui, depuis la veille au soir, tenait la ferme de l’Abbaye renouvela immédiatement ses attaques sur Gruny. Voyant l’ennemi évacuer une tranchée en avant du village, la 2e Cie (Vivier) s’élança à sa poursuite. Elle entra malheureusement dans la zone battue par notre artillerie et éprouva de ce fait quelques pertes.

Les tentatives pour enlever Gruny ne pouvant réussir, le Colonel dirigea sur Roye le 3e bataillon. La journée se passa à améliorer l’organisation défensive de la position dans le but de rendre le front inviolable par l’ennemi.

Pertes de la journée : 1 officier blessé ; troupe : 13 tués et 62 blessés.

 

Voir le JMO du 121e RI

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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 15:35

A la mémoire de :

Jean-Marie LUCARD

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 21 août 1888, à Lamadon, commune de Biollet, boulanger à Besançon (Doubs). Fils de Amable, maçon,  né vers 1833 et de Rosalie BESSE, né vers 1843, domiciliés à Lamadon.

 

Service Militaire :

Brigadier. Classe 1908.

Matricules : 1466 au recrutement de Riom ; 03116 au corps.

Contre l’Allemagne, du 3 août 1914 au 5 septembre 1914.

 

Mobilisé, le 3 août 1914, au 16e Régiment d’Artillerie de Campagne, 3e Groupe, 7e Batterie.

                                                                           

Décédé des suites de ses blessures de guerre, le 5 septembre 1914, aux carrières de Rambervillers (Vosges).

 

Cité à l’ordre du jour de l’armée du 2 octobre 1914 : « Frappé à mort par un éclat d’obus alors qu’il portait un ordre, a accompli quand même sa mission. Après avoir transmis l’ordre a prononcé les paroles ; j’aurais bien voulu revoir ma femme et mes enfants, malgré cela je suis heureux de mourir sur le champ de bataille pour la France. »

 

L’acte a été transcrit à Auzances (Creuse), le 22 mai 1915.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Lucard Jean Marie BI

 

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 16e Régiment d'Artillerie de Campagne, 3e Groupe, période du 02/08/1914 au 24/11/1915 - Dossier N 934/4, page 13.

 

 

Journée du 5 septembre 1914 :

Même situation ; mêmes objectifs. C’est-à-dire la situation du 27 août : En batterie au nord du bois de Roville, entre la route de Doncières et le ruisseau de Montaux, pour contrebattre les hauteurs du château de Villers et la cote 316 fortement occupées par l’ennemi. Il tire également sur une batterie située à l’Est des bois de la Horne.

Vers 13 heures l’ennemi prépare une attaque sur nos positions en face de Rambervillers par une forte canonnade avec des pièces de 210.

Pertes : Le Groupe perd 1 brigadier (Lucard) de la 7ème Brigade atteint au moment où il transmettait un ordre. Quoique mortellement blessé, le brigadier Lucard réussit à transmettre l’ordre dont il était chargé.

Le groupe a eu en outre 5 chevaux tués et 2 chevaux blessés.

 

Voir le JMO du 16e RAC

 

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 10:04

A la mémoire de :

Lucien Pierre VERNERET

 

Etat Civil et Généalogie :

Né le 15 juillet 1884, à Bordat, commune d’Espinasse. Marié à Espinasse, le 5 novembre 1911, avec Marie Francine CLERET. Fils d’Antoine, maçon, né à  Espinasse, Lascot, le 25 avril 1847, et de Marie NOUHEN, née à Biollet, le 2 novembre 1854, mariés à Espinasse le 24 janvier 1875, cultivateurs à Bordat.

 

Service Militaire :

Soldat. Classe 1904.

Matricules : 1789 au recrutement de Riom ; 17451 au corps.

Contre l’Allemagne, du 4 août 1914 au 13 septembre 1914.

 

Mobilisé, le 4 août 1914, au 305e Régiment d’Infanterie de Riom, 12ème Compagnie.

                                                                                     

Décédé des suites de ses blessures de guerre, le 13 septembre 1914, à l’ambulance 1/7 à Fontenoy (Aisne).

 

L’acte a été transcrit à Espinasse, 2 décembre 1914, par Adolphe Nénot, adjoint au maire.

 

Sépulture :

 

Fiche Mémoires des Hommes :

 Verneret-Pierre.jpg

Informations prises sur Mémoire des Hommes, journaux des unités.

Journal des marches et opérations du 305e Régiment d'Infanterie, période du 12/08/1914 au 31/07/1915 - Dossier N 745/12, pages 30 à 34.


Journée du 13 septembre 1914:

Vers 5 heures du matin nous recevons l’ordre de nous porter au Nord de Fontenoy vers la côte 140 dans l’ordre 5e et 6e Bataillons. En arrivant sur la crête le 5e Bataillon est décimé. Le Capitaine de Mougins est tué. Le 5e Bataillon est immobilisé. Le 6e Bataillon appuie par 3 Cies le mouvement du 5e Bataillon. La 22e reste en réserve dans un chemin qui monte vers la côte 140. Les balles et l’artillerie ennemies nous prennent pour cibles. Nous ne pouvons avancer. Le Cdt Tibord donne l’ordre de faire des tranchées et de résister sur place.

Le 292e a plusieurs unités mélangées avec les nôtres. D’autres régiments sur notre droite sont également immobilisés. La journée se passe ainsi. Vers 7 heures du soir les balles commencent à cribler nos lignes, des sections de tous les régiments lâchent pied, se replient vers Fontenoy, et une panique générale se produit. Le Général de Brigade qui est venu se placer à hauteur de la 22e Cie ne peut empêcher le flot des fuyards de descendre vers Fontenoy. Nous nous efforçons de ramener sur le plateau tous les hommes débandés. Le 6e Bataillon installe ses mitrailleurs à un coude du chemin non loin du C. de Cins par où un mouvement tournant est signalé. Elles l’empêchent d’avancer.

Nous remontons sur le plateau et avec l’aide d’Officiers de Dragon qui accourent le fusil à la main, faisons face à l’ennemi qui renonce à entrer dans Fontenoy. Le Cdt du 6e Bataillon forme près de l’entrée du village un barrage de cavaliers qui a pour mission d’empêcher les fantassins de descendre. Il se porte sur la route de la côte 140 et essaye de remettre un peu d’ordre dans les unités de tous les régiments qui sont mélangées. Au moment où l’on établissait le barrage sur la route un obus arrive, coupe un homme en deux, auc côtés du Commandant qui est renversé par le vent de l’explosion et va tomber sur l’adjudant de la 22e Cie. L’un et l’autre se relèvent, un peu meurtri mais sans blessures. Le cycliste Laroubine, qui s’est particulièrement distingué en repoussant les attaques ennemies à la baïonnette a le bras traversé par deux balles tirées à bout portant.

Nous restons toute la nuit sur nos emplacements. Nous avons perdu pas mal de monde, entre autres le Lieutenant Castilhe.

Pertes pour la journée :           Officiers : 5 tués et 2 blessés ;

                                               S/officiers : 9 tués, 13 blessés et 7 disparus ;

                                               Caporaux et soldats : 54 tués, 102 blessés et 173 disparus.

Voir le JMO du 305e RI

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